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lundi 18 février 2019

Gilets jaunes, colère noire et volée de bois vert #12.1


Épisode 12/1. Chers Gilets Jaunes ! 


Citations (du même auteur) :
"Les gens disent que l’équipe nationale française est admirée par tous parce qu’elle est black-blanc-beur. En fait, l’équipe de France est aujourd’hui black-black-black, ce qui provoque des ricanements dans toute l’Europe." 
"Peut-être n'aurait-il (Dieudonné) pas eu besoin de cela pour jouer deux soirs de suite à guichets fermés devant une foule surexcitée, victime antillaise de l'esclavage, qui vit, aujourd'hui, de l'assistance de la métropole. Mais passons."

Au fait, vous savez quoi ? En ce dimanche 17 février 2019, une partie des rues du 13ème arrondissement de Paris étaient fermées à la circulation, pour cause de Nouvel An Chinois.

Quel rapport avec les Gilets Jaunes ? Aucun, du moins en apparence. Wait and see!

Pourquoi ne pas le dire ? J'ai toujours tenu le pseudo-philosophe Alain Finkielkraut, ce type au visage grimaçant et agité de tics, pour un pauvre type, mais ça n'a rien à voir avec ses tics !

Mais je tiens à rassurer tout le monde : aucune loi ne saurait m'interdire de traiter Finkielkraut de pauvre type, ni Bernard-Henri Lévy de criminel, dès lors que, dans un cas, il s'agit d'une appréciation toute personnelle et subjective relevant de la plus stricte liberté d'expression, tandis que, dans l'autre cas, l'état actuel de délabrement de la Libye, dont la destruction a été sciemment planifiée par un gang de criminels en partie animé par l'autre pseudo-philosophe de Lévy, ne saurait être contesté.

Je vous dois une confidence (profitez-en, il n'y en aura pas tant que ça sur ce blog) : les Juifs constituent une... je dirais communauté, faute de mieux, mais aussi plus généralement une culture (car il n'y a pas que la religion ; prenez, par exemple, le blues du shtetl, la musique klezmer, que j'ai déjà évoquée ici...) que je connais un peu. Disons que j'apprends l'hébreu, à  l'aide d'une méthode de ma conception, très efficace avec toutes les langues à alphabet, et même avec les hiragana et katakana japonais ! Et puis, je connais un peu de monde en Israël, qui me refile des infos de première main qu'on ne trouve pas toujours dans le journal.

Mais auparavant, il y a eu mon père, qui lisait la Torah, dans le texte - d'où ma propension à vouloir faire aussi bien que lui -, chose que peu de Juifs (français) de mon entourage maîtrisent ; ne parlons même pas de la connaissance des textes dits sacrés, bien de mes camarades (les sépharades, il est vrai, bien moins que les ashkénazes) étant totalement illettrés en la matière, comme s'il fallait être musulman pour lire le Coran, ou bouddhiste pour connaître le Palikanon

Toujours est-il que je connais assez cette "communauté" pour l'avoir fréquentée de l'intérieur : soit durant plus de vingt ans comme professeur particulier, en réservant les dimanches aux petits 'Feujs', ceux qui font Shabbat le samedi. Et là, je suis allé partout, à Strasbourg d'abord, à Paris et région ensuite.

Je vous ai déjà raconté (sur ce blog) comment les Juifs des beaux quartiers de l'Ouest parisien mangeaient plus souvent hallal que casher - et là, j'attends que quelqu'un ose démentir ! -, je veux parler de ceux qui ont la chance d'avoir une cuisinière/gouvernante maghrébine (musulmane). Parce qu'en vingt ans et plus, des cuisinières/gouvernantes juives, je n'en ai pas vue une seule. Et la ménagère musulmane achète son lait, sa viande... là où elle se fournit elle-même, chez le boucher/épicier arabe... Aujourd'hui, la plus grande partie des familles doivent se contenter de soubrettes d'Afrique noire ou des Philippines qui ne connaissent rien au casherout et autres prescriptions du Beth Din !

Par ailleurs, j'ai pu vérifier que (tout le monde n'ayant pas une bonne à tout faire à la maison) les femmes sépharades étaient de bien meilleures cuisinières que leurs consoeurs ashkénazes, souvent plus embourgeoisées (ingénieures, avocates à la Cour, médecins...), en tout cas, moins disponibles pour la gestion de la popote, d'où un recours plus fréquent aux traiteurs.

Mais à côté de ça, je vous raconterai peut-être, un jour, ma rencontre avec la sémillante... on l'appellera Bärbel, diminutif (germanique) de Barbara. En fait, elle avait un prénom biblique (genre Eva, Sarah, Rebecca... par ordre d'apparition dans le Premier Livre de Moïse/La Genèse). Et, de surcroît, elle avait aussi un patronyme biblique (genre Abraham, Salomon...). Vous voyez le genre ? 

Et moi qui ne percute pas du tout ! Imaginez une fille qui s'appellerait Rebecca Abraham ! Jusqu'au jour où, visiblement étonnée de mon apparente indifférence, elle me fait cette confidence : "Weiß (weiss) du was? Ich bin eine Jüdin.". Tu sais quoi ? Je suis juive.

La suite une autre fois. Mais peut-être devrais-je plutôt vous raconter ma rencontre avec une autre juive : imaginez la jeune Romy Schneider, façon Sissi, mais en brune, avec des yeux d'un bleu intense. Celle-là n'était juive qu'à moitié, de père protestant et de mère ashkénaze de Russie.

Deux "fiancées" juives, donc, à quelques années d'intervalle, et que j'ai perdues de vue pour plein de raisons, dont une réelle allergie pour le mariage, surtout après que le sosie de Romy m'ait [n.b. les puristes vont me dire qu'après que est suivi de l'indicatif et non du subjonctif, mais je m'en fous : au diable l'indicatif ! Non mais !] entraîné vers cette grande ville de province pour me présenter à ses parents : un médecin-chef à l'hôpital public de la ville et une chirurgienne-dentiste. Le problème est que le courant n'est jamais passé avec la mère, qui a consacré tout un après-midi (un samedi) à téléphoner aux quatre coins du monde pour se répandre en lamentations. Un attentat anti-israélien avait eu lieu quelque part en Palestine occupée, d'où les larmes (de crocodile) de ma quasi-belle-mère qui se demandait "ce qu'on leur avait fait pour qu'ils nous détestent autant !". Au bout de quelques heures de ce concert lacrymal, je tire ma copine par le bras et lui demande combien de temps sa chère génitrice allait pouvoir tenir comme ça. Elle s'est contentée de lever les yeux au ciel... 

Deux "fiancées" juives (ashkénazes), donc, mais il aurait bien pu y avoir une troisième (sépharade) si je n'avais pas déjà été en quasi-couple avec le sosie de Romy. Habitant Schiltigheim, dans la banlieue de Strasbourg, j'ai fini par réaliser que le restaurant universitaire le plus proche de mon domicile était logé dans une résidence baptisée 'Laure Weil' et hébergeant uniquement des jeunes filles, dont un contingent de ressortissantes marocaines, toutes juives. Et je dois vous avouer qu'il y avait, parmi elles, des bombes de chez Bombe, ou canons de chez Canon ! Aussi ai-je mangé casher, tous les dimanches, durant quelques années. Mais ma petite copine n'en a jamais rien su ; je crois qu'elle ne serait plus jamais rentrée chez ses parents les week-ends, si elle avait su en compagnie de qui je déjeunais, le dimanche.

Dernière petite confidence : j'avais à l'époque un bon ami dont le patronyme commençait par 'Rosen' (feld, krantz, blum, stein, stiehl...), ce qui me faisait le prononcer à l'allemande : 'ROsen...' et avait le don de l'agacer : "Non mais arrête de m'appeler 'ROsen...', jusqu'au jour où je lui ai demandé comme ça : "Dis-moi, depuis quand les hébreux portent-ils des noms allemands ?". Et j'ai continué de l'appeler "ROsen...". Mais je me souviens surtout de son fou-rire le jour où, le croisant dans la rue, je m'approche de lui, lui tends la main, pour me dérober aussitôt, en le regardant méchamment, tout en lui déclarant : 
"Ah non, je ne te sers pas la main ! Tu sais bien que je n'aime pas les Juifs, que je préfère les Juives !".
Il était plié en deux, de rire !

En Afrique, on appelle ça des blagues rituelles, généralement systématisées entre certaines ethnies qui, autrefois, se faisaient la guerre et ont troqué les sagaies contre de l'humour plus ou moins grinçant. Par exemple, en Côte d'Ivoire, Dan et Gouro sont cousins, tout en ayant eu des relations assez tendues au cours de l'histoire. Ce qui fait que, quand un Dan croise un Gouro, ils se livrent généralement à une joute verbale et vous risquez d'entendre quelque chose qui ressemble à une altercation comme celle-ci :
- Non, mais, regardez-moi ce sale Dan ! 
- Allez, va te faire voir, sale Gouro !  
- Viens donc par ici, que je t'écrase la tête ! 
- C'est que je ne vais en faire qu'une bouchée de cet idiot de Gouro !
Et l'instant d'après, le public médusé voit les deux protagonistes tomber dans les bras l'un de l'autre en riant aux éclats !

Je suis tombé plus d'une fois dans les bras de Rosen-machin, de Strasbourg. Non mais, entre nous, vous me voyez tomber dans les bras de cet enfoiré de Finkielkraut ?

Le fait est que des gens comme Finkielkraut, je les connais par cœur pour en avoir croisé un paquet d'échantillons. 

Il se trouve que, dans la "communauté", il y a pas mal d'états d'âme en ce moment, surtout depuis que l'Internet - et la télévision mondialisée - ont permis à tout un chacun de se faire une idée de la réalité du supplice enduré actuellement par les Palestiniens.

Il s'ensuit trois types de comportements : 
  • celui des courageux, notamment en Israël même (pensons à feu Uri Avnery ou à Avraham Burg), qui dénoncent, condamnent, accusent le gouvernement de leur propre pays, n'hésitant pas à passer pour des traîtres aux yeux d'un deuxième groupe ; 
  • celui de ceux qui soutiennent sans sourciller la politique du Likoud et de ses affidés. 
  • et entre ces deux groupes, vous avez un ventre mou fait de planqués, de tartuffes et de faux-culs qui éviteront systématiquement de s'exprimer publiquement sur la question, n'hésitant pourtant pas à tomber le masque chaque fois qu'il s'agira d'apposer sa signature sur une pétition appelant à la lutte contre l'anti-machin-truc-tisme !
Et quand on entre dans les familles, ce sont généralement les enfants qui vous mettent au parfum, en répétant mécaniquement des arguments entendus lors des discussions à table. Sinon, en général, c'est "motus et bouche cousue".

Et c'est là qu'on réalise que des Juifs, y compris estampillés "gauche toute", soutiennent en catimini la politique de la droite néofasciste israélienne !

Juste pour rire : avez-vous jamais entendu ou lu une seule interview de Robert et/ou Elisabeth Badinter, ou des époux Klarsfeld, parmi d'autres, sur la question palestinienne ?

Je ne suis même pas sûr que ces braves gens sachent que la Palestine existe ! Mais on va me rétorquer, sans doute, que ces braves gens ne passent pas assez souvent dans les média !

Je sens que vous allez finir par me croire quand je vous dis que je connais la "communauté" par cœur !

Par parenthèse, j'ai retrouvé la trace de ma première "fiancée" juive allemande : elle a un grand garçon et n'a pas changé de nom ; mère célibataire ou divorcée ?  


Memento, petit retour en arrière : ce qui suit ne vous rappelle rien ?

Avril 2016
Source

Il paraît que Finkielkraut habite désormais du côté de Montparnasse, à Paris. 

Et en 2016, il habitait place de la République ? Parce qu'on l'avait déjà aperçu tentant de se mêler aux manifestants de l'opération Nuit debout. Et, bien évidemment, tout le Landerneau politico-médiatique s'était enflammé !

L'autre samedi, rebelote : Et moi de penser : ce type a un problème, mais quel enfoiré ! 
"Sale sioniste de merde !", "dégage", "nique ta mère", peut-on entendre certains manifestants hurler sur une vidéo diffusée par le site Yahoo Actualités. "Espèce de raciste, t'es un haineux, tu vas mourir, tu vas aller en enfer, espèce de sioniste", lui lance un homme qui s'attarde. "Il est venu exprès pour nous provoquer", estime un autre. (source)
Une provocation délibérée, à l'instar de ce qui s'était déjà produit place de la République trois ans plus tôt. Et, compte tenu de l'abondance de caméras sur place, le provocateur savait qu'il ne risquait pas grand chose. En français, on dit "cousu de fil blanc", ou encore que "la ficelle était un peu grosse".  







"Alain F. insulté en pleine rue, avec au cœur des injures ses prises de position sur Israël."
Et quand il est pris à partie, je dirais 'intuitu personae', soit en le mettant en cause, lui, et personne d'autre en l'occurrence, que fait le cuistre Finkielkraut ? Il ment effrontément.
"À travers moi, ceux qu'ils visaient, ce sont les Juifs en tant que sionistes, c'est-à-dire du fait de leur souci d'Israël."
Nous aurons appris à cette occasion que "sioniste" signifie "être juif + avoir du souci pour Israël" !

Quelle imposture ! 

Citation :
La Promesse de la Terre, selon les rabbins, doit s’accomplir par le Messie, miraculeusement et surnaturellement, sans armes et sans guerre, avec l’accord de toutes les nations intéressées. E Levyne (source)

Le sionisme et le judaïsme sont diamétralement opposés
Libérez la Palestine

Comme preuve que, décidément, certains soi-disant intellectuels, philosophes, voire rabbins (cf. cette pauvre Delphine Horvilleur qui a dû lire la Torah de travers !) ne sont que des cuistres même pas conscients du pouvoir dévastateur que l'Internet apporte à la lutte contre les fake news !

Vous savez quoi ? Alain Finkielkraut (et il n'est pas le seul dans ce cas) me fait furieusement penser à cette chirurgienne-dentiste qui, si je n'avais pas été allergique à toute idée de mariage ainsi qu'aux faux jetons, aurait bien pu devenir ma belle-mère  : ce cynisme, cette mauvaise foi, ce génie de toujours chercher à se faire plaindre, le tout dans le plus parfait mépris pour la souffrance d'autrui et moyennant un aplomb à toute épreuve, comme un air de déjà-vu ! 

Et, en la matière, comment ne pas citer cet autre maître en cynisme :
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"Impunité médiatique dont jouissaient les GJ"... 





Si j'avais traversé, je me serais fait casser la gueule... Mais traverser pour quoi faire ? Je croyais qu'il rentrait tranquillement chez lui !

Malheureusement, ce n'est pas la première fois que ça m'arrive. Ça pour un aveu !

Cette démocratie directe débouche très vite sur le totalitarisme. Voilà qui a le mérite d'être clair : les insultes n'étaient qu'un prétexte, le but de la manip étant de vilipender les véléités de démocratie (démocratie directe étant un pléonasme !) de ces ploucs de Gilets Jaunes qui prétendent reprendre le pouvoir qui leur est dû = qui est dû au Peuple !


Ce ne sont pas les politiques d'En Marche qui sont arrogants, mais les représentants des gilets jaunes.
Voilà une phrase qui mériterait d'être répétée et encadrée : on croyait que notre imposteur en voulait à ceux qui l'ont copieusement insulté ; en fait, ses cibles sont ailleurs, du côté des représentants des GJ !

Vous avez compris que la consigne, désormais, c'était de dénigrer et dézinguer avant tout les têtes chercheuses des GJ, pas les casseurs, pas les incendiaires, pas les boxeurs ? 

Mais ça, c'était à prévoir, non ?

Comme une panique généralisée devant une vague jaune qui avance irrémédiablement, et une tentative désespérée de détourner l'attention du grand public de certaines réalités du monde, et comme preuve que des cuistres comme Finkielkraut perdent leur temps, tant il est vrai que l'information circule désormais librement et quasiment partout !

Quand même, chers Gilets Jaunes, ne me dites pas que vous êtes devenus naïfs ! Et puis, je vous avais prévenus ! 
Comme preuve que les GJ tiennent le bon bout et ont sérieusement déstabilisé le Landerneau politico-médiatique. Et comme j'imagine que nos G.J. ne sont pas naïfs ni stupides, je suppose qu'ils s'attendent à d'autres coups fourrés ou tordus, histoire de les affaiblir à tout prix et par tous les moyens, voire de discréditer les animateurs les plus fragiles (cf. la provocation, à l'exemple de Matterazzi, qui réussit à faire sortir Zidane de ses gonds dans une finale de coupe du monde !) du mouvement. (source)

Oui, je sais, j'ai entamé ce "papier" en évoquant le Nouvel An Chinois : tous les ans, désormais, au deuxième ou troisième dimanche de février, les avenues du 13ème arrondissement parisien sont fermées aux automobiles pour héberger le deuxième plus important défilé parisien après celui (militaire) du 14 juillet sur les Champs-Elysées.




Le fait est que, contrairement aux Juifs, qu'on dit influents (!), mais dont la culture s'étiole irrémédiablement, la petite communauté asiatique (by the way, combien d'élus asiatiques au parlement, ou de ministres asiatiques au gouvernement ?)  aura réussi a s'implanter dans le coeur des gens, et pas que sur le plan culinaire. Il suffit, pour s'en convaincre, d'observer la foule bigarrée et cosmopolite qui se presse tous les ans aux abords du défilé parisien et de plein d'autres défilés dans toute la France.

Ce qui m'amène à poser cette question toute bête aux têtes pensantes du judaïsme français : à quoi servez-vous au fond,  messieurs-dames, si, au final, et malgré toutes les agitations politico-médiatiques censées vous profiter, votre trace dans le paysage culturel de votre pays se réduit comme peau de chagrin, obnubilés que vous êtes par une seule chose : Israël, encore et toujours ? (1) 

À titre d'exemple, et juste pour rire, demandez donc à de jeunes Juifs (je l'ai fait moult fois !) de vous citer le nom d'un seul musicien klezmer ! Et puisque monsieur Finkielkraut (2) et d'autres ont leurs entrées presque automatiques à la télévision, vous souvenez-vous d'avoir vu un seul concert de musique klezmer à la télévision française ?

Des leaders influents, paraît-il, mais qui ne servent à rien, sauf à faire de la propagande au profit d'un pays étranger !

Tiens, voilà autre chose : Bernard-Henri Lévy parlait de nazillons dans son tweet évoqué plus haut.

La preuve par l'image !




Lectures :  01 - 02 - 03 - 04 - 05 - 0607 -  08 - 09 - 1011 (comme un air de clarinette 'klezmer')


(1) Vous voulez une preuve de la disparition progressive et inexorable du judaïsme du paysage du fait de l'incompétence et de la stupidité de ses propres dirigeants et animateurs ? Prenez le soi-disant CRIF, ce club du 3ème voire du 4ème âge : CRIF pour "Conseil Représentatif" de quoi déjà..., des Institutions de France ? Il manque une lettre, non ? Comme si ces gens avaient honte de se dire JUIFS, avec un 'J' ! (Mort de rire !).

(2) Re-mort de rire, en pensant à la sollicitude des grands média et de tout ce que la France compte de tartuffes et de faux-culs pour ce pauvre type de Finkielkraut, lequel a dit, un jour, à propos de l'équipe de France de football..., puis, un autre jour, à propos des Antillais...
Alain Finkielkraut, intellectuel français a réalisé une interview polémique au quotidien israélien Haaretz. Dont celles-ci : "Les gens disent que l’équipe nationale française est admirée par tous parce qu’elle est black-blanc-beur. En fait, l’équipe de France est aujourd’hui black-black-black, ce qui provoque des ricanements dans toute l’Europe." Le 12 décembre les tribunaux déclarent que la plainte de l’Association Fils d’Africains déposée contre Finkielkraut a été refusée. (source) (source)
Commentant l'agression physique dont l'humoriste Dieudonné avait été victime, le 1er mars, lors de sa tournée en Martinique, Alain Finkielkraut en a d'abord condamné les auteurs. "Je dis que ces jeunes excités (...) font la com de Dieudonné." Puis il a ajouté : "Peut-être n'aurait-il pas eu besoin de cela pour jouer deux soirs de suite à guichets fermés devant une foule surexcitée, victime antillaise de l'esclavage, qui vit, aujourd'hui, de l'assistance de la métropole. Mais passons." Ces déclarations ont déclenché sur RCJ et sur des sites Internet une bordée de mails, de coups de téléphone et de courriers d'auditeurs indignés. (source)

Autant dire que ceux qui l'ont agressé (verbalement) l'autre soir ont de la mémoire  : ce pseudo-philosophe a bien proféré des paroles racistes sur l'équipe de France de football dans un quotidien israélien, et d'autres paroles tout aussi racistes auprès d'une radio communautaire (!), le tout sans jamais susciter ne serait-ce que le tiers du quart d'une enquête préliminaire diligentée par le parquet. Conséquence logique : le ban et l'arrière-ban de la tartuferie française va manifester tantôt pour soutenir ce guignol raciste. Pauvre France ! 


Petit supplément illustré : masque Dan et poulie Gouro (Côte d'Ivoire) ayant appartenu à la collection de Rudolf et Leonore Blum, Christie's, 2014.








mercredi 15 août 2012

Hommage à Roger Garaudy


Roger Garaudy (1913-2012) est l'un des plus grands penseurs français de la période contemporaine. Un authentique penseur ; je veux dire pas un de ces vulgaires "agrégés de philo...logie" qui se font passer pour les philosophes qu'ils ne sont pas ! Et parce qu'il fut un authentique penseur, et pas un vulgaire compilateur de la pensée des autres ni un de ces cuistres de studio de radio ou de plateau de télévision, qui passent le clair de leur temps à s'entendre causer, Garaudy se vit blackboulé - comme on dit chez les françs-maçons - par les médias officiels, interdit d'antenne un peu partout, personne n'ayant les c... pour oser l'affronter en débat contradictoire, à l'instar de ce qui arrive actuellement au meilleur humoriste français, Dieudonné M'bala M'bala.

Et voilà la France se découvrant inquisitoriale, ou stalinienne, à l'instar d'une vulgaire dictature albanaise ou nord-coréenne, au point de ne même pas oser évoquer dans les médias la récente disparition de Garaudy . Mais des médias aux ordres de qui ? De quel chef d'orchestre ? Il faut croire qu'ils sont puissants, les ordonnateurs occultes qui dictent aux médias leur ligne de conduite. Autrefois, c'était l'Église catholique qui avait le pouvoir de vous traîner sur un bûcher pour un mot de travers. À l'époque, on se réclamait du droit divin et tout blasphème était passible de la peine de mort. Aujourd'hui, nous sommes censés baigner dans un univers de félicité et de liberté de penser et de s'exprimer, ce qui explique que nos grands inquisiteurs rasent les murs et agissent en catimini.

Roger Garaudy a disparu le 13 juin 2012 et je m'étais promis de lui consacrer quelques lignes, en attendant une étude plus détaillée sur laquelle je travaille actuellement. Il se trouve simplement que les principales thèses contenues dans son fameux pamphlet sur "Les mythes fondateurs...", qui lui a valu d'être effacé des tablettes officielles par les tenants du stalinisme, ont été - les thèses - largement reprises ailleurs, notamment dans des ouvrages fameux de Norman Finkelstein et Shlomo Sand, lesquels n'ont eu droit - allez savoir pourquoi - à aucun procès ni à aucun autodafé de leurs ouvrages.

Mais qu'importe la couardise de la grande presse et des médias "officiels". Grâce à l'Internet, nous vivons une révolution culturelle aussi décisive que la prise en main de l'imprimerie par les paysans allemands - les premiers paysans lettrés de l'Histoire et inventeurs des tout premiers tracts (en allemand : Flugblatt ; plur. Flugblätter) -, qui allait conduire à la victoire des idées de Luther dans l'espace germanique. Et force est d'admettre que l'Internet est devenu un espace d'expression démocratique à nul autre pareil.

La liberté ne s'use que si l'on ne s'en sert pas, s'amuse à répéter le Canard Enchaîné ; et entre nous, je ne vois pas très bien qui pourrait venir, là maintenant, décider à ma place de ce que je devrais dire ou ne pas dire, penser ou ne pas penser, écrire ou ne pas écrire !

En guise d'hommage à ce grand homme qu'était Garaudy, j'ai choisi de reproduire un extrait de la préface des "Mythes fondateurs...", ouvrage largement accessible sur l'Internet comme l'essentiel de la production du philosophe.




POURQUOI CE LIVRE ? 

Les intégrismes, générateurs de violences et de guerres, sont une maladie mortelle de notre temps. 

Ce livre fait partie d'une trilogie que j'ai consacrée à les combattre :  Grandeur et décadence de l'Islam, dans lequel je dénonce l'épicentre de l'intégrisme musulman : l'Arabie Saoudite. J'y ai désigné le Roi Fahd, complice de l'invasion américaine au Moyen-Orient, comme "prostituée politique", qui fait de l'islamisme une maladie de l'Islam. 

Deux ouvrages consacrés à l'intégrisme catholique romain qui, tout en prétendant "défendre la vie", disserte sur l'embryon, mais se tait lorsque 13 millions et demi d'enfants meurent chaque année de malnutrition et de faim, victimes du "monothéisme du marché" imposé par la domination américaine. Ces ouvrages s'intitulent : Avons-nous besoin de Dieu ? et Vers une guerre de religion ? (contre le monothéisme du marché). 

Le troisième volet du triptyque: Les Mythes fondateurs de la politique israélienne, dénonce l'hérésie du sionisme politique qui consiste à substituer au Dieu d'Israël l'Etat d'Israël, porte-avions nucléaire et insubmersible des provisoires maîtres du monde : Les Etats-Unis, qui entendent s'approprier les pétroles du Moyen-Orient, nerf de la croissance à l'occidentale. (Modèle de "croissance" qui, par le truchement du F.M.I., coûte au Tiers Monde l'équivalent en morts d'un Hiroshima tous les deux jours). 

Depuis Lord Balfour, déclarant, lorsqu'il livrait aux sionistes un pays qui ne lui appartenait pas : "Peu importe le système mis en œuvre pour que nous conservions le pétrole du Moyen-Orient. Il est essentiel que ce pétrole demeure accessible." (Kimhe John, Palestine et Israël, Ed. Albin Michel, 1973, p. 27), jusqu'au secrétaire d'Etat américain, Cordell Hull : "Il faut bien comprendre que le pétrole d'Arabie Saoudite constitue l'un des plus puissants leviers du monde" (ibidem, p. 240), une même politique assigne la même mission aux dirigeants sionistes israéliens, celle qu'a définie Joseph Luns, ancien secrétaire général de l'O.T.A.N. : "Israël a été le mercenaire le moins coûteux de notre époque moderne." (Nadav Shragaï, Haaretz du 13 mars 1992). 

Un mercenaire pourtant bien payé puisque, par exemple, de 1951 à 1959, deux millions d'Israéliens ont reçu, par tête, cent fois plus que deux milliards d'habitants du Tiers Monde ; et surtout mercenaire bien protégé: de 1972 à 1996, les Etats-Unis ont opposé trente fois leur veto, aux Nations Unies, à toute condamnation d'Israël, alors que ses dirigeants appliquaient leur programme de désintégration de tous les Etats du Moyen-Orient, programme exposé par la revue Kivounim (Orientations) , février 1982, p. 50 à 59, à l'époque de l'invasion du Liban. Cette politique repose, grâce à l'appui inconditionnel des Etats-Unis, sur l'idée que la loi internationale est un "chiffon de papier" (Ben Gourion), et que par exemple, les résolutions 242 et 338 des Nations Unies, qui exigent qu'Israël se retire de la Cisjordanie et du Golan, sont destinées à rester lettre morte, de même que la condamnation unanime de l'annexion de Jérusalem, que même les Etats-Unis votèrent, mais en excluant toute sanction. 

Une politique aussi inavouable en son fond exige le camouflage que mon livre a pour objet de dévoiler. 

D'abord, une prétendue justification "théologique" des agressions par une lecture intégriste des textes révélés, transformant le mythe en histoire : le grandiose symbole de la soumission inconditionnelle d'Abraham à la volonté de Dieu, et sa bénédiction de "toutes les familles de la terre", transformé en son contraire tribal : la terre conquise devenant "terre promise", comme chez tous les peuples du Moyen-Orient, de la Mésopotamie aux Hittites et à l'Egypte. 

Il en est de même pour l'Exode, cet éternel symbole de la libération des peuples contre l'oppression et la tyrannie, invoqué aussi bien par le Coran (XLIV, 31-32) que par les actuels "théologiens de la libération". Alors qu'il s'adresse à tous les peuples fidèles à la volonté d'un Dieu Universel, il devient un miracle unique, et le privilège qu'aurait accordé un Dieu partiel et partial à un peuple élu, comme dans toutes les religions tribales et tous les nationalismes, qui prétendent être le peuple élu dont la mission serait d'accomplir la volonté de Dieu: Gesta Dei pert Francos, pour les Français, Gott mit uns, pour les Allemands, Faire Christ Roi, pour Franco, In God We Trust, blasphème inscrit sur chaque dollar, dieu tout puissant du monothéisme de l'argent et du marché. 

Et puis une mythologie plus moderne: celle de l'Etat d'Israël qui serait "la réponse de Dieu à l'Holocauste", comme si Israël était le seul refuge des victimes de la barbarie de Hitler, alors qu'Itzhak Shamir lui-même (qui offrait son alliance à Hitler jusqu'à son arrestation par les Anglais, pour collaboration avec l'ennemi et terrorisme) écrit : "Contrairement à l'opinion commune, la plupart des immigrants israéliens n'étaient pas les restes survivants de l'Holocauste, mais des Juifs de pays arabes, indigènes à la région." (Itzhak Shamir, Looking Back,Looking Ahead, 1987, p. 574). 

Il fallait donc gonfler les chiffres des victimes. Par exemple, la plaque commémorative du monument d'Auschwitz disait, en dix-neuf langues, jusqu'en 1994 : quatre millions de victimes. Les nouvelles plaques proclament aujourd'hui : "environ un million et demi". Il fallait faire croire, avec le mythe des six millions, que l'humanité avait assisté là "au plus grand génocide de l'histoire", en oubliant 60 millions d'indiens d'Amérique, cent millions de Noirs (10 tués pour un captif), oubliant même Hiroshima et Nagasaki, et les cinquante millions de morts de cette deuxième guerre mondiale, dont 17 millions de slaves, comme si l'hitlérisme n'avait été qu'un vaste pogrom et non pas un crime contre l'humanité entière. Serait-on antisémite pour dire que les Juifs ont été très durement frappés, mais qu'ils ne furent pas les seuls, sous prétexte que la télévision ne parle que de ces victimes mais pas des autres ? 

En outre, pour compléter le camouflage, il fallait, par un nom théologique : "Holocauste", donner un caractère sacrificiel à ces massacres réels, et les insérer en quelque sorte dans le plan divin, comme par exemple la crucifixion de Jésus. 

Notre livre n'a d'autre objet que de dénoncer ce camouflage idéologique d'une politique, pour empêcher qu'on la confonde avec la grande tradition des prophètes d'Israël. Avec mon ami Bernard Lecache, fondateur de la L.I.C.A. (devenue la L.I.CR.A.) déporté dans le même camp de concentration que moi, nous apprenions, en des cours du soir, à nos compagnons, la grandeur, l'universalisme, et la puissance libératrice de ces prophètes juifs. 

A ce message prophétique, je n'ai jamais cessé d'être fidèle, même lorsqu'après 35 ans de militantisme au Parti communiste, et membre de son Bureau politique, j'en étais exclu, en 1970, pour avoir dit, dés 1968 : "L'Union soviétique n'est pas un pays socialiste". Comme je dis aujourd'hui : La théologie de la domination de la Curie romaine n'est pas fidèle au Christ, l'Islamisme trahit l'Islam, et le sionisme politique est aux antipodes du grand prophétisme juif. 

Déjà, lorsqu'au temps de la guerre du Liban, en 1982, avec le Père Lelong, le Pasteur Matthiot, et Jacques Fauvet, nous étions traduits en justice par la L.I.CR.A. pour avoir montré, dans Le Monde du 17 juin 1982, avec la bienveillance de son directeur, que l'invasion du Liban était dans la logique du sionisme politique, le tribunal de Paris par jugement du 24 mars 1983, confirmé en appel, puis définitivement par la Cour de Cassation, "considérant qu'il s'agit de la critique licite de la politique d'un Etat et de l'idéologie qui l'inspire, et non de provocation raciale... la déboute [la L.I.CR.A.] de toutes ses demandes, et la condamne aux dépens." 

Le présent livre est strictement fidèle à notre critique politique et idéologique d'alors, même si la loi scélérate du "communiste" Gayssot a voulu renforcer, depuis lors, la répression contre la liberté d'expression en faisant du jugement de Nuremberg le critère de la vérité historique et en instituant un "délit d'opinion". Ce projet de loi fut combattu à l'Assemblée Nationale d'alors par l'actuel ministre de la Justice. 

Nous pensons apporter une contribution à la lutte pour une paix véritable, fondée sur le respect de la vérité et de la loi internationale. 

Courageusement, en Israël même, des Juifs fidèles à leurs prophètes, de "nouveaux historiens" de l'Université hébraïque de Jérusalem, et les partisans israéliens d'une paix juste, après la révélation de leur malfaisance, pour l'Etat d'Israël lui-même, et pour la paix du monde, s'interrogent sur les "mythes" du sionisme politique qui ont conduit aux assassinats commis par Baruch Goldstein à Hébron, et par Ygal Amir contre le Premier ministre Ytzhak Rabin. 
  
La vérité est en marche, et rien ne l'arrêtera. 

Le terrorisme intellectuel d'un "lobby" déjà dénoncé par le Général de Gaulle pour "son influence excessive sur l'information" m'a conduit, en France, à procéder à une pré-publication de ce texte dans un numéro spécial hors commerce, réservé aux abonnés, d'une revue. Ce fait, expression de la situation en France, semble avoir beaucoup plus retenu l'attention des commentateurs que le contenu de mon texte. 

Je le publie donc aujourd'hui moi-même, sous ma seule responsabilité, sous forme de Samizdat, au sens strict de ce terme qui signifie en russe : "édité par soi-même". 

Ce livre est déjà traduit et en cours de publication aux États-Unis, en Italie, au Liban, en Turquie, au Brésil. Il est en cours de traduction en allemand et en russe. 

Le texte français est accessible sur le réseau télématique Internet. 

Contre les mythologies dévoyées, ce sera une nouvelle contribution à l'histoire critique du monde contemporain. 


Fin de l'extrait de la préface de Roger Garaudy




Citations :

Norman Finkelstein [On the misuse of Anti-Semitism and the Abuse of History, Los Angeles, U. of California Press, 2005, 345 p.]
I examined how the Nazi holocaust has been fashioned into an ideological weapon to immunize Israel from legitimate criticism. In this book I look at a variant of this Holocaust card, namely, the "new anti-Semitism." In fact, the allegation of a new anti-Semitism is neither new nor about anti-Semitism. Whenever Israel comes under renewed international pressure to withdraw from occupied territories, its apologists mount yet another meticulously orchestrated media extravaganza alleging that the world is awash in anti-Semitism.
Je me suis penché sur la manière dont l'holocauste nazi a été instrumentalisé en une arme idéologique pour immuniser Israël de toute critique. Dans ce livre, j'examine une variante de cet instrument de l'Holocauste, à savoir, le « nouvel antisémitisme ». En fait, l'allégation d'un nouvel antisémitisme n'est ni nouvelle ni limitée à l'antisémitisme. Chaque fois qu'Israël est soumis à une pression internationale renouvelée pour qu'il se retire des territoires (palestiniens) occupés, ses propagandistes mettent immédiatement en place une campagne fumeuse et méticuleusement orchestrée à travers les médias, alléguant que le monde serait de nouveau submergé par une vague d'antisémitisme. 

Extrait du Lévitique ou 3ème Livre de Moïse (à l'intention de tous ceux, notamment tous ces pauvres "Juifs" qui, à l'instar de K., ma petite fiancée ashkénase, n'ont jamais lu la Torah !)
1.1    L'Éternel appela Moïse ; de la tente d'assignation, il lui parla et dit :
1.2    Parle aux enfants d'Israël, et dis-leur : Lorsque quelqu'un d'entre vous fera une offrande à l'Éternel, il offrira du bétail, du gros ou du menu bétail.
1.3    Si son offrande est un holocauste de gros bétail, il offrira un mâle sans défaut; il l'offrira à l'entrée de la tente d'assignation, devant l'Éternel, pour obtenir sa faveur.
1.4    Il posera sa main sur la tête de l'holocauste, qui sera agréé de l'Éternel, pour lui servir d'expiation.
1.5    Il égorgera le veau devant l'Éternel; et les sacrificateurs, fils d'Aaron, offriront le sang, et le répandront tout autour sur l'autel qui est à l'entrée de la tente d'assignation.
1.6    Il dépouillera l'holocauste, et le coupera par morceaux.
1.7    Les fils du sacrificateur Aaron mettront du feu sur l'autel, et arrangeront du bois sur le feu.
1.8    Les sacrificateurs, fils d'Aaron, poseront les morceaux, la tête et la graisse, sur le bois mis au feu sur l'autel.
1.9    Il lavera avec de l'eau les entrailles et les jambes; et le sacrificateur brûlera le tout sur l'autel. C'est un holocauste, un sacrifice consumé par le feu, d'une odeur 
agréable à l'Éternel.
1.10  Si son offrande est un holocauste de menu bétail, d'agneaux ou de chèvres, il offrira un mâle sans défaut.
1.11  Il l'égorgera au côté septentrional de l'autel, devant l'Éternel ; et les sacrificateurs, fils d'Aaron, en répandront le sang sur l'autel tout autour.
1.12  Il le coupera par morceaux ; et le sacrificateur les posera, avec la tête et la graisse, sur le bois mis au feu sur l'autel.
1.13  Il lavera avec de l'eau les entrailles et les jambes; et le sacrificateur sacrifiera le tout, et le brûlera sur l'autel. C'est un holocauste, un sacrifice consumé par le feu, d'une odeur agréable à l'Éternel.
1.14  Si son offrande à l'Éternel est un holocauste d'oiseaux, il offrira des tourterelles ou de jeunes pigeons.
1.15  Le sacrificateur sacrifiera l'oiseau sur l'autel ; il lui ouvrira la tête avec l'ongle, et la brûlera sur l'autel, et il exprimera le sang contre un côté de l'autel.
1.16  Il ôtera le jabot avec ses plumes, et le jettera près de l'autel, vers l'orient, dans le lieu où l'on met les cendres.
1.17  Il déchirera les ailes, sans les détacher; et le sacrificateur brûlera l'oiseau sur l'autel, sur le bois mis au feu. C'est un holocauste, un sacrifice consumé par le feu, d'une odeur agréable à l'Éternel.