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lundi 7 mars 2022

Ursula von der Leyen et la Commission Européenne. Censure de RT et de Sputnik. Les vraies raisons §1

Cette pauvrette d'Ursula von der Leyen, petite imitatrice de Josef Goebbels en escarpins et rouge à lèvres, s'est mise en tête de prononcer le bannissement d'organes de presse dans toute l'Union Européenne, en violation de l'Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et de la Femme (1948). 

À moins d'être totalement stupide on se doutait bien que tout cela cachait quelque chose, l'Union Européenne, inféodée à la mafia otanesque pilotée par le Deep-State américain via la marionnette basée à la Maison Blanche, affichant de jour en jour sa vraie raison d'être : instaurer en Europe une dictature bureaucratique sous le leadership de l'OTAN.

Tout le monde a observé qu'aucun gouvernement de l'U.E. n'aurait osé interdire un organe de presse sur son sol, la procédure étant systématiquement appelée à subir l'agrément de  l'institution judiciaire.

Nous  ne savons pas ce que les dirigeants de RT et Sputnik entendent faire sur le plan juridictionnel, toujours est-il que le bannissement a eu un effet immédiat, avant même qu'une quelconque juridiction européenne ait pu statuer.

Sauf que Von der Leyen doit se faire vieille, et avec elle, l'ensemble de la clique de petits laquais européens sous tutelle de l'OTAN. En effet, quiconque sait se servir d'un ordinateur sait que l'Internet se contrefiche des frontières.

La preuve en deux articles captés ce jour-même (7 mars 2022) sur les sites de RT et Sputnik

Non mais voyez-vous ça ? Des  laboratoires d'armes chimiques, en principe bannies de la surface de la Terre ! On a vu la marionnette de la Maison Blanche, flanquée de deux de ses laquais (Royaume-Uni et France), s'en aller balancer des bombes sur la Syrie au motif fallacieux d'une attaque au gaz sur des populations civiles. (Source)

Et voilà que l'on découvre que les États-Unis, après être parvenus à manigancer un coup d'État contre le président ukrainien élu, après avoir installé au pouvoir à Kiev un bouffon dont on voit bien qu'il n'est qu'une marionnette, ont rapidement entrepris de convertir l'Ukraine en une base arrière de l'OTAN - alors même que  l'Ukraine n'en fait pas partie - spécialisée dans de basses œuvres prohibées par le Droit International.

De la production d'armes biologiques ou chimiques, le tout aux portes de Moscou ! Et personne parmi la grande presse pour s'en offusquer ! On comprend mieux, du coup, les raisons pour lesquelles notre mafia otanesque s'est empressée de tenter - sans succès - de faire taire d'éventuels lanceurs d'alertes.

Pour ceux et celles qui lisent l'anglais : comment le régime de Kiev a tenté de dissimuler les preuves de la production d'armes biochimiques par le Pentagon.

Source
 
Où l'on reparle de Anne-Laure Bonnel. 
 
Reporter de guerre basée dans le Donbass, Anne-Laure Bonnel semble être devenue la bête noir des désinformateurs de tout poil, dont les fakenews peuvent être balayées par quelqu'un de professionnel agissant in situ.
 
La suite coulait de source : des critiques vagues et peu étayées venant de gens parlant depuis leur bureau et se contentant de relayer la doxa officielle, des gens dont certains osent encore s'appeler des journalistes !

Source
 

Liens : 01 - 02 - 03   
 

On admirera, en passant, le pseudo fact-checking contenu dans l'archive §2. Ex. 1. Le nazisme est-il omniprésent dans la politique à Kiev ? Si on répond "Non", ça veut dire qu'il n'y en a pas du tout ? Ex. 2. Affirmer qu'il n'y a pas eu de génocide des russophones dans le Donbass suffit-il à nier que des atrocités y aient été commises par le régime de Kiev ? Ex. 6. L'Occident n'a pas organisé les événements du Maidan. Là, on se roule littéralement par terre. Il ne s'agit pas de l'"Occident", mais des États-Unis. Visiblement, nos "factcheckers" n'ont jamais entendu parler de Victoria Nulland et d'un fameux appel téléphonique très parlant ! Ex. 7. Pas de laboratoires US en Ukraine. La réponse est juste risible compte tenu de ce que nous savons et des archives affichées plus haut... Etc. Tout ça est juste pathétique venant de gugusses censés ou prétendant lutter contre de la désinformation !

lundi 20 septembre 2021

Fin de partie à Daraa Al Balad (Syrie). Un article de Vanessa Beeley

S'il fallait une preuve supplémentaire de la déconfiture desdits médias mainstream, nous l'avons une nouvelle fois ici, avec un passionnant article rédigé par une "insider" (quelqu'un qui vit la chose de l'intérieur en étant sur le terrain). Depuis l'agression de la mafia baptisée OTAN en Libye, nous sommes quelques-un à savoir que, pour l'essentiel, le soi-disant soulèvement populaire de 2011 contre Bachar El-Assad était parti de Libye, avec des mercenaires stipendiés et armés par la coalition de gangsters qui avait eu raison du régime de Mouamar El-Kadhafi. Fort heureusement, une presse alternative ne cesse de se développer, s'appuyant sur ce formidable outil qu'est l'Internet, ce qui nous vaut de découvrir de formidables analyses comme celle de Vanessa Beeley, que j'ai pris soin de traduire en français, in extenso. (Source)   

 

Le soi-disant "berceau de la révolution" contre Assad a été libéré - la campagne de l'Occident pour renverser le leader syrien est pratiquement terminée.

Après trois années d'un cessez-le-feu fragile ponctué par une campagne d'assassinats de "fidèles" du gouvernement syrien par des groupes supplétifs armés, composés de fondamentalistes, le drapeau syrien a de nouveau été hissé à Daraa Al Balad.

Les médias occidentaux se sont toujours appliqués à présenter l'émergence de groupes armés extrémistes à Daraa, au sud de Damas, comme ayant été le "berceau de la révolution" visant à renverser le gouvernement syrien. La réalité est que Daraa fut une mèche allumée par des mercenaires libyens purs et durs importés dans la ville avant 2011.

À partir de Daraa, les flammes "révolutionnaires" attisées par la coalition dirigée par les États-Unis, le Royaume-Uni et Israël, dont le siège se trouve en Jordanie et qui est financée par l'argent couvert de sang fourni par les États du Golfe, allaient embraser la Syrie pendant dix longues années. À Daraa, les gangs extrémistes des Frères musulmans, soutenus par la CIA et le MI6, ont pris la tête de ce soulèvement orchestré depuis l'étranger, soulèvement dont le pouvoir avait été démultiplié par les armes et les factions terroristes libyennes, tout en bénéficiant d'une présentation laudative de la part du complexe médiatique colonial dirigé par la BBC, CNN et Al Jazeera.

Une tentative d'absorber des militaires extrémistes dans les brigades armées contrôlées par la Russie s'est avérée contre-productive.

En 2018, une trêve précaire fut négociée par les équipes de réconciliation russes, avec pour conséquence que les groupes armés illégaux restés à Daraa Al Balad, plaque tournante de la violente insurrection parrainée par les États-Unis, ont été persuadés de déposer les armes lourdes mais autorisés à conserver leurs armes légères dans le cadre de l'accord de paix. La Russie a effectivement tenté de mettre au pas ces groupes armés brutaux en les absorbant dans des divisions armées fondées et contrôlées par elle. Selon des médias proches de ces milices, un ancien dirigeant de l'Armée syrienne libre, Ahmed Al-Awda, s'est vu confier le commandement de la 8e brigade, "une subdivision du cinquième corps fondé par la Russie".

Il semble néanmoins que ce fut probablement une erreur de calcul de la part de la Russie, qui souhaitait mettre fin rapidement aux combats sur le front sud. Ces groupes armés, qui avaient commis de multiples crimes de guerre et atrocités contre les civils syriens et les forces armées antiterroristes, n'avaient pas l'intention de renoncer à leur campagne de représailles contre toute personne qu'ils considéraient comme loyale au gouvernement et à l'État syriens. Et on a vu ces mêmes bandes extrémistes, autrefois associées aux factions terroristes d'Al-Qaïda et d'ISIS (Daech) dans le Sud du pays, déclencher plus d'une offensive traîtresse.

J'ai vu de mes propres yeux l'horrible bilan des sanctions occidentales sur les populations syrienne et libanaise

Depuis la mi-2019, même l'Observatoire syrien des "droits de l'homme", financé par l'UE, a fait état de plus de 1136 attaques et assassinats qui ont coûté la vie à 774 Syriens, dont 12 femmes et 22 enfants, tous victimes de tirs d'armes à feu, de détonations d'engins explosifs improvisés, ainsi que d'attaques suicides en voitures et en motos. Les gangs se sont également battus entre eux, assassinant des chefs et des membres de gangs rivaux. En juillet 2021, des civils, dont un enfant, ont été tués et blessés lorsque ces gangs armés ont bombardé l'hôpital national de Daraa, après avoir manifestement reconstitué leur arsenal d'armes lourdes.

La présence des forces spéciales britanniques dans la région indique que les groupes armés continuaient d'être formés par les Britanniques à l'utilisation d'engins explosifs improvisés dans le cadre d'opérations antigouvernementales. En mars 2020, des hélicoptères Chinook de la RAF, basés à Chypre, ont été mobilisés pour secourir un soldat SAS blessé par l'explosion d'un engin explosif improvisé "au cœur de la zone de guerre" située dans le sud de la Syrie.

J'ai rencontré Adham Alkarad, commandant de la division du génie et des missiles des FSA (1), en septembre 2018, après une visite agitée à Daraa, alors que l'encre de l'accord négocié par la Russie n'était pas encore sèche. Alkarad m'avait prise en aparté en tant que journaliste britannique, supposant que j'étais sympathique à la cause, et m'avait donc informé qu'ils ne capituleraient jamais et que, même avec des armes légères, ils poursuivraient leur violente croisade soutenue par la coalition américaine pour renverser le gouvernement syrien et anéantir les "loyalistes" s'opposant à la présence du groupe armé à Daraa.

Alkarad m'avait dit à l'époque que les manifestations allaient se poursuivre et qu'il contacterait directement la BBC et CNN pour obtenir leur couverture et leur soutien. Alkarad était le concepteur de la fusée Omar, pesant 500 kg, qui a causé d'horribles dégâts aux infrastructures civiles et aux cibles militaires pendant le règne de la terreur à Daraa. Alkarad a lui-même été assassiné par des inconnus en octobre 2020.

La BBC a admis que ses journalistes n'avaient pas respecté leurs propres normes de précision lorsqu'ils ont insinué que l'informateur de l'attaque de Douma était motivé par l'argent.

Damas a perdu patience avec l'extrémisme armé et repris le contrôle de Daraa Al Balad.

Après des mois de négociations, de siège et d'affrontements militaires entre Damas et les groupes armés de Daraa, un cessez-le-feu définitif a été conclu le 31 août (2021), la Russie jouant un rôle moins important dans le règlement. Une semaine avant la conclusion de cet accord, le roi Abdallah II de Jordanie avait rencontré le président Poutine à Moscou pour accorder la priorité à la résolution des problèmes de sécurité à Daraa.

Le 9 septembre (2021), le ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, a commenté l'accord négocié pour résoudre les tensions dans la province de Daraa. Il est intéressant que cette explication ait été donnée lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre israélien des Affaires étrangères, Yair Lapid. L'accord russe initial de 2018 avec les groupes armés avait offert à Israël des garanties que l'Iran et le Hezbollah seraient maintenus à une distance sûre des frontières israéliennes avec la Syrie.

Lavrov a effectivement annoncé que la province serait rendue aux forces légitimes de l'Armée arabe syrienne et que les militants extrémistes devraient à nouveau rendre leurs armes lourdes. Des négociations sont en cours sur la destination de retrait des groupes armés, leur maintien à Daraa étant "improbable".

Il s'agit d'un coup dur pour Israël, dont les violations continues de l'espace aérien libanais et l'agression illégale contre la Syrie n'ont pratiquement pas fait l'objet de représailles armées et ont été à peine rapportées par les médias occidentaux. Cela pourrait changer avec le retour de Damas aux commandes dans le sud du pays et le changement de pouvoir qui ouvrira presque certainement la porte à une présence militaire iranienne et du Hezbollah plus proche des frontières entre Israël et la Syrie, afin de dissuader les offensives israéliennes.

Certes, lorsque je suis entrée dans Daraa Al Balad le 12 septembre dernier, nous avons vu des drapeaux russes et syriens flotter côte à côte, mais sur le site lui-même, c'est le drapeau syrien qui occupait la première place. D'après les conversations que j'ai eues avec des civils, il était clair que la "paix" était encore brute et volatile. Des soldats syriens de la 15e division m'ont parlé des perspectives de résolution durable et se sont montrés optimistes. Une flambée entre des membres de groupes armés et des soldats syriens a été désamorcée de manière courtoise pendant notre séjour. Les enfants à qui j'ai parlé m'ont dit qu'ils étaient heureux de pouvoir enfin retourner à l'école. Il est trop tôt pour prédire l'issue de cet accord, mais il est clair qu'il n'y aura pas de compromis sur le retour de Daraa et de sa campagne environnante sous le contrôle de Damas et de l'armée syrienne tant que la paix n'aura pas été entièrement rétablie et que les relations entre l'État et les citoyens ne seront pas normalisées.

Que signifie ce changement de pouvoir pour Damas et la coalition américaine, y compris pour Israël ?

Il est important d'examiner les événements de Daraa dans le contexte des alliances et concessions géopolitiques émergentes, afin de saisir la signification de ce qui vient de se passer dans le sud de la Syrie.

Le 13 septembre dernier, le Premier ministre israélien, Naftali Bennet, s'est rendu en Égypte pour la première fois en dix ans, apparemment pour discuter des relations entre Israël et la Palestine avec le président Abdel Fatah Al-Sisi. L'Égypte s'oriente vers une normalisation de ses relations avec la Turquie, relations tendues depuis le renversement de l'homme-lige des Frères musulmans au Caire, le président Mohammed Mursi, en 2013. Le consul général égyptien à Damas a laissé entendre que la condition d'un rétablissement complet des relations bilatérales égypto-turques était le retrait de la Turquie du territoire syrien.

La concession la plus importante faite à Damas à la suite de Daraa a peut-être été faite par les États-Unis eux-mêmes. Désespérant d'éviter que le Hezbollah ne soit salué comme le champion du peuple libanais après avoir assuré l'approvisionnement en pétrole iranien via la Syrie, l'ambassadeur américain au Liban est intervenu pour lever partiellement les sanctions contre la Syrie afin de faciliter le transfert de gaz naturel et d'électricité de l'Égypte vers le Liban via des pipelines entre la Jordanie et le sud de la Syrie. Certaines parties des pipelines en Syrie ont besoin d'être réparées car elles traversent Daraa en direction de Homs, puis de Tripoli, au nord du Liban.

Cela nous informe non seulement sur la raison pour laquelle Daraa était un élément central des plans américains de vol d'énergie et de ressources en Syrie, mais cela nous montre également l'intelligence des mesures prises par Damas pour sécuriser Daraa à ce moment crucial de la partie d'échecs régionale. Les États-Unis se sont vus forcer la main par une nation qui résiste depuis dix ans à leur intervention militaire par procuration et par les alliés les plus fidèles de la Syrie au Liban.

La Jordanie tente depuis un certain temps de se libérer de ses chaînes coloniales et de normaliser ses relations commerciales avec la Syrie voisine. La percée a eu lieu en septembre 2021, lorsque la Syrie a été incluse dans une réunion quadripartite organisée par la Jordanie et comprenant le Liban et l'Égypte, afin de se concentrer sur la logistique de la fourniture de gaz et d'électricité égyptiens au Liban dépourvu d'énergie. Il s'agissait de la première visite de responsables syriens en Jordanie depuis 2011, date du début de la sale guerre menée par la CIA et le MI6 contre la Syrie.

Le coup de grâce aux agendas néocolonialistes de la coalition américaine et d'Israël/Turquie en Syrie a été donné par le sommet entre le président Assad et le président Poutine le 16 septembre dernier à Moscou. Au cours d'une session à huis clos de 90 minutes, les deux dirigeants ont discuté des priorités militaires, politiques et économiques, dont le retour de la province de Daraa sous le contrôle de l'État syrien et la potentielle libération totale et définitive d'Idlib, dans le nord-ouest, de l'occupation terroriste turque, que ce soit sous forme directe ou par procuration.

Ce sommet, ainsi que la dénonciation syro-russe de l'occupation et de l'annexion illégales du territoire syrien par la Turquie et les États-Unis, ne sont pas de bon augure pour le projet de changement de régime initié par les États membres de l'OTAN, projet ayant débouché sur un échec coûteux et lamentable depuis son lancement en 2011.

Les conséquences de la résolution de Daraa seront d'une grande portée pour Israël, la Turquie et le projet de la CIA/MI6 visant à contrôler le pôle économique central syrien au Moyen-Orient. Damas, la Russie, l'Iran et le Hezbollah ont volé la vedette à leurs ennemis, malgré la pression que subit la Syrie en raison de la guerre à multiples facettes qui lui est menée depuis dix ans. Il reste à voir comment la coalition américaine tentera de se relever de cette défaite ignominieuse et d'éviter d'admettre qu'elle a été contrainte de faire un premier pas vers la normalisation des relations avec le président Assad.


(1) FSA (Free Syrian Army) : Armée syrienne libre (ASL), faction rebelle syrienne la plus proche de l'État turc depuis le début de l'implication de ce dernier dans la "guerre civile" syrienne.

 

lundi 7 mai 2018

Владимир Великий aka Vladimir le Grand


J'ai découvert le qualificatif russe, transcrit en 'vielikiy', il y a quelques mois, lors de la visite de l'exposition consacrée, au Grand Trianon, à la commémoration du tricentenaire de la visite du Tsar Pierre le Grand (Петр Великий - pron. 'Piotr Vielikiy') à Versailles (1717).




Que dire de Vladimir Poutine, en ce jour inaugural (7 mai 2018) de son quatrième mandat comme président de la Fédération de Russie ? Sinon qu'il est, à mon humble avis - mais je suis persuadé que nous sommes quelques millliards de quidams, sur les cinq continents, à penser la même chose... -, le seul dirigeant actuel dont on puisse dire que sa présence est absolument indispensable à la bonne marche du monde.

Entre nous, imaginez un peu le monde sans Poutine : en ce moment même, le drapeau noir des marionnettes regroupées sous le sigle Daech/Isis flotterait sur Damas ; les chrétiens de Syrie, et pas seulement eux - je pense, notamment, aux Alaouites - auraient été massacrés en grande partie ou seraient sur les routes de l'exode, moyennant les torrents de larmes de crocodiles du machin onusien et de toute une clique de petits, moyens et grands criminels qui ont le cynisme pour seul et unique vademecum !

J'avais commencé par programmer l'enregistreur de mon boîtier ADSL tout neuf, et ce, après trois bonnes années de disette et de désintoxication à l'Internet... Rendez-vous compte : trois longues années sans Internet à domicile, après avoir résilié le bail avec ces enfoirés de SFR (cf. il y a là un crétin d'huissier qui persiste à m'envoyer des injonctions comminatoires pour non restitution du matériel, espérant peut-être que j'aurais égaré les justificatifs de l'envoi postal... Les cons ça ose tout, n'est-ce pas ? En tout cas, à la prochaine lettre de menace, je saisis le procureur de la République...) ! 

Trois années passées à écumer les cybercafés, comme aux temps héroïques des débuts de l'Internet. Et puis, la coupe du monde de football approchant, je me suis jeté à l'eau, le tout pour pas cher du tout : 4,99 euros mensuels (j'avais raté une offre à 1,99 euros)... Comme quoi, j'ai bien fait de patienter ! Cela dit, avec les inévitables suppléments (bouquets allemand, portugais, espagnol, africain, Mezzo, Brava, BeIn Sport et tutti quanti), je devrais bientôt approcher, voire dépasser les 50 euros mensuels. Mais bon, je suis quand même content d'avoir lâché les autres enfoirés ! 

Donc, après avoir programmé mon enregistreur sur Russia Today puis sur Rossiya 24 (par parenthèse, à l'attention de ceux, stupides et malveillants ou mal informés, qui pensent que Russia Today est la voix du Kremlin, je dois dire que depuis bientôt deux mois que j'ai installé ce nouveau boîtier ADSL, ce n'est que la deuxième ou troisième fois que Vladimir Poutine apparaît sur l'ensemble des chaînes RT, contre sept ou huit apparitions du président français : discours divers, rencontre avec Angela Merkel, voyages en France, à Bruxelles, aux Etats-Unis,  etc.) histoire de ne pas louper la cérémonie d'investiture de l'ami Vladimir, j'ai finalement décidé de surseoir à tous mes projets du jour et suis resté chez moi pour jouir du spectacle. 

Et quel spectacle !

Un seul adjectif me vient à l'esprit : SOMPTUEUX !

Franchement, la magnificence du château de Versailles n'est rien à côté de la somptuosité des salles d'apparat du Kremlin. Et dire que les communistes n'ont touché à rien, je veux dire que, contrairement à quelques crétins de révolutionnaires (français), adeptes du saccage de tout ce qui pouvait représenter l'ancien monde, Lénine, Staline et les autres ont absolument conservé les palais de l'Ancien Régime russe, même après avoir lâchement exterminé la famille Romanov !

Soit dit entre nous, il y en a de l'or au Kremlin !




Et puis, il y a eu la scénographie : d'abord, il y a cette foule... On nous annonce six mille invités, dans des salles gigantesques. Deux soldats en tenue d'apparat avancent dans l'allée, tenant, l'un la Constitution, l'autre une décoration, le tout dans un synchronisme si parfait que, face à la caméra, on n'aperçoit qu'une seule tête !

Voilà qu'une autre caméra pénêtre négligemment dans le bureau de Vladimir Poutine, qu'on voit attraper sa veste et quitter le bureau comme si de rien n'était... Suit une longue déambulation à travers couloirs et escaliers. Vladimir Poutine est du genre sportif ; donc, il évite les ascenseurs pour gravir un escalier, descendre un escalier, reprendre un autre escalier, tournant à gauche, puis à droite... Et là, tout d'un coup, on pense à la voix synthétique du GPS, qui vous dit "Tournez à droite", "Tournez à gauche"... On a beau se dire que, depuis le temps, l'ami Vladimir doit s'y retrouver, on n'en pense pas moins qu'il y aurait de quoi s'égarer dans ce dédale ! 

Quatre minutes, montre en main : le temps mis par Poutine pour sortir de son bureau et rejoindre sa limousine, autant dire qu'à la vitesse de 6 km/heure, à peu près, ça doit nous faire un bon 400 mètres à l'intérieur du palais, que Poutine n'a  pas dû traverser dans toute sa longueur ! On me dira que ça tourne tantôt à droite, tantôt à gauche, en montées et en descentes... Mais quand même. C'est grand, le Kremlin !

SOMPTUOSITÉ et GRANDEUR, voilà les deux mots-clés qui pourraient caractériser cette cérémonie de prestation de serment du président russe.

Alors, forcément, je me suis amusé à réaliser quelques captures d'écrans et, comme ils disent sur Youtube : Enjoy!




































































By the way, pour évoquer un sujet qui m'importe tout particulièrement, j'observe que, ces derniers temps, l'Union Africaine a conclu de grands accords de partenariat avec l'Inde, le Japon, sans oublier la Chine. Alors, cher Vladimir, qu'attend donc la Russie pour remettre les pieds en terre africaine ? Ça ne se fera pas nécessairement sous la forme de bases militaires (cf. il n'y a pas un seul soldat japonais basé en Afrique, ce qui n'a jamais empêché Toyota de se tailler la part du lion sur les pistes du continent !). 



Pour ma part, j'ai entamé une étude sérieuse de la langue, en souvenir de ce grand Russe, prénommé Alexandre, comme Dumas, et au teint cuivré, comme Dumas, avec lequel il partageait les mêmes origines africaines...

Les non initiés se grattent la tête en donnant leur langue au chat... Les Russes, eux, savent parfaitement à qui je pense : à ce poète génial mort beaucoup trop tôt : Александр Пушкин.

Je remercie au passage les visiteurs russes de ce blog, de plus en plus nombreux, ce qui m'intrigue tout de même un peu. Sachez, en tout cas, chers amis russes, que vous êtes un grand pays, un grand peuple, et avez en Poutine un grand dirigeant, le seul actuel, assurément, dont on puisse dire qu'il est absolument indispensable à la bonne marche des affaires du monde.



Post scriptum : Tiens donc ! (1)  (2)  (3)  (4)

Autre chose ? Comment oublier la fabuleuse Bayadère de Noureev (entre autres endroits) à l'opéra de Paris ? Ou encore le mythique couple de patineurs formé par Natalia Bestemianova et Andreï Bukin, parmi un paquet d'autres artistes si talentueux (patinage artistique, piano, violon, direction d'orchestre, opéra, ballet, jeu d'échecs, cirque...) ?

Je me rappellerai toujours ce mot de l'écrivain français Dominique Fernandez : "Vous savez quoi ? Les Russes vont au théâtre ou à l'opéra comme nous on va au cinéma !".