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lundi 20 août 2012

Tripoli, Libye, 20 août 2011. Silence radio sur un anniversaire déshonorant


20 août 2012. 

Comme une impression étrange, quasiment la même impression ressentie un an plus tôt, jour pour jour.

Du coup, je suis allé voir sur certains sites, et là, même sensation bizarre.





Même sensation bizarre, en effet, de voir que l'événement tant attendu ne s'était pas produit.

Mais quel événement ?, allez-vous me demander.

Quel événement ? Mais l'anniversaire, pardi !

Mais quel anniversaire ?

Je vois que vous avez perdu la mémoire, à l'instar de nos grands journalistes, ou devrais-je dire "journaleux" ?

Le 20 août 2012 est bien le premier anniversaire de la (soi-disant) chute de Tripoli, en Libye, non ?

Ne me dites pas que vous aussi êtes devenu(e)s amnésiques !

20 août 2011, j'allume mon téléviseur sur Al Jazeera, lorsque je tombe sur les images qui suivent. Tripoli serait en train de tomber aux mains des "révolutionnaires". Images tremblantes et de mauvaise qualité, sans le moindre son. Et là, je m'interroge : "ils n'avaient donc pas les moyens d'envoyer des reporters sur place ?". Et puis, plus je regarde ces images, et plus j'ai comme une impression vraiment bizarre. Je tente de lancer l'enregistreur de ma box ; il ne se lance pas. Par chance, j'ai un caméscope numérique tout neuf, que je vais utiliser, pour la toute première fois, en filmant l'écran du téléviseur. Et l'impression de bizarrerie ne se dissipant pas, je passe sur d'autres chaînes : Skynews, CNN... Ci-dessous quelques captures d'écran sur un événement qui marquera l'histoire de la presse pour très  longtemps.

















Les images étaient fausses. C'est notamment grâce au Réseau Voltaire que j'en ai eu la confirmation. Et du coup, j'ai compris les raisons de mon malaise persistant devant ce montage vidéo dont même Josef Goebbels n'aurait pas osé rêver ! Il faut dire que, pour des images censées être filmées en direct, avec un téléphone portable, il y avait des redondances, avec des séquences revenant en boucle, comme celle du portrait de Kadhafi piétiné par la foule (cf. image n°5 ci-dessus), qui a dû être diffusée une vingtaine de fois en une demi-heure, ce qui ne collait pas du tout avec l'hypothèse de l'évènement filmé "live" par un téléphone portable ! Tout cela sonnait faux ; d'où mon réflexe de me saisir de mon caméscope.

Un des plus gros bidonnages de l'histoire de la presse.



Vous la reconnaissez ? Je suppose que cette fausse journaliste officie toujours sur CNN ? Parce que, depuis le 20 août 2011, je n'ai plus jamais regardé ne serait-ce qu'une minute cette chaîne ainsi que les autres faussaires du câble et du satelitte : Aljazeera, Skynews, France24 and Co. La fausse journaliste qui officiait, ce soir-là, sur CNN, s'appelle Hala Gorani, une des stars de la chaîne. Et compte tenu de sa brillante performance pour nous décrire la prise de Tripoli, mise en scène depuis des studios de cinéma à Doha, Qatar, cette dame a certainement dû prendre du galon !

Pauvre madame Gorani, qui va devoir passer le restant de ses jours à se regarder dans une glace, avec la furieuse envie de vomir !

Le résultat des courses ? 

Tripoli, août 2011 : une victoire sans vainqueurs !

Voilà les harkis libyens dans l'incapacité de célébrer leur "victoire", une "victoire" que nos  "révolutionnaires" ne sont pas près de célébrer faute d'images d'archives vantant leur héroïsme, tout simplement parce que la "chute de Tripoli" n'a jamais existé pour de vrai ! Non mais vous avez vu ça ? C'est comme si, en août 1944, De Gaulle n'avait jamais descendu les Champs-Élysées et s'il n'avait jamais tenu le fameux discours du balcon de l'Hôtel de Ville ; vous savez ?, "Paris martyrisée, Paris outragée..., mais Paris libérée..." !


Quand on vous dit que De Gaulle était un grand communiquant - lui qui n'a joué aucun rôle dans la libération de Paris, mais qui n'avait pas son pareil dès qu'il s'agissait de tirer la couverture à lui ! (1) -, rien à voir avec ces guignols de harkis libyens,  qui se sont donné tout ce mal pour des retombées historiques nulles !

Rien à voir non plus avec toute cette clique de journaleux internationaux, dont le silence radio d'aujourd'hui, un an pile après leurs incantations depuis Tripoli, en dit long sur leur humiliation et leur déshonneur.



(1) De Gaulle arrive en France bien après la bataille, mais il ne perd pas de temps pour se fabriquer sa petite légende et s'illustrer comme "chef de la France libérée", comme sur le cliché ci-dessus. Les vrais libérateurs de Paris en sont encore à traquer le "boche" hors du territoire que Môssieu De Gaulle parade déjà sur les Champs. Ces vrais libérateurs sont : 1. les troupes alliées et, pour citer des personnalités françaises, 2. le chef de la 2ème D.B., le général Leclerc de Hautecloque, 3. le chef des FFI, le colonel Henri Rol-Tanguy.






samedi 8 octobre 2011

Libye : quand les émules de Goebbels se prennent pour des journalistes. L'exemple de l'AFP

Lu dans liberation.fr (je n'achète plus aucun journal, pas même après la mort de Steve Jobs sauf occasion rarissime !), un papier signé AFP (tiens Monsieur Mathieu est en vacances ?, pour ceux qui ont lu ma précédente analyse sur un papier de Libération, quotidien français) cité in extenso.

Ceux qui ont déjà lu mes précédentes analyses de texte savent désormais comment procéder pour lire un article de presse entre les lignes. Cette fois, c'est vous qui allez analyser le texte. Je me suis contenté (!) de mettre quelques passages en exergue, mais vous n'êtes nullement obligé(e)s d'en tenir compte (!). Juste une chose, tout de même : qui rédige l'article et à partir de quelles sources ? Reste la question de la justification de la campagne de Libye : qui se résume en trois sigles : ONU, OTAN, 1973.

Et maintenant, c'est à vous.


SYRTE (Libye) (AFP) - Les forces du nouveau régime libyen ont progressé samedi dans Syrte au prix de combats féroces et de lourdes pertes, resserrant inexorablement l'étau autour des derniers partisans du régime déchu.

"Les dernières batailles sont toujours les plus terribles", a estimé le président du Conseil national de transition (CNT, ex-rébellion), Moustapha Abdeljalil, qui a reconnu que les combats à Syrte, à 360 kilomètres à l'est de la capitale libyenne, étaient "féroces".

"Nos combattants, encore aujourd'hui, ont affaire à des tireurs embusqués postés sur des points hauts à Syrte", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Tripoli avec les ministres de la Défense italien et britannique.

C'est à la chute de l'ensemble de la région de Syrte, théâtre de combats violents depuis le 15 septembre, que le CNT compte proclamer la "libération" du pays. Outre Syrte, seul le bastion assiégé de Bani Walid au sud-est de Tripoli résiste encore.

En deux jours, les combats à Syrte ont fait 18 morts et près de 300 blessés dans les rangs des pro-CNT, selon Hassan Umran, médecin dans un hôpital de campagne à 50 km de la ville côtière où les forces du CNT ont lancé une "grosse opération" pour tenter de venir à bout de la résistance de leurs adversaires.

Elles ont progressé dans le centre-ville et autour de plusieurs zones stratégiques où les hommes restés fidèles au leader déchu Mouammar Kadhafi se sont retranchés.

Les pro-CNT sont parvenus à prendre le contrôle d'un important axe routier reliant le centre-ville au Centre de conférences Ouagadougou et à l'université, plus au sud. Ce Centre, vaste rectangle de béton en forme de blockhaus où se tenaient des sommets africains, et l'université sont des objectifs importants et font l'objet depuis des jours d'âpres combats de rue et à l'arme lourde.

"Nous nous sommes emparés de l'avenue. Nous contrôlons toute la route", a affirmé à un journaliste de l'AFP Naji Mismari, commandant CNT dont les hommes se trouvent désormais à moins d'un 1 km du Centre de conférences.

"Il y a des morts partout dans les maisons, nous avons libéré 17 familles coincées par les combats", a-t-il ajouté.

Plusieurs bâtiments autour du Centre sont également passés sous contrôle des ex-rebelles, a indiqué depuis Misrata le conseil militaire du CNT, parmi lesquels un vaste complexe de 700 logements en construction, d'où opéraient de nombreux tireurs embusqués pour ralentir la progression des anti-Kadhafi.

"Les snipers se trouvent désormais dans des bâtiments en hauteur, plus loin à l'intérieur de la ville", a déclaré un combattant pro-CNT au milieu des villas de luxe dévastées et criblées de balles.

La veille, les forces du CNT ont lancé une vaste offensive coordonnée depuis l'ouest, le sud et l'est, pour acculer les forces pro-Kadhafi vers la mer, avec le soutien aérien de l'Otan.

Mais à mesure que l'étau se resserre, les tirs fratricides augmentent. A plusieurs reprises vendredi, des combattants ont reçu l'ordre d'arrêter de tirer car ils touchaient d'autres pro-CNT quelques kilomètres plus loin.

Sur le plan humanitaire, la situation des civils reste critique. Selon la Croix-Rouge internationale, "plusieurs milliers de civils sont toujours bloqués dans Syrte" et seuls quelques médecins sont présents à l'hôpital Ibn Sina, le principal de la ville, pour soigner les blessés.

"En raison des combats, la plupart des patients ont été déplacés vers les couloirs et l'hôpital est plein de civils, dont de nombreuses femmes avec des enfants en bas âge", a déclaré Cordula Wolfisberg, médecin de la Croix-Rouge qui a pu pénétrer dans l'hôpital jeudi.

Plus au sud, à Bani Walid, vaste oasis au relief accidenté à 170 kilomètres au sud-est de Tripoli, les pro-Kadhafi opposaient eux aussi une résistance opiniâtre, que les pro-CNT tentaient à nouveau de contourner en négociant avec les tribus de la ville.

"Nous avons demandé une réunion afin de pouvoir entrer à Bani Walid sans combat, mais s'il n'y a pas d'accord, nous n'aurons d'autre choix que d'attaquer", a déclaré un commandant sur le front. Des milliers d'habitants ont fui Bani Walid depuis plusieurs semaines et l'exode se poursuit.

© 2011 AFP


Autre lecture (lemonde.fr) :

Syrte (Libye), envoyée spéciale - Soutenus par des tirs d'artillerie lourde et les bombardiers de l'OTAN, les brigades révolutionnaires libyennes sont maintenant engagées dans des combats urbains dont l'intensité peut se mesurer au nombre de cartouches de tous calibres qui recouvrent le sol. Reprenant à leur compte les paroles, devenues légendaires, d'un des derniers discours de Mouammar Kadhafi, les pick-up chargés de civils-soldats ont entrepris, mardi 5 octobre, de traquer l'ennemi zenga zenga, "ruelle après ruelle", dar dar, "maison après maison"...


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lundi 26 septembre 2011

Quand la presse "ancienne manière" se déshonore en Libye : l'exemple du petit quotidien français "Libération"

Dans la rubrique "Et si Goebbels et MacLuhan avaient connu l'Internet ?"


À propos des quatre âges des média (un médium, des média):

  • 1er âge : radio trottoir, le tam-tam africain et le téléphone arabe ;
  • 2ème âge : la presse écrite, née en Europe grâce à Gutenberg et popularisée au 19ème siècle ;
  • 3ème âge : radio et télévision, nées au 20ème siècle ;
  • 4ème âge : le médium par excellence du 21ème siècle : l'Internet et l'avènement de la démocratie directe.

Pour l'essentiel, presse écrite, radio et télévision sont donc de vieux média inventés au cours des siècles derniers ; c'est dire le retard à l'allumage face à un outil aussi performant que l'Internet, notamment en matière de propagande.

Prenez ce petit quotidien français qu'est Libération, créé sous l'égide de Jean-Paul Sartre (pauvre Sartre !) et souvent mis sous perfusion financière. Combien d'acheteurs quotidiens ? Je doute qu'ils atteignent les 300.000 ! 

Mais il faut croire que Libération a décidé de perdre les derniers lecteurs qui lui restaient !

Pour ma part, je me suis offert un exemplaire de ce journal, le premier que j'achète en près de six mois (!) - moi qui n'achète quasiment plus aucun journal ! -, par pure curiosité, et j'y ai déniché ce papier sur Sebha, signé Luc Mathieu. Il y est question  - comme dans 98 % de ce qu'on appelle, stupidemement et à tort, la presse "main stream", dès lors qu'elle n'a plus rien de "main" - d'une victoire des rebelles, je veux dire des "révolutionnaires" du CNT.

Ai-je besoin de vous dire que j'ai trouvé cet article affligeant,  stupide et mensonger, comme rédigé par un émule de Goebbels ? Et pour vous en convaincre, j'ai choisi d'en faire une petite analyse, comme on le faisait autrefois à l'école. Les chiffres entre parenthèses sont de mon fait et appellent des commentaires, que je livrerai plus tard.

Ce papier aurait pu être rédigé par des officiers traitants chargés de la propagande près de l'OTAN. Mais peut-être l'a-t-il été effectivement, Luc Mathieu n'étant que le pseudonyme d'un agent des services spéciaux...! À titre de comparaison, je livre ci-dessous une traduction de la situation à Sebha telle que rapportée par une source installée en Libye.

Donc, commentaires à suivre... À titre préliminaire, je vous invite à bien lire le texte de monsieur Mathieu, et à dénombrer les occurrences du mot "OTAN" (Organisation 'militaire' du Traité de l'Atlantique Nord)!


Sebha, prise précieuse pour la rébellion

LIBYE Cette conquête (1) dans le sud du pays libère des forces pour arracher les derniers bastions kadhafistes (2).

La bataille de Sebha aura finalement duré moins d'une semaine (3). Alors que les rebelles ne parviennent toujours pas à prendre les bastions kadhafistes de Bani Walid et de Syrte, ils se sont emparés hier (4), sans difficulté, de la grande ville du sud libyen, à 700 kilomètres de la capitale Tripoli. "Nous contrôlons la totalité de Sebha. Tout le monde, y compris ceux qui supportaient Kadhafi, a rejoint la révolution", a déclaré Abdelmajid Seif Ennasr, représentant du Conseil national de transition (CNT) (5). Selon lui, seuls "quelques individus, ici et là, refusent de se rendre. Les révolutionnaires (6) tiennent désormais le centre ville (7), après s'être emparés, mardi, de l'aéroport et de la principale caserne de la région. D'après Mohamed Wardugu (8), porte-parole des forces rebelles à Sebha, 150 soldats loyalistes ont été capturés. Environ 300 mercenaires auraient réussi à s'enfuir.

Refuge. Cette victoire (9) revêt avant tout un intérêt stratégique : perdue au milieu du désert (10), la ville est le principal point de passage pour accéder aux zones frontalières du Niger. C'est par là que, dernièrement, sont passés les dignitaires du régime, dont Saadi, l'un des fils de Muammar al-Kadhafi, pour rejoindre Niamey, la capitale nigérienne.

Ville symbolique du pouvoir libyen - Kadhafi y avait lancé en 1977 la Jamahiriya, l'"état (11) des masses"-, Sebha aurait aussi servi de refuge pour des responsables chassés de la capitale. "Nous avons des informations sûres selon lesquelles Abdallah al-Senoussi [ancien chef des services secrets, aujourd'hui visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale, ndlr] se cache dans la région. Il y a organisé très récemment des funérailles pour sa mère", expliquait, il y a une semaine à Tripoli, le "colonel" Bashir el-Hadi Awidat, chef de la katiba ("brigade") de Sebha. Des sources rebelles affirment aussi que Kadhafi se trouverait dans les zones désertiques au sud de la ville. Sur le plan économique, la prise de Sebha donne aux rebelles (12) le contrôle de larges champs pétrolifères (représentant 15 % des réserves libyennes) et d'importantes nappes phréatiques permettant de sécuriser l'approvisionnement en eau du pays.

Snipers. Surtout, au niveau militaire, les révolutionnaires peuvent désormais concentrer leurs forces sur les deux derniers principaux bastions kadhafistes (13). Bani Walid, à 180 kilomètres au sud de Tripoli, continuait, hier, de résister. Les rebelles y restent désorganisés, les combattants originaires de la ville réclamant de mener seuls les assauts tandis que le CNT tente une solution négociée. Syrte, où des snipers bloquent les tentatives d'avancée, à 450 kilomètres de la capitale, résiste également toujours aux (14) révolutionnaires. Au moins 45 combattants y ont été tués et plus de 200 blessés depuis jeudi dernier.

LUC MATHIEU



Sebha, telle que décrite sur le site leonorenlibia (26 septembre 2011)

Actuellement, Sabha est devenue une ville fantôme car quand l’OTAN a commencé à lancer des missiles sur la ville, suivis par les hélicoptères, la plupart des gens sont partis vers d'autres lieux où ils avaient de la famille et où ils pouvaient se réfugier. En ce moment, il n’y a à Sabha ni femmes ni enfants.

Les rebelles armés venus de Tripoli et du Nord sont arrivés à Sabha protégés par les bombardements de l'Otan, mais la plupart sont déjà retournés à Tripoli et ils ont déclaré ne plus vouloir redescendre dans le sud.

On voit des véhicules incendiés, des cadavres. Mais maintenant, dans la journée, les choses sont apparemment calmes ; quelques magasins sont ouverts, avec certains aliments de base comme le lait, l'eau en bouteille, du savon. 

On voit beaucoup de drapeaux tricolores dans certains secteurs et des drapeaux verts dans d'autres.

L'OTAN a bombardé toutes les entreprises et usines de Sebha, tous les édifices gouvernementaux, les universités et les collèges, par exemple l’usine de plastique ou le grand garage automobile.

Ils ont bombardé des zones d’habitation. Ces zones deviennent très dangereuses et du coup, les gens les désertent.

Ils ont tout volé, même le matériel de l’entreprise Caterpillar. Ils sont allés jusqu’à dérober les choses les plus étonnantes comme le camion des pompiers dont ils ont refait la peinture et sont partis avec. 

Ils entrent dans les hôtels  et volent et détruisent tout à l'intérieur.

Ils sont entrés dans la demeure du leader libyen et de sa famille et l’ont vidée.

Le gouvernement a installé des fermes sur des terres arrachées au désert où l’on produit des légumes et de la viande que la population peut se procurer à un prix modique. Ils sont entrés dans les fermes du gouvernement et ont dérobé des véhicules, des machines, des pompes à eau. Même les animaux ont été tués et ils ont vendu la viande aux habitants.

Ils ont volé des appareils d’arrosage particulièrement sophitiqués et comme preuve de leur perversion extrême, ils ont incendié les semences destinées à l'agriculture. 

Ils sont entrés dans le bureau des passeports et ont brûlé toutes les archives au point que l’on ne pourrait pas dire aujourd’hui qui est libyen ou non.

Ils ont mis le feu aux bureaux de la police où l’on archivait les cartes grises de manière à ce qu’il n’y ait aucune trace de la propriété des véhicules volés.

On avait entrepris de construire à Sabha un nouveau quartier destiné aux grandes entreprises et à leurs machines et productions, comme les toilettes, les planchers, les robinets et ainsi de suite. Il y avait tout particulièrement une société indienne qui avait entrepris la construction de 6000 maisons qu’elle avait presque terminées. Du matériel avait été entreposé dans des réserves et tout a été volé.

Ils ont mis en place une mafia du vol. C'est une mafia soutenue par quelques traîtres de Sabha même.

Toutes ces informations, directement fournies par des témoins oculaires, nous laissent à penser qu'il y a un plan clair visant à la destruction totale du pays.

Depuis les airs, l’organisation armée qu’est l’OTAN bombarde tous les bâtiments qui peuvent être des usines, des antennes de communication, des postes de haute tension et ainsi de suite. Et au sol, ils volent, tuent et détruisent.

S'il y avait un seul moyen de communication pour témoigner de la vérité sur ce qui se passe ici, le monde saurait qu’on est en train de dévaster un pays et d’y réaliser un véritable génocide.

Les rebelles arrivent dans les villes et tandis qu'ils volent, tuent et que les bombes détruisent, ils s’en vont en disant aux gens qu'ils leur apportent la liberté, qu’ils leur donneront beaucoup d'argent, qu'il y aura de la liberté pour la presse et ainsi de suite. Et pendant qu’ils racontent cela, ils tuent, coupent tous les moyens de communication pour que les gens ne puissent pas témoigner ni communiquer entre eux. Inutile d’évoquer la moindre contradiction entre les paroles et les actes. Les Libyens voient bien ce qui se passe et ont comme exemple la ville de Benghazi qui, depuis des mois, s’est transformée en ville fantôme.

Ils parlent de liberté mais ne font que tuer, menacer ou enfermer.

Ils parlent de démocratie et volent, tuent tous ceux qui soutiennent le gouvernement de Libye. Où est le respect pour les idées et pour l'opposition ? 


Commentaires : entre nous, la simple juxtaposition des papiers de Luc Mathieu et de Leonor se passe presque de commentaires, non ? Et comme avec la presse écrite, nous avons affaire à un médium plutôt lourdingue, et gageons que M. Mathieu aurait le plus grand mal à ré-écrire le même papier deux jours plus tard quand on sait que les tribus touareg sont en train de s'organiser à partir de tout le Sahara (Mali, Niger, Algérie, etc.) pour prêter main forte aux frères libyens. Ce qui va justifier les observations qui suivent :

(01) cette conquête : quelle conquête ? Les harkis de Benghazi ont-il seulement conquis une seule ville en Libye ? 

(02) les derniers bastions kadhafistes : visiblement, notre écrivailleur aimerait nous faire croire que le CNT contrôlerait l'ensemble du territoire libyen, un territoire grand comme trois fois l'Afghanistan, alors que les Américains et leurs supplétifs en Afghanistan ont le plus grand mal à venir à bout des Talibans ! Vous n'êtes pas morts de rire en lisant de telles conneries ?

(03) la bataille de Sebha aura finalement duré moins d'une semaine : un journaliste honnête aurait précisé que les bombardements de la coalition des envahisseurs ont duré autour d'une semaine !

(04) ils se sont emparés hier, sans difficulté : sans commentaires !

(05) Nous contrôlons la totalité de Sebha : juste risible ! Vous aurez quand même remarqué que l'essentiel de l'information provient des harkis du CNT, dont le "journaliste" se contente d'être le porte-parole !

(06) les révolutionnaires : ah ! Ce serait donc une "révolution" !

(07) tiennent désormais le centre ville : comme à l'item (05) : ce sont eux qui le disent ! Mais voyez ce même item 05, où il est question du contrôle de la totalité de la ville !

(08) d'après Mohamed Wardugu, porte-parole des forces rebelles à Sebha, 150 soldats loyalistes (…) capturés... Le journaliste porte-parole du CNT n'a visiblement pas cherché à vérifier que des soldats "loyalistes" aient bien été faits prisonniers, et non pas simplement exécutés. M. Mathieu n'est pas curieux, à moins qu'il ait écrit son papier sans aller sur place !

(09) cette victoire revêt avant tout un intérêt stratégique. Pour la "victoire", nous savons qu'il n'en est rien. Quant à la stratégie, voyez l'item suivant.

(10) perdue au milieu du désert : justement, étrange stratégie de la coalition occidentale que d'amener ses harkis ici, si loin de leurs bases, sans ravitaillement ni soutien logistique, en pleine terre bédouine, où les tribus du coin n'auraient aucun mal à les encercler. Rappelons que les harkis de Benghazi sont des citadins, pas des gens du désert.

(11) la Jamahiriya, l'"état des masses" : il semble bien qu'il eût fallu écrire ici : État et non pas état !

(12) la prise de Sebha donne aux rebelles le contrôle de larges champs pétrolifères… d'importantes nappes phréatiques : la prise de Sebha... Ça se passe presque de commentaires ! Quant aux champs pétrolifères et aux nappes phréatiques, tout le monde sait qu'ils se trouvent en terres tribales, ce que M. Mathieu ne doit pas trop bien comprendre.

(13) les deux derniers principaux bastions kadhafistes : ça s'appelle une redondance (voir item 02) ; autant dire qu'on tourne en rond !

(14) résiste également toujours aux révolutionnaires : revoilà la dénomination "révolutionnaires", alors même qu'à l'item 12, ce ne sont que des rebelles. Mais dites donc, on pensait que le CNT était désormais le pouvoir légal en Libye. Alors, rebelles contre qui ?

Question : vous pariez combien que ce mauvais papier, signé Luc Mathieu, n'a pas été rédigé par un journaliste, mais par un vulgaire écrivailleur préposé à la fabrication de fausses informations auprès des services de la propagande de l'ONU-OTAN ?

Autre chose...

Source : leonorenlibia

mardi 6 septembre 2011

All what they have got: Africa behind Libya. Africa behind Gaddafi. Quand le peuple africain prend fait et cause pour la Libye et pour Gaddafi

Vous connaissez la nouvelle ? Quelque chose est en train de bouger en Afrique. You know what? Something is moving on in Africa...

Maybe they will manage to control Libya, a land of hardly six million people, but at the same time, they are going to lose a continent of about one billion people.

Peut-être réussiront-il à imposer leur loi à à peine six millions de Libyens, mais ce sera au prix de leur éviction d'un continent d'un milliard d'habitants.

Car la vraie guerre ne fait que commencer, et celle-là, ils vont la perdre !

The African new generation is surely not made of the same material as the old one, which was educated to obey: yo mista, no mista...

The coming text should be a milestone: Africa uniting against the US-NATO mafia...

Ce qui suit passera probablement demain pour un texte fondateur marquant la fin de quelque chose et le commencement d'une nouvelle ère.

Il semble que les criminels abrutis qui s'en sont pris à la Libye aient sous-estimé la puissance de l'Internet.

Source :

(...) Obama’s Klu Klux Klan; Al Qaeda

The US, UK, and France, are capitalist plutocracies (ruled by a few rich). The US is a settler colonial state on the stolen land of the indigenous people which denied Africans, Indigenous People, Women, and landless white indentured servants and settlers, the right to vote for hundreds of years. Today in America an electoral college of imminent private citizens votes for the president, not the people!!! The US President sends its settler colonial citizens to die in wars throughout the world against the will of its citizens; today the US is fighting four wars.

Britain is ruled by a Queen with no constitution and an unelected House of Lords. Therefore their crusade for democracy contrasts with their own dictatorial practice. Britain calls those rebelling against police terrorism in Britain criminals while calling Al Qaeda in Libya pro democracy forces.

France’s Constitutional Council swears in the President of France, but when the same type of Constitutional Council swore in Laurent Gbagbo in Cote D’Ivoire, France used its military to bomb the Presidential Palace and sent French commandos to capture the Ivorian Head of State and humiliate him and his wife who are currently in captivity today.

This hypocritical behavior demonstrates how the US/NATO can finance, arm, train, provide military air cover for Al Qaeda terrorist. They put a NTC mask on Al Qaeda and instruct nations of the world to recognize it as the Libyan government, imposing it with billions of dollars in bombs while fighting Al Qaeda in Afghanistan. Yes!!!!! The National Transitional Council is Al Qaeda!!!!! They are the CIA trained terrorist organization of Osama Bin Laden. They were initially the Libyan Islamic Fighting Group (LIFG) and merged with Al Qaeda in 2007. This terrorist organization is anti-Black!!!! Obama, the US President with a Black African father from Kenya and a Black wife and children is sponsoring a Klu Klux Klan, Apartheid, movement in Libya to murder Black people because of the color of their skin. In fact, if the Al Qaeda terrorist saw Obama, his, wife, or his family in Libya and didn’t know who they were, they would be lynched, raped, and tortured. White Supremacy has massaged Obama’s head like a baby and now he has the mind of a white supremacist with the body of an African. Al Qaeda is Obama’s personal Klu Klux Klan. This means Africans in America and Africans throughout the world must organize to defend themselves because like Malcolm X said, “[the house slave] identified himself with his master more than the master identifies with himself” and “if the masters house caught on fire, the house slave would fight harder to put the fire [capitalist crisis] out than the master.” Obama is a 21st century House Slave leading an imperialist and white supremacist invasion of Africa and using an apartheid Klu Klux Klan CIA trained Al Qaeda movement to commit genocide by bombing women, children and babies, and specifically targeting Black Africans for enslavement and genocide. The African masses must act now! United Africa is invincible!