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mercredi 12 octobre 2016

Marine Le Pen et le "plafond de verre". Épisode 1

Comme un serpent de mer

Pour commencer, je me dois de signaler à tous les visiteurs de ce blog ne vivant pas en France - la majorité, en fait - que le climat politique de ce pays est des plus moroses, avec une classe politique singulièrement discréditée, un président sortant qui a fini de désespérer les plus coriaces de ses admirateurs, avec son prédécesseur, qui s'accroche désespérément à la lubie de revenir aux affaires, dans l'espoir, croit-il, que cinq années d'immunité le préservent du zèle des juges attachés à ses basques, et avec une escouade d'anciens collaborateurs, dressés, telle la muraille de Chine, en travers de l'obsession du susnommé de revenir aux affaires.

Par parenthèse, moi, qui ai écrit ici, ou pas très loin d'ici, tout le mal que je pensais de Nicolas Sarkozy, "l'agité du bocal", candidat à la présidence de la République  (2006-2007), qui ai écrit, ici même, tout le mal que m'inspirait François Hollande, cet "apparatchik terne et gris", candidat à la présidence de la République (2011-2012), vous me voyez presque plié en deux de rire, en voyant tous ces grands esprits, politologues et autres politocrates, dans les faits, de vulgaires commentateurs de sondages, s'en venir s'épancher de dépit et de désespoir devant l'incompétence, voire la nullité des mêmes politicards qu'ils couvraient d'éloges il n'y a pas si longtemps.

Il est vrai que les sondages sont passés par là.

Et voilà que nos bons politocrates nous assènent, tous les quatre matins - sondages obligeant, bien évidemment ! - que Marine Le Pen était confrontée à un plafond de verre qui allait irrémédiablement entraver sa marche vers la présidence de la République.

Citation :

L'actualité la plus terrible, avec son lot de colères, de peurs et de haines, la porte certes vers le haut, mais Marine Le Pen peine plus que jamais à démontrer qu'elle s'est hissée au niveau de ses ambitions: comme si elle avait atteint son plafond de verre personnel.  (Source)

Le problème, avec les politocrates, c'est qu'ils ne travaillent pas beaucoup, se contentant de sentir d'où vient le vent des sondages.

En ce qui me concerne, et au risque de faire de la peine à nos spécialistes de la paraphrase de sondages, j'affirme le plus tranquillement du monde que cette prétendue théorie du plafond de verre n'est que foutaise, dès lors que je suis convaincu que le plafond en question, Le Pen et ses acolytes se le fabriquent, pour une grande part, eux-mêmes.

J'analysais, il y a peu, ce que j'ai appelé "le syndrome de la laisse sur le cou du chien". Il se trouve que c'est, selon moi, un élément constitutif dudit "plafond de verre".

Sinon, comment expliquer autrement l'échec cuisant d'une Marion Maréchal-Le-Pen à la présidence de la région PACA, elle qui a échoué à moins de dix points de la majorité absolue des suffrages exprimés, dès le premier tour, et alors même qu'il y avait plus de 48 % d'abstentionnistes ?

Le fait est que Maréchal-Le-Pen a multiplié les déclarations agressives envers des populations dont la religion aurait été jugée subalterne (c'est moi qui résume) par rapport au christianisme, référence civilisationnelle absolue, à en croire l'élue du Vaucluse, oubliant : 1) les millénaires de culture animiste et païenne héritée des Celtes, Alamans, Romains, Vikings et autres ; 2) le fait que le christianisme, l'islam, et leur devancier : le judaïsme sont, tous les trois, originaires de la même sphère géographique, à savoir l'Asie mineure ! En clair, le christianisme n'est en rien plus européen que l'islam !

Sans oublier sa sortie plus que hasardeuse contre le Planning Familial !

Du coup, qui peut s'étonner de voir tant de populations vilipendées par Maréchal-Le-Pen se détourner d'elle lors des dernières élections régionales ?

C'est à se demander si d'aucuns, au Front National, ne font pas tout pour inciter tant d'électeurs à se réfugier dans l'abstention, voire à se laisser embarquer dans la logique du fameux "front républicain anti-FN" tant apprécié par les représentants de l'UMPS.

Et après, on nous parlera de plafond de verre ? En tout cas, si ce n'est pas du masochisme, ça y ressemble bigrement.

Et dire qu'il suffirait aux uns et aux autres de retirer symboliquement la laisse qu'ils portent autour du cou, et qui suscite en eux tant de réflexes pavloviens ! 

Prenons l'exemple de la fameuse mouvance dite des "identitaires", qui s'est récemment illustrée par l'ouverture d'un estaminet, à Lille.

J'ai cru comprendre que certains de ces jeunes gens adhéraient à la thèse selon laquelle "on ne pouvait pas être français sans être blanc, sauf exception...".

Et moi de m'interroger : ces gens savent-ils seulement qu'il va y avoir d'importantes élections l'année prochaine, et que, pour se faire élire présidente de la République, Marine Le Pen avait impérativement besoin de convaincre au moins 50 % des électeurs/trices plus un(e) ?

Question : à part la bêtise, voire la simple envie de nuire à Marine Le Pen et au Front National, qu'est-ce qui peut bien motiver l'agitation récente de cette mouvance identitaire, qu'on dit proche de l'extrême-droite ?

Mais j'entends d'ici l'objection des politocrates : "mais vous voyez bien que ledit "plafond de verre" existe bel et bien, et qu'un mouvement visiblement allergique à une grande partie des électeurs ne peut espérer regrouper plus de 50 % des voix !"

Le fait est que je n'ai jamais entendu Marine Le Pen affirmer quelque dédain que ce soit à l'égard d'électeurs et d'électrices qui ne seraient pas de la bonne couleur ni de la bonne mouvance.

"Mais alors", va-t-on me rétorquer, "comment interpréter l'attitude de tant d'élus (locaux) du FN ou assimilés, manifestant un ostracisme à peine dissimulé à l'égard des populations issues de l'immigration, voire musulmanes ?"

Je l'explique par le syndrome - stupide ! - déjà évoqué de "la laisse sur le cou du chien", et par le fait qu'on peut être maire d'une ville, conseiller départemental ou régional, à la faveur d'une triangulaire, soit avec une majorité relative. Les choses prennent une tout autre tournure lors d'une élection présidentielle, notamment dans la perspective d'un second tour.

Et c'est là qu'une responsabilité toute particulière repose sur les épaules de Marine Le Pen, qui s'est appliquée, ces derniers temps, à tenter de "dédiaboliser" l'image du FN à coups d'anathèmes contre Jean-Marie Le Pen et d'autres, la dédiabolisation en question semblant faire chou blanc, peut-être parce que Marine Le Pen s'y prend mal.

Car si l'éviction de Jean-Marie Le Pen avait pour but d'offrir au FN un visage rajeuni et modernisé, les effets ne s'en font nullement sentir, en tout cas, pas à travers les dernières élections, départementales et régionales ; d'où la théorie du plafond de verre, chère à nos politocrates.

L'explication de ce phénomène tient, selon moi, à un autre syndrome - décidément, on ne se refait pas, n'est-ce pas ?! - que je baptiserais volontiers "syndrome L. H."




vendredi 11 novembre 2011

2012 : année d'élections en France, donc en Françafrique !

Petit courrier


Objet : vers une fermeture, avec calendrier clair et précis, des bases militaires françaises en Afrique

Destinataires : Parti Europe Ecologie - Les Verts, Front National, Mouvement des Républicains et des Citoyens, Modem, Parti socialiste, Parti racidal de de Gauche, Nouveau Centre, Front de Gauche-Parti communiste, UMP, Debout la République


Madame, Monsieur,

Le Landerneau politico-médiatique français a bruissé de mille clameurs lorsqu'en marge du défilé du 14 juillet 2011 une candidate à l'investiture de son parti pour l'élection à la présidentielle de 2012 a émis le souhait de mettre fin au défilé militaire sur les Champs-Elysées, à Paris.

Les Africains que nous sommes avons considéré la polémique avec circonspection, dès lors qu'il nous semble qu'il y a des choses bien plus urgentes à traiter, sur le plan militaire, surtout depuis les deux dernières interventions internationales dans des pays africains, soit en Côte d'Ivoire et en Libye.

Il se trouve simplement que, pour sa part, la France entretient encore quelques milliers de soldats en terre africaine (1), le tout sans que jamais les populations des pays concernés n'aient eu voix au chapitre.

Le fait est que la présence d'une armée étrangère sur le sol d'un pays ne saurait être constitutive d'une indépendance de ce pays à l'égard de l'armée occupante. La question est d'autant plus sensible que l'on nous annonce le retrait total du contingent français basé en Afghanistan d'ici à 2014. Voilà qui nous fournit une excellente occasion de poser la question de ces autres contingents français, à savoir ceux basés en Afrique. 

Et comme nous sommes fermement convaincus du caractère nocif et néo-colonisateur de ce type de présence étrangère, nous allons pouvoir profiter des prochaines campagnes électorales de l'année qui vient pour obtenir des prises de position claires et nettes de l'ensemble des protagonistes de ces élections, sachant que le contingent d'électeurs français d'origine africaine peut être aisément évalué à plusieurs millions d'individus.

En clair, les électeurs franco-africains vont scruter très attentivement les différentes prises de position des candidats, pour ou contre la Françafrique, soit pour ou contre le maintien de bases militaires françaises en Afrique, étant entendu que ces bases ne sont que le résultat de la corruption de quelques autocrates souhaitant bénéficier d'une protection rapprochée de la part d'un pays anciennement colonisateur et devenu néo-colonisateur.

D'ores et déjà, nous invitons les électeurs français d'origine ou simplement à sensibilité africaine à orienter leurs votes en direction des candidats ayant annoncé clairement un calendrier de retrait des troupes françaises d'Afrique, calendrier qui devrait, au minimum, intervenir dans le même tempo que le retrait d'Afghanistan.

Vous avez compris que les Africains de France avaient l'intention de s'investir activement dans les campagnes électorales à venir, aussi bien présidentielle que législatives. Pour notre part, nous considérons que la fin de l'occupation militaire étrangère est l'étape préalable à une éradication nette des méfaits de la Françafrique.

Etape nécessaire, mais certainement pas suffisante, certes. Mais il faut un début à tout !


(1) (Dakar ou plutôt Abidjan ?, ou encore Bangui ?), N'djamena, Djibouti, Libreville, sans oublier les troupes qui se sont illustrées en Côte d'Ivoire, et dont on est sans nouvelles...

Lire : Françafrique, article sur Wikipedia


(...) Le dispositif de bases et troupes militaires françaises en Afrique est depuis plus de 40 ans l’un des piliers de la Françafrique, ce système néocolonial de confiscation des indépendances africaines, de pillage des ressources, d’escroquerie financière, de dictatures « amies de la France », de manipulations barbouzardes, d’instrumentalisation de l’ethnisme et de fomentation de guerres civiles...

mardi 25 octobre 2011

Libyan negroes still missing. On recherche toujours des nègres en Libye



COMMUNIQUÉ

On est toujours à la recherche de milliers voire de dizaines de milliers de nègres de Libye, qu'il s'agisse de citoyens libyens à la peau foncée ou de travailleurs africains immigrés.

Les pogroms anti-nègres ont commencé dès le soulèvement de Benghazi et ont fait l'objet de reportages et de prises de position (notamment sur ce blog) dès le mois de mars 2011.

Et l'on est toujours sans nouvelles de la population noire de Tawurgha, ville peuplée de descendants d'esclaves.







Les initiateurs de cette campagne génocidaire d'épuration ethnique, nous les connaissons.


Détail croustillant : ces liquidations massives de nègres en Libye ont été applaudies par la Gauche française, laquelle a voté la prolongation de la campagne militaire destinée à soutenir le coup d'Etat des harkis de Benghazi.





(...) En Libye, une situation d’urgence et de menace immédiate pour la sécurité des populations civiles a rendu nécessaire et légitime, il y a maintenant quatre mois, une intervention militaire sous mandat des Nations Unies. Face au régime dictatorial de Mouammar Kadhafi qui mène une répression sanglante contre sa population civile, la responsabilité de la communauté internationale est d’assurer une protection, conformément au droit international.

Le groupe socialiste vote aujourd’hui à l’Assemblée nationale en faveur de la poursuite de l’engagement français en Libye. C’est une décision responsable que j’approuve pleinement. Cette intervention se fonde sur un mandat clair : la résolution 1973 du Conseil de Sécurité de l’ONU qui ouvre la possibilité d’utiliser tous les moyens, y compris militaires, pour protéger les populations civiles de Libye. Seule une intervention au sol est exclue...


Vous vous souvenez d'un certain discours de Dakar ? Et de Ségolène Royal elle-même à Dakar quelque temps plus tard ? Et dire que Mme Royal a fait croire à tout le monde qu'elle au moins avait la fibre africaine... Hélas, trois fois hélas ! En tout cas, les raisons de sa débâcle lors des primaires socialistes sont entièrement contenues dans ce communiqué ô combien affligeant (en juillet 2011 plus personne ne pouvait ignorer le caractère raciste et génocidaire des harkis de Benghazi ! Par ailleurs, il semble que Mme Royal n'ait jamais parcouru le moindre article signé par un seul professeur de droit  international car, sinon, elle n'aurait jamais parlé de "mandat clair" à propos de cette fameuse résolution 1973 !), qui explique, à lui seul, pourquoi un certain peuple de gauche a brutalement tourné le dos à cette femme.


Chers nègres de France et de Navarre, des Antilles et de Guyane, de la Réunion et de Mayotte, ainsi que de Mélanésie, vous savez sans doute qu'on vote en 2012. Puissiez-vous ne pas avoir la mémoire courte !


Liens

01. De son côté, Julien Dray a choisi de ne pas prendre part au vote. Il s’en explique sur son blog : « L’intervention de nos forces armées est devenue illisible, tout comme ses objectifs et son calendrier. Nous sommes de fait à un carrefour : soit on estime que les rebelles sont politiquement légitimes, et alors on leur donne immédiatement les moyens nécessaires (en termes de matériel, de formation, de soutien logistique) pour vaincre le régime en place, plutôt que de leur distiller au compte-goutte juste assez d’aide pour les maintenir à flot. Soit on prolonge l’actuelle et ambiguë forme de soutien, et alors on s’installe dans un no man’s land militaire et politique qui peut durer des mois, et qui ne fera que générer un peu plus de chaos dans la région. Cela porte un nom : l’enlisement, le bourbier, concepts bien connus des Américains. (...) C’est actuellement la deuxième option qui s’impose, et elle n’a pas de sens à mes yeux.Plutôt que de suivre Sarkozy et la droite sur ces questions – même avec des réserves – nous ferions mieux d’avoir l’audace d’une politique diplomatique ambitieuse et indépendante ».  Source

02. Bref, le Ps français (comme la plupart des autres en Europe d’ ailleurs), est à la remorque des Ricains, de l’ Otan et de Sarkozy. (...) Depuis 1945, je ne connais pas un seule prise de position de distanciement des partis “socialistes” vis-à-vis des opérations sionistes, colonialistes, impérialistes, de guerre des Ricains, de l’ Otan et des ex-puissances colonialistes.En Occident, un seul personnage (que je suis loin d’ approuver pour ses positions) d’ envergure, a eu le culot de foutre un coup de pied au cul des Ricains et de chasser l’ Otan: Charles DE GAULLE. Pour cette attitude, je l’ admire …Mais bref, la social-démocratie est dans son rôle de paravent du capitalisme, de l’impérialisme, du colonialisme, du sionisme… On ne sortira pas de ce cliché pour ce qui la concerne, depuis la trahison de la Révolution d’ Octobre 1917 et le vote des crédits nécessaires, dans un camp impérialiste comme dans l’ autre, pour jeter les peuples les uns contre les autres, déjà en 1914 … Source

03. Vidéo