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samedi 30 décembre 2017

2017, année bizarre


Je ne le fais pas souvent, mais il m'arrive de jeter un oeil ou deux, de temps en temps, sur les statistiques de visites de ce blog, et voilà que, tout récemment, il semble qu'une petite  vague (en japonais 'nami') de visites nous vienne tant de Russie (ce qui n'est pas nouveau), mais également d'Italie, et je ne peux que féliciter tout ce monde, surtout quand on sait de quel poids Russes et Italiens pèsent sur la culture mondiale ; dois-je citer le Bolchoï, le Marinsky, cette incroyable Bayadère mise en scène par Noureev et qui restera longtemps encore inégalée, L'Ermitage, le Colisée, la Scala, la Fenice..., sans oublier les petits plaisirs de la vie que sont les pâtes, les glaces, le capuccino et autres cafés ristretto, voluto, etc. ?

Il se trouve que l'on se dirige vers la fin d'une année bien étrange, avec des événements que l'on n'a pas toujours envie de commenter. Le fait est que je n'ai toujours pas trouvé le temps de commenter la victoire de Trump, sinon de façon fugace, de même qu'Emmanuel Macron ne m'inspire pas grand chose pour le moment ; et que dire de Kim Jon-Un, sinon que, pour ma part, après avoir vu comment la machine impérialiste américaine a mis par terre le régime de Mossadegh en Iran, s'est associée avec la Mafia pour tenter de maintenir Cuba dans un état de république bananière, déversé des tombereaux de napalm sur les villages nord-coréens, avant de s'en aller répéter l'opération au Vietnam, financé moult barbouzes pour organiser des coups d'Etat ici et là, notamment au Chili..., je sais ce que ce régime militaro-industriello-maffieux basé à Wall-Street est capable d'inventer pour gruger des opinions publiques un peu trop naïves.

Le fait est que, d'un point de vue strictement juridique - je parle du droit international -, la Corée du Nord n'a commis qu'un impair, à savoir le survol par un de ses engins balistiques de l'espace aérien japonais. Sur tous les autres points actuellement en litige, Kim Jong-Un n'a violé aucun traité international, dès lors que son pays n'est engagé par aucune clause de non prolifération nucléaire ou balistique.

Prétendre le contraire revient à violer le sacro-saint principe de la souveraineté des Etats, pierre angulaire de tout le droit international.

Ça, ce sont les faits, et rien que les faits, toutes choses que la presse "meanstream" se garde bien d'examiner en détail, en donnant la parole, par exemple, à des professeurs de droit international !

Mais au risque de surprendre certains lecteurs, j'ai décidé de clore cette année 2017 par l'évocation d'un événement survenu il y a peu, à savoir la disparition de l'Elvis Presley français, j'ai nommé le chanteur Johnny Hallyday, dont l'état de santé, en ce début de décembre 2017, est devenu particulièrement alarmant.


Pourquoi ne pas le dire ? Ce fut assez impressionnant, pas mal larmoyant, avec l'inévitable litanie des hommages en tous genres.

Pour tout vous dire, je ne tenais pas à regarder les images à la télévision, et puis, je m'y suis résolu, en commençant par couper le son.

Et puis j'ai remis le son, surtout pour apprécier la performance des musiciens, certainement la plus belle réussite de ces obsèques à la Madeleine.

Et là, je vous avoue avoir eu la gorge nouée, et aussi avoir ressenti comme une forte poussée de colère, en apercevant, derrière le corbillard, les deux petites silhouettes de ces gamines qu'Hallyday et son épouse étaient allés chercher dans un orphelinat au Vietnam.

La raison de ma colère ? 

On les sort d'un orphelinat vietnamien pour les rendre de nouveau à moitié orphelines à peine dix ans plus tard ! Et il y a des gens qui trouvent ça formidable ? Et Macron qui vient sur le parvis de La Madeleine pour nous bassiner à coups de formules vagues et creuses !

Il me semble qu'Emmanuel Macron aurait pu introduire ou conclure son discours par cette formule simple : "Le tabac nuit gravement à la santé !".

Il se trouve simplement que Johnny Hallyday était un gros fumeur, mais qu'il aurait très bien pu s'épargner cette fin pathétique : tout le monde sait qu'un traitement contre le cancer, ça vous transforme en loque, en débris humain ! Y a-t-il un seul chanteur sur terre qui ignore que poumons et  cordes vocales sont les gagne-pain de tout artiste de scène ?


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Par parenthèse, l'évolution physique de notre grand chanteur, du teint frais et juvénile de ses débuts, à la peau nécrosée de centenaire qu'il affichait vers la fin, constitue la plus impressionnante pédagogie - efficace ?, c'est une autre affaire ! -  contre le tabagisme et les addictions en tous genres. 

Alors, bien évidemment, ce pauvre Emmanuel Macron ne devait pas s'en souvenir, ou alors, il dispose de mauvaises archives, mais moi, j'ai un peu plus de mémoire et me souviens fort bien d'un Johnny Hallyday participant au rallye Paris-Dakar, et promettant, croix de bois, croix de fer que "si on arrive au bout, j'arrête la cigarette.". Nous étions en 2002...

Cette promesse a été faite, en direct, devant les caméras de la télévision publique française (l'émission devait s'appeler Le Bivouac et revenait, tard le soir, sur l'étape du jour du Dakar), où l'on voyait notre idole des jeunes jurer ses grands dieux qu'il allait arrêter la cigarette !

Alors, tant pis pour Emmanuel Macron et son mauvais discours, lequel n'était ni pire ni meilleur que la série de mauvais discours que l'on a pu entendre lors de cette cérémonie, à commencer par celui de Philippe Labro.

Il reste que si notre "grand homme" avait eu le sens des responsabilités, au moment de s'envoler pour le Vietnam pour y récupérer deux petites orphelines qui n'avaient rien demandé à personne, il aurait eu la sagesse de rompre définitivement avec ces addictions qui l'ont prématurément ravagé... Pensez-donc : ces gamines n'auront quasiment connu leur père adoptif que sur un fauteuil roulant ou sur un lit d'hôpital !





mercredi 17 octobre 2012

Vincent Peillon and Co pris de diarrhée verbale, ou les dérives de la Com


Quel jour sommes-nous déjà ? Le 17 octobre ? Comme c'est bizarre !

Bizarre parce que le quotidien Le Monde se fend d'une interview du ci-devant président de la République française, ce qui va finir par ressembler à du radotage, dans la mesure où il me semble qu'il y avait déjà eu une interview du même il y a un petit mois.

On vérifie ?

Citation n° 1 (8 septembre 2012)

Il se voulait un président "normal", par opposition à l'activisme qu'il reprochait à Nicolas Sarkozy. Mais face à l'ampleur de la crise, François Hollande est appelé de toutes parts à agir. Vite. Des demandes entendues par le chef de l'Etat, qui doit s'exprimer ce dimanche sur TF1 : il sera interrogé pendant une vingtaine de minutes par Claire Chazal dans le cadre du journal de 20 heures. Et avant ce rendez-vous télévisé, nécessairement très attendu, il s'efforce d'expliquer quel est le cap pris par son gouvernement, dans les colonnes du Monde.

Citation n° 2 (17 octobre 2012)

A la veille du conseil européen des 18 et 19 octobre à Bruxelles, le président François Hollande a répondu, à l'Elysée, aux questions des six journaux, dont Le Monde, qui réalisent conjointement le supplément Europa.

Et blablabli et blablabla...

Mais il y a plus intéressant : le ci-devant ministre de l'Education Nationale, Vincent Peillon, vient de nouveau de provoquer le "buzz" en évoquant, pour se déjuger peu de temps après, l'éventualité d'une dépennalisation de l'usage du cannabis.

Il faut croire que Peillon est atteint d'un sérieux syndrome de "diarrhée verbale" ; vous savez ? Quand il faut que ça sorte..., on ne peut pas s'en empêcher ! Il faut croire que cet homme est littéralement grisé par la vue d'un micro ou d'une caméra !

Et puisqu'on en est tous à radoter, voilà ce que j'écrivais il y a un peu plus d'un mois ; c'est simple : c'est le tout dernier papier en date que j'avais signé sur ce blog.

Ça commençait comme ça :
Vincent Peillon, le ci-devant ministre français de l'Éducation Nationale, est quoi déjà ?, agrégé ou docteur en philo... logie ? En grec, "philos", "logos", ça veut dire "amour du discours", ou de la parlotte ? Je ne sais pas ce qu'ils ont, mais les ministres de ce gouvernement adorent s'écouter parler. C'est simple : il ne se passe pas une journée sans qu'une bonne escouade d'entre eux se retrouvent dans les divers studios de radio et de télévision, à croire qu'ils n'ont que ça à faire : causer dans le poste, ou dans les médias ? Et sur ce plan, le changement, ce n'est vraiment pas maintenant !
Par parenthèse, j'étais en Allemagne lors de l'arrivée à la chancellerie d'Helmut Kohl, et je crois pouvoir affirmer que les apparitions de Kohl dans les studios de radio ou de télévision pouvaient se compter sur un ou deux doigt(s) d'une main par an (ex. le 31 décembre au soir). Et la règle est toujours d'actualité aujourd'hui, sous Angela Merkel. 
Et pendant ce temps, en France... Il faut dire qu'en Allemagne, il n'y a pas tous ces sondages de popularité...
Voyez le fraîchement élu Roi de France : les sondages sont mauvais ? Vite, vite, il faut réagir : samedi, il cause dans Le Monde, et comme, apparemment, il n'y a pas dit grand chose, voilà qu'il remet ça le lendemain (dimanche) sur TF1, et dans deux jours, voire moins, vous le verrez en déplacement ici ou là, et à raison de deux ou trois déplacements par semaine, avec les reportages qui vont avec, le successeur de l'autre agité nous rejoue le coup de l'omniprésence médiatique.
Comme quoi !
...

La suite ?

Vivement un antidote à la diarrhée verbale dont semblent souffrir quelques membres de la nouvelle équipe au pouvoir.

À voir le temps que ces gens passent à causer dans les micros et devant les caméras, on se demande sérieusement où peuvent-ils trouver le temps de gouverner la France !

Entre nous, ça commence (déjà) à devenir lassant !

jeudi 3 mai 2012

Nicolas S.: entre arrêt sur image et histoire sans paroles


Vous le reconnaissez ?




Je vois que vous avez du mal à le reconnaître, avec ce visage déformé par... la passion ? La haine ? On ne sait pas. Moi aussi j'ai hésité un instant.

C'est la photo du candidat sortant à l'élection présidentielle française de mai 2012. 

mercredi 11 janvier 2012

France 2007-2012 : le gouvernement par le verbe



Le haut-parleur 
(en anglais : The loudspeaker)
 (en allemand : Der Lautsprecher)

Rendez-vous compte : en élisant leur président, au printemps de 2007, les Français ne se doutaient certainement pas qu'ils votaient pour un haut-parleur, qui allait passer le clair de son temps à aligner discours sur discours devant micros et caméras, totalisant certainement plus de temps de parlotte à lui tout seul que tous ses précécesseurs de la Cinquième République, voire plus que tous les autres dirigeants de l'Europe communautaire (27 pays) réunis !

Ci-dessous trois captures d'écran faites tout à fait par hasard.





Le but de toutes ces interventions, on s'en serait douté, consiste essentiellement à occuper les médias, lesquels ne se privent pas de se mettre au garde-à-vous, y compris durant de longs quarts d'heure en direct, comme sur la toute première  image !

Du reste, ceux que ça intéresse devraient se rendre sur le site Internet de l'Elysée, où ils pourront visualiser le nombre de déplacements effectués en France, par exemple entre le 20 septembre 2010 et le 26 octobre 2010. Il suffit, pour ce faire, de taper le mot "déplacement" dans la fenêtre idoine.

Résultat des courses : dix déplacements et autant de discours entre le 20 septembre et le 26 octobre 2010, soit autour de deux déplacements par semaine ; avec le cortège des accompagnateurs, forces de sécurité, consommation de carburant, pollution, paralysie de quartiers entiers des villes visitées, etc. Bref, une présidence ruineuse pour un pays (soi-disant) en crise !

   

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