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jeudi 12 avril 2018

Kim Jong-Un et les nains de jardins

Citation :
Le 10 avril, Vladimir Chizov, l'ambassadeur russe auprès de l'UE avait déjà qualifié de «provocation» ce qu'il estime être «une mise en scène par les Casques blancs», dans une interview accordée à Euronews.
Le diplomate avait ainsi rappelé que des experts militaires russes se sont rendus dans les rues et les maisons de Douma dans la foulée de l'attaque présumée, sans trouver trace d'utilisation d'armes chimiques. Après s'être entretenus avec les médecins locaux, et être allés dans le seul hôpital de Douma, où d'après les Casques blancs s'entassaient des montagnes de corps, ils ont constaté qu'il «n'y avait pas un corps, pas une seule personne est venue se faire soigner après la supposée attaque». (Source)

Vous savez quoi ? Les nains de jardins sont stupides. Mais ça, ce n'est pas un scoop !
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Les "casques blancs" syriens, ou l'art de "laver du gaz toxique" avec de l'eau !

Pour comble de malheur, les nains de jardins ont une courte vue, au propre comme au figuré, dès lors qu'il se trouve toujours une herbe ou une brindille pour leur masquer l'horizon.

Ce qui fait qu'obnubilés par leur petite gloriole personnelle et leurs petits calculs à court terme, lesquels ne sont liés qu'aux sondages de popularité, ils n'ont pour tout horizon que l'action immédiate et irréfléchie, n'évaluant leurs comportements qu'après coup, une fois leur bêtise consommée.

Au sein de l'opinion publique mondiale, nombreux sont ceux qui ont cru que les nains de jardins voulaient mettre fin à la course aux armements. Cette bonne blague !

En tout cas, il y en a un qui doit examiner avec la plus grande attention l'agitation actuelle d'un certain nombre de nains de jardins, assisté en cela par ses généraux, j'ai nommé le Nord Coréen Kim Jong-Un.

Imaginons un peu le genre de discours que les généraux de l'armée nord-coréenne doivent tenir à leur dirigeant :

- Président, regardez la Syrie, qui n'a pas d'armes de destruction massive, et imaginez ce qui nous arriverait si nous renoncions à notre armement !

- Président, pensez à la Libye, si Kadhafi avait eu la bonne idée de se doter de quelques armements dissuasifs, qu'il aurait pu s'offrir avec les milliards du pétrole !

- Président, souvenez-vous de Gorbatchev, qui s'est fait littéralement rouler dans la farine en ayant pris un peu trop au sérieux les bonnes paroles des Occidentaux ; depuis, l'OTAN n'a pas cessé de se rapprocher des frontières de la Russie, allant jusqu'à créer cette fausse révolution en Ukraine.

Le fait est que la Corée du Nord n'a pas de pétrole ; mais à l'inverse, ses dirigeants ont eu le nez creux, en se dotant d'ingénieurs et d'experts en énergie nucléaire et en balistique tout à fait performants. Pensez donc : tous ces missiles balancés au-dessus du Japon, sans le moindre "bug" ! 

Aveuglés par leur délire hystérique et leur courte vue, les nains de jardins qui s'évertuent actuellement à menacer la Syrie de moult tirs de missiles ne semblent pas réaliser que, dans le même temps, ils sont en train de convaincre bien des pays, dont la Corée du Nord, mais aussi l'Iran, voire pas mal d'autres, que, décidément, certains "grands de ce monde" n'ont pas de parole.

Il se trouve que, depuis Hiroshima (1945), on a vu l'Union Soviétique, la Chine, l'Inde, probablement le Pakistan et la Corée du Nord, tous pays non pilotés par le lobby militaro-industriel et financier basé à Wall Street, se doter d'armes de destruction massive, de manière à ne plus avoir à subir le dictat de l'impérialisme occidental. Autant dire que la politique états-unienne et otanienne d'ingérence, de violation du droit international et de menaces permanentes contre des Etats présumés plus faibles s'est avérée contre-productive.

C'est bien pour ça que je suis persuadé qu'en ce moment même, au sein du staff militaire nord-coréen, bien des voix commencent à émerger, qui s'appliquent à persuader Kim Jong-Un de renoncer à la rencontre promise avec l'autre agité de la Maison Blanche.

Pour l'heure, la rencontre promise n'a pas encore eu lieu et l'on ne sait toujours pas à quelle date elle est susceptible d'avoir lieu...

Là-dessus, wait and see!

Les nains de jardins, ou l'art de ruiner des siècles de construction du droit international !






dimanche 1 avril 2018

Syrie : quand les masques tombent 5/5


Avertissement : il y a là un article déniché le 19.05.2018 (il n'est jamais trop tard...) que je trouve bien plus instructif que ma propre prose ci-dessous, et que je vous recommande, par conséquent, si vous ne l'avez pas encore lu vous-mêmes ! (Source)

Fin de l'avertissement


Dans notre série : "De l'utilité des archives..." :


Cf. une chronique de Bernard Guetta, expert en désinformation, en poste sur la radio publique France Inter. Notre homme n'a pas dû lire beaucoup de traités de droit, ce qui l'autorise à affirmer, sans rire, qu'il n'y a pas de preuve formelle que telle attaque au gaz perpétrée en Syrie soit le fait du régime de Bachar el-Assad, mais... Et puis, les "insurgés" (sic.) ne disposent pas d'aviation !
France Inter 05.04.2017
Patrick Cohen. Ce matin, les raisons de Bachar el-Assad. 
 Bernard Guetta. Le fait est qu’il n’y a pas de preuve. Attaque au gaz chimique il y a eu. Cette attaque aérienne a frappé une zone tenue par des insurgés hostiles au régime de Bachar el-Assad. Au dernier décompte disponible, elle a causé une centaine de morts et quatre ou cinq fois plus de blessés, mais, juridiquement parlant, il n’y pas  de preuve permettant de formellement accuser le régime syrien de crime de guerre, sauf, sauf qu’aucune des composantes de l’insurrection ne dispose d’une aviation, et que quand bien même les insurgés s’en seraient-ils procuré une dans la nuit, on voit mal pourquoi ils seraient allés se frapper eux-mêmes. À défaut de preuves, c’est un lourd faisceau de présomptions qui accable l’armée de Bachar el-Assad et cela, quels que soient ses démentis et protestations indignées. 
 P.C. Mais l’intérêt du régime n’était pas de susciter contre lui un opprobre international, alors même que l’insurrection est pratiquement défaite. 
 B.G. Oui, c’est juste, Patrick ; opprobre il y  a, et c’est bien le moins, mais le fait est aussi que ce régime ne s’est jamais beaucoup soucié de son image, pour l’excellente raison qu’il n’a jamais eu à en souffrir. Ses tueries, ses bombardements incessants d’hôpitaux, d’écoles et de quartiers d’habitations, son emploi répété de l’arme chimique, l’existence de ses centres de torture, où l’on achève les prisonniers en les laissant mourir de faim et de soif, toute l’insoutenable barbarie, en un mot de ce régime sont avérés et largement documentés, mais la Russie bloque sa condamnation par le Conseil de Sécurité, et France mise à part, personne n’a jamais voulu, ne serait-ce que l’affaiblir assez pour qu’il se résolve à de vraies négociations. Entre la Russie et l’Iran qui le soutiennent de leurs interventions armées, et les Etats-Unis, qui se refusent à intervenir au Proche-Orient quand il le faudrait, après l’avoir fait quand il n’aurait pas fallu, Bachar el-Assad se sent libre de passer tous les seuils de l’innommable et ce n’est pas gratuitement qu’il vient de récidiver. La Russie, le pays qui lui a sauvé la mise en écrasant Alep voudrait maintenant obtenir de lui les quelques concessions [emphase via une variation du timbre de la voix] minimales qui permettraient à Vladimir Poutine de se retirer en disant avoir favorisé la conclusion d’un règlement politique. Or cela, Bachar el-Assad s’y refuse, de crainte que la moindre ouverture ne signifie aujourd’hui la fin de son régime. Pour le boucher de Damas, il est donc impératif que l’insurrection soit totalement défaite et non pas largement, et un crime de la taille de celui qui a été commis hier peut y contribuer. Il y a une rationalité dans cette abomination, mais Bachar el-Assad joue gros, puisque l’Administration Tr, Trump qui se disait prête, il y a moins d’une semaine, à accepter son maintien au pouvoir, a spectaculairement haussé le ton contre lui, que les Turcs pressent maintenant leurs amis russes de réagir, et qu’un embarras voire une irritation paraissaient hier perceptibles  à Moscou, même si les militaires s’y emploient ce matin à dédouaner leur allié. Peut-être, peut-être seulement était-ce le crime de trop pour Damas. On verra, mais il y a comme un flottement, qui n’est pas bon signe pour ce régime d’assassins. 
 P.C. Bernard Guetta, merci beaucoup… 

Cf. un article paru sur nouvelobs.com :

(...) Il est peu probable que ce soient les rebelles qui aient répandu les gaz... 
Ces témoignages dessinent un scénario très différent de celui qu’avancent Barack Obama ou François Hollande. En résumé, l’Arabie saoudite aurait fourni des armes chimiques à des gens d’Al-Nosra. Des rebelles auraient tenté de les utiliser et seraient morts à la suite d’une erreur de manipulation. Le gaz aurait tué des milliers d’habitants. 
Le problème, c’est que les sources citées sont faibles, imprécises, anonymes. Et que cette thèse de « l’accident » (quel type d’accident, d’ailleurs ?) ne colle pas du tout avec la description de l’attaque, telle qu’elle a été faite par les témoins de la Ghouta. De nombreux tirs ont été lancés, avec des obus, dans des directions différentes, des quartiers différents.(...)
La carte des frappes chimiques du 21 août 2013 - Maison blanche 
Il s’agissait visiblement d’une attaque coordonnée et ciblée. Pas d’une bombonne de produit chimique qui tombe d’un camion. Les témoignages parlent de plusieurs roquettes et de missiles, tirés depuis des territoires contrôlés par l’armée syrienne, en direction de la Ghouta est et de la Ghouta ouest.

Il faut dire que de nombreuses voix se laissaient déjà entendre, suggérant l'utilisation d'armes chimiques par "tous les belligérants", "rebelles" inclus... 
Et puis, il y eut l'attaque chimique de Lattaquié...



Comme le relataient des témoins intervenant sur un site allemand (ci-dessus), certains habitants disaient avoir reconnu sur les images (des sujets gazés) certains enfants de leur entourage, qui avaient été précédemment enlevés (vivants) par les terroristes ("die zuvor von den Terroristen lebend entführt wurden...").

Comme chacun peut s'en souvenir, les inspecteurs de l'ONU se préparent à débarquer en Syrie, lorsque intervient l'attaque au gaz de la Ghouta (2013), et là, branle-bas de combat, Hollande va frapper !





Mais voilà que Barack Obama fait volte-face, visiblement informé d'une possible "embrouille" par ses services secrets.

Qu'à cela ne tienne, à l'instar de Bernard Guetta, d'autres "experts" n'en démordent pas : les attaques au gaz, c'est Bachar el-Assad ! Lisez l'éditorial d'Alexandra Schwartzbrod dans Libération (quotidien français), après une nième attaque au gaz...
Par parenthèse, les lecteurs assidus (j'en fis partie autrefois) de Libération auront pu constater que Mme Schwartzbrod se soucie bien plus de la santé des petits Syriens que de celle des petits Palestiniens, mais c'est un autre sujet sur lequel nous reviendrons tantôt.

Elle évoque des photos... insoutenables... intolérables..., à l'instar de celle ornant la couverture de Libération ce jour-là.
Une photo dont tout photographe un peu expérimenté ne peut que se méfier. Pour ma part, j'ai quelques raisons de penser qu'il s'agit d'un "fake", en tout cas d'un montage...

De deux choses l'une : les enfants sont morts ou ils sont vivants.

1. ils sont morts ? 

Les attitudes des corps laissent à penser à des sujets figés dans cette position lorsque la mort est intervenue, ce qui devrait exclure toute manipulation ou tout déplacement des corps. Dans ce cas, qu'on m'explique comment ils ont pu mourir  là, entassés, tous ensemble, dans ces positions, alors qu'ils étaient censés dormir sur des lits, donc, pas forcément au même endroit. Le fait est que la disposition des corps n'avait qu'un but : rendre l'image la plus spectaculaire possible, ce qui me rend extrêmement suspicieux. De toute façon, il va sans dire que le photographe avait besoin de faire tenir tout le monde dans le cadre de la photo !!!

Et puis, il y a ces corps dénudés. On nous dit que des Soukhoï 22 auraient largué des missiles à gaz... qui n'auraient tué qu'une centaine de personnes, ce qui est difficile à croire (mais j'ai déjà évoqué la question dans un autre "post" sur ce blog). Et cela se serait passé au petit matin... Et c'est là qu'on aurait aimé connaître la température ambiante sur site, pour comprendre pourquoi les enfants dormaient à moitié nus... Parce que, s'ils ne dormaient pas à moitié nus, c'est qu'ils auront été déshabillés, pour les besoins de la photo...

Par ailleurs, comment expliquer l'absence d'adultes sur l'image ? Ces enfants n'auraient pas eu de parents ? Et a-t-on voulu nous faire croire que les gaz avaient tué les enfants, mais pas les parents ?

2. ils sont vivants et prennent la pose ?

Franchement, on a du mal à le croire, mais l'expérience accumulée tout au long de l'histoire nous montre que les experts en désinformation sont capables de tout. Voyez le faux charnier de Timisoara, ou la fausse invasion de Tripoli par le CNT libyen, filmée - on le sait maintenant - par Al Jazeera depuis des décors reproduisant des quartiers de Tripoli et installés quelque part, au Qatar !

Et aussi immonde que la chose paraisse, on ne peut pas exclure que les partisans d'une intervention armée contre Bachar el-Assad aient été en mesure de monter toutes les machinations. Bref, on parie combien que la photo de Libération est un "fake" ?

Comme celle qui suit : deux femmes qu'on dit avoir été blessées par les sbires de Bachar el-Assad. Et, déjà à l'époque, j'avais démontré, à l'aide d'une petite souris d'ordinateur, que le liquide rouge avait été simplement versé sur les visages : du maquillage banal et grossier... 


De même que j'avais été intrigué par les pleurs sans larmes de ce pseudo-médecin syrien, après un xième gazage qui avait tout l'air du "fake". 


Mais depuis, nous savons (le monde entier sait désormais) que les pseudo-rebelles syriens disposaient de lanceurs susceptibles de transporter des armes chimiques, dès lors que les laboratoires ont été mis à jour par l'armée régulière syrienne. Et nos pseudo-rebelles étaient d'autant plus enclins à gazer des populations civiles, en Syrie, qu'eux-mêmes étaient majoritairement étrangers à ce pays !

Le fait est que d'aucuns ne se sont pas privés de marteler leur intention de s'immiscer activement dans la boucherie syrienne, toutes personnes qui vont devoir se préparer à comparaître tantôt devant la Cour Pénale Internationale, à l'instar du mercenaire en chemisier blanc décoleté photographié ci-dessous.










Moralité : si moi, petit blogueur, j'ai été en mesure de récupérer l'une ou l'autre image démontrant que, dès 2013, les "rebelles" syriens détenaient des lanceurs de bonbonnes de gaz et ne se privaient pas de le claironner en ligne sur leurs sites de propagande, on voit mal comment un certain nombre de "responsables" politiques, les François Hollande, Jean-Marc Ayrault, Jean-Yves Le Drian, Laurent Fabius, Manuel Valls, etc., ont pu ignorer ce fait.

Il s'ensuit qu'en livrant des armes à des groupes dont on savait qu'ils étaient capables de balancer des bombes chimiques sur des populations civiles, les "responsables" sus-mentionnés ne pouvaient pas ignorer avec qui ils fricotaient, se rendant, par là-même, complices de criminels de haut vol, qui ont leur place toute désignée devant la C.P.I.

Par parenthèse, l'immunité pénale de François Hollande a pris fin au lendemain du centième jour suivant son départ du palais de l'Élysée...









mercredi 21 mars 2018

Syrie : quand les masques tombent 3/5


Vous connaissez la nouvelle ? Il paraît que de "grands" dirigeants occidentaux ont fixé une ligne rouge censée sanctionner toute velléité d'usage d'armes chimiques contre les populations civiles en Syrie.

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Ce qui amène un certain nombre d'observations :

1. Constatons, en passant, que les inventeurs de ces "lignes rouges" supposées protéger les populations civiles des attaques au gaz ne sont pas très au fait du droit international, lequel proscrit l'usage d'armes chimiques dans tous les cas, et pas uniquement contre des civils (cela concerne, en tout cas, les pays ayant ratifié les traités en vigueur, cf. l'OIAC. Lire) ! Cela dit, l'histoire récente nous a montré qu'on pouvait diriger un (grand) pays et être inculte en matière de droits : droit des peuples, droit international, de la propriété industrielle, des affaires, etc. 

Un exemple entre mille ? Arracher (!!!) un soi-disant accord sur le nucléaire iranien, moyennant des actes de piraterie économique comme la séquestration d'avoirs dont l'Iran devrait pouvoir disposer librement, le tout en se substituant à l'AIEA, seule habilitée à contrôler le respect par l'Iran de ses engagements en matière de prolifération nucléaire, constitue un ensemble de violations des droits de l'Etat iranien... Je renvoie ceux que ça intéresse à la théorie des vices du consentement, que l'on enseigne dans toutes les facs de droit du monde dès la première année ! En bon français, on ne signe pas un contrat sous la contrainte ; et ce fait justifierait largement qu'un jour prochain, peut-être, l'Iran dénonce purement et simplement le pseudo-accord sur le nucléaire qui lui a été imposé par qui vous savez !

2. Les inventeurs des lignes rouges susmentionnées ont simplement omis de nous expliquer pourquoi ces menaces ne s'appliquent qu'à la Syrie !? Par ailleurs, ils se gardent bien de préciser si ce qu'ils appellent des "représailles" ou une "riposte" (voyez le sens de ces mots dans un dictionnaire) vise un (seul) camp ou l'ensemble des camps en belligérance en Syrie ! 

En clair, on bombarde si l'on a la preuve que c'est (seulement) le camp de Bachar el-Assad, qui a fait le coup, ou l'on bombarde quiconque aura fait le coup ? Si l'on opte pour la première solution, cela signifie-t-il que si ce sont les "rebelles" qui ont usé de l'arme chimique, on ne bombarde pas ? Ce serait un formidable aveu, n'est-il pas ? de la collusion de nos "grands" stratèges avec les mercenaires qu'ils sponsorisent en Syrie !

3. Sur la capture d'écran ci-dessus, il faut bien comprendre que "USA accuses Syria..." veut dire que les Etats-Unis accusent le gouvernement syrien, pas les "rebelles"...

Lors de la réception de Vladimir Poutine à Versailles, Emmanuel Macron a réitéré ses propos sur la "ligne rouge", en précisant bien qu'elle concernait les utilisateurs d'armes chimiques, quels qu'ils soient...
Comme pour Barack Obama, la menace de la ligne rouge en Syrie va-t-elle hanter Emmanuel Macron? Le 29 mai, alors qu'il est président de la République depuis deux semaines, le chef d'Etat français reçoit Vladimir Poutine au Château de Versailles. Devant le leader russe, le Président affirme que "toute utilisation d'armes chimiques (en Syrie) fera l'objet d'une riposte immédiate" de la France. "J'ai indiqué qu'une ligne rouge très claire existe de notre côté : l'utilisation d'une arme chimique par qui que ce soit", ce qui fera "l'objet de représailles et d'une riposte immédiate de la part des Français", explique-t-il. (source)
Dans les faits, lorsqu'on tend un peu l'oreille, il semble que les choses soient tout à fait claires, enfin, pas vraiment :

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Frapper les utilisateurs (quels qu'ils soient) d'armes chimiques contre les (seuls) civils , mais..., non, enfin, pas vraiment, c'est-à-dire qu'on frappera LA Syrie, entendez, le régime...

Voilà qui est clair, non ? Si ce sont les "rebelles" qui ont balancé les armes chimiques, on ne frappe pas !

Mais lisez donc ce qui suit : extrait d'un article paru sur le site de l'agence Reuters (2015) :
A confidential Oct. 29 report by the Organisation for the Prohibition of Chemical Weapons (OPCW), a summary of which was shown to Reuters, concluded “with the utmost confidence that at least two people were exposed to sulfur mustard” in the town of Marea, north of Aleppo, on Aug. 21. 
“It is very likely that the effects of sulfur mustard resulted in the death of a baby,” it said. 
The findings provide the first official confirmation of use of sulfur mustard, commonly known as mustard gas, in Syria since it agreed to destroy its chemical weapons stockpile, which included sulfur mustard. 
The report did not mention Islamic State, as the fact-finding mission was not mandated to assign blame, but diplomatic sources said the chemical had been used in the clashes between Islamic State and another rebel group taking place in the town at the time. 
“It raises the major question of where the sulfur mustard came from,” one source said. “Either they (IS) gained the ability to make it themselves, or it may have come from an undeclared stockpile overtaken by IS. Both are worrying options.” (source)
Et voilà ! Cela fait des années maintenant qu'à peu près tout le monde sait que les "djihadistes" possèdent des armes chimiques, ce qui n'empêche nullement quelques nigauds de toujours insister sur la seule origine "gouvernementale" des substances chimiques utilisées en Iraq, Syrie, etc. (source)

En ce qui nous concerne, ça fait quelque temps que nous avons publié, ici même, l'image suivante, dénichée sur un site "djihadiste" sur lequel les mercenaires exposaient fièrement leur arsenal. (source)

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De nouveau, on s'interroge : mais à quoi peuvent bien servir les armées de conseillers censés assister nos "grands" dirigeants ?

Mais peut-être que nos "grands" dirigeants agissent en parfaite connaissance de cause, en encourageant implicitement, voire explicitement, les "rebelles" syriens de recourir aux armes chimiques, dès lors que les présumées lignes rouges ne concernent que le seul régime syrien !

Seulement voilà : par chance pour nous autres, il n'y a pas que les médias "meanstream", façon (pour la France, en tout cas) Libération, Le Figaro, Le Monde, France Inter, France Info, France 24, France Intox et autres officines gouvernementales ou privées spécialisées dans la désinformation massive.

Le fait est que ce qui suit n'a été repris par aucun "grand" organe occidental d'information. Il y est question de la découverte, par les forces régulières syriennes, d'un laboratoire de production d'armes chimiques et de leurs vecteurs (pour le transport) : des obus et des roquettes .  

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Körnerstrasse 34, D-2000 Hamburg... Importé d'Allemagne, donc.

Il reste maintenant aux autorités syriennes de faire expertiser ce laboratoire par les spécialistes de l'Agence Internationale contre la prolifération des armes chimiques...

Bien évidemment, tout cet arsenal chimique avait besoin d'être transporté sur zone par des roquettes ad hoc, avec fabrication maison des lanceurs...


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Mais, fort curieusement, voilà nos grands médias d'information subitement frappés de mutisme, à l'instar de quelques "grands" dirigeants occidentaux, adeptes de "lignes rouges".

By the way, soit dit en passant, serait-ce la découverte de ces sites de production d'armes chimiques qui a donné à certains l'idée de lancer, en catastrophe, l'opération Skripal, à Salisbury, histoire de créer un rideau de fumée destiné à détourner l'attention de l'opinion publique mondiale de la collusion de certaines puissances occidentales avec les "rebelles" syriens, dont nous savons maintenant, de la manière la plus irréfragable, qu'ils sont derrière la totalité des attaques chimiques opérées en Syrie et injustement attribuées au régime de Bachar el-Assad ?

Rappelons quelques déclarations du président français :
Dans une interview au Figaro datant de juin dernier, Emmanuel Macron allait même encore plus loin : "Quand vous fixez des lignes rouges, si vous ne savez pas les faire respecter, vous décidez d'être faible. Ce n'est pas mon choix. S'il est avéré que des armes chimiques sont utilisées sur le terrain et que nous savons en retracer la provenance, alors la France procédera à des frappes pour détruire les stocks d'armes chimiques identifiés." (source)

Détruire les stocks d'armes ? En voilà une drôle d'idée ! Ne serait-ce pas plus judicieux de les faire expertiser par des spécialistes de la question ? Il faudra procéder à une traçabilité des matériels en identifiant les fournisseurs (ex. l'Allemagne), les commanditaires (qui a signé les chèques ?), etc. 

Détruire les stocks d'armes chimiques..., de si précieuses pièces à conviction ! Et puis, entre nous, bombarder des stocks de produits chimiques, avec tous les risques de voir ces substances toxiques se répandre dans l'atmosphère et contaminer des populations entières, je ne suis pas sûr que ce soit très intelligent !

De toutes façons, il est trop tard ! À l'heure qu'il est, j'imagine que Assad et Poutine ont entrepris de mettre tout ce matériel en sécurité !

En attendant, j'en connais qui vont devoir présenter leurs plus plates excuses à Bachar el-Assad, pour l'avoir accusé à tort d'avoir usé de l'arme chimique contre son peuple... Et comme ces accusateurs imprudents ont conscience du poids des opinions publiques, j'imagine qu'ils vont mettre un point d'honneur à faire amende... honorable.

Oui, mais pour ça, il faut avoir un certain sens, voire un sens certain, de l'honneur...

Wait and see!