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vendredi 27 mars 2020

Lu dans la presse : mais qui donc est derrière la pandémie du coronavirus ?

Sémantique de la mésinformation

Avertissement : j'ai rédigé le texte qui va suivre, basé sur la traduction d'un article tiré de PressTV, avant de découvrir un autre article sur le même site et sur le même sujet, article que je vous invite à découvrir avant de consulter mon propre texte (traduction + commentaires auxquels je n'ai rien modifié). Si vous lisez l'anglais, ou alors savez vous servir d'un traducteur en ligne, alors vous allez trouver cet article bien plus intéressant que mes propres réflexions, car basé sur les cogitations de rien moins que d'un docteur (PhD) de l'Université de Cambridge, ce que je serai peut-être un jour si j'ai assez d'argent et un peu de temps !!! Il y est question du fameux "nouveau coronavirus" et des interrogations que tout sujet disposant d'un minimum de culture scientifique ne peut pas ne pas se poser. By the way, l'auteur de l'article est un peu comme moi : trop sûr de sa dextérité dactylographique pour se relire avant 'mise en ligne'. J'espère simplement que, comme moi, il 'mettra à jour' quelques coquilles [cf. the disease started from a market a seafood market (...), that  the novel coronavirus]   (Source)


Je suppose que ces images entrent dans la catégorie "Fake news", à en croire quelques crétins !

Ce qui suit aurait fort bien pu être rangé dans la série "Sémantique de la désinformation" ou "Sémantique de la contre-désinformation", à ceci près que c'est le genre d'article que bien des "hauts-parleurs" classeraient volontiers dans la rubrique "Fake news", à l'instar des critiques adressées naguère aux  sujets (j'en fais partie) ayant eu l'outrecuidance de mettre en doute la totalité de la doxa officielle (états-unienne) sur les attentats de septembre 2001.

Le fait est que, face aux incohérences criantes invalidant bien des aspects de la thèse officielle concernant lesdits attentats, une meute hurlante n'a rien trouvé de plus intelligent à faire que de taxer les sceptiques de "complotisme", néologisme imbécile dès lors que ses inventeurs entendent renverser la charge de la preuve !

Et quand ils n'ont pas d'argument à faire valoir, ils usent généralement d'un autre artifice : le black-out, comme dans l'affaire - pendante - des lanceurs d'alerte qui, au sein même de l'OIAC (Organisation Internationale contre l'usage des armes chimiques), entendent dénoncer la manipulation, par leur propre employeur, des rapports concernant une présumée attaque chimique intervenue sur la Douma, quartier de Damas. Là-dessus, c'est motus et bouche cousue, malgré l'insistance des lanceurs d'alertes en question. On en reparlera sans doute ailleurs.

Pour l'heure, voilà que je tombe, sur le site iranien PressTV, sur un article s'interrogeant sur les éventuels parrains ou inventeurs de la pandémie de coronavirus actuellement en cours. Détail intéressant : l'auteur de l'article n'est ni iranien, ni chinois, ni russe..., juste américain des États-Unis.

De son papier, dont je vous livre ma traduction, je retiendrais volontiers cette assertion : "Les États-Unis ont (déjà) été pris en flagrant délit de collecte de matériel génétique des Chinois, des Russes et des Iraniens.".


Mais qui donc est derrière la pandémie du coronavirus ?

La question de savoir si les poulets rentrent chez eux pour se remettre sur leur perchoir a été posée par Malcolm X. Et c'était peu de temps après l'assassinat de JFK. Malcolm X suggérait que les mêmes forces que les États-Unis avaient déployées pour tenter d'assassiner Fidel Castro, entre autres, pourraient avoir agi en retour sous la forme d'un retour de flamme, et tué le président Kennedy.

Et, bien sûr que nous savons qu'il y a une certaine part de vérité là-dedans. Aujourd'hui, nous savons que les mêmes escadrons d'assassins de la CIA qui tentèrent sans succès de tuer Castro étaient en fait impliqués dans le meurtre du président Kennedy. Les mots de Malcolm X étaient donc assez prémonitoires. Cela s'applique-t-il maintenant à la situation actuelle des coronavirus, qui voit les États-Unis sur le point de devenir l'épicentre mondial de la pandémie de COVID-19, à en croire l'Organisation Mondiale de la Santé ?

Je pense que oui, car il existe des preuves circonstancielles considérables que cette pandémie de COVID-19 soit une arme biologique que l'on a déployée contre la Chine et l'Iran, et qui ait rebondi contre ses créateurs. Les experts en matière de guerre biologique disent tous que, traditionnellement, les stratèges dans ce domaine sont toujours sceptiques à l'égard du recours à la guerre biologique précisément parce qu'elle a cette tendance à rebondir et à créer un retour de flamme.

Les virus mutent, même si vous créez un type de virus spécifique à une ethnie, ce qui peut avoir été le cas ici. Les États-Unis ont été surpris en flagrant délit de collecte de matériel génétique des Chinois, des Russes et des Iraniens. Mais le problème est que les armes génétiques spécifiques mutent. Le virus cherche constamment à trouver une meilleure façon d'infecter un groupe plus large de personnes.

Comment la Chine a-t-elle sauvé des millions de personnes menacées de mort des suites d'un coronavirus ?

La Chine a agi de manière extrêmement rapide et très proactive et avec transparence, réussissant à sauver des millions de personnes menacées de mort en raison de l'épidémie de coronavirus, explique Dennis Etler.

C'est ainsi que le virus s'attaquera généralement à des personnes qui n'étaient peut-être pas ses cibles initiales, et c'est peut-être ce qui s'est produit ici. Le gouvernement chinois le dit. Le gouvernement chinois a presque officiellement accusé les États-Unis de déployer une arme biologique.

Les médias russes l'admettent aussi comme étant un récit plausible. C'est ce qui se serait effectivement produit, selon les grands médias russes. Et en Iran, les principaux dirigeants, y compris le chef de la défense civile, voire le guide suprême lui-même, ont largement fait allusion à la même hypothèse. Nous n'en connaissons pas les détails avec certitude, nous ne sommes même pas sûrs que cette hypothèse soit correcte, mais nous devons percer le mystère.

Et à ce stade, nous n'avons tout simplement pas assez d'informations sur le coronavirus et sur les programmes d'armes biologiques. Nous savons que les États-Unis ont de très mauvais antécédents d'utilisation des armes biologiques contre des populations.

Les États-Unis ont largué plus de 100 000 bombes bactériologiques sur Pyongyang, en Corée du Nord pendant la guerre de Corée, comme cela est expliqué dans le livre de Dave Chaddock - This Must Be the Place [Comment les États-Unis ont utilisé des armes bactériologiques pendant la guerre de Corée et l'ont nié depuis]. Ils ont eu recours à un programme japonais de guerre bactériologique ayant causé des choses horribles en Chine et en Corée pendant la Seconde Guerre mondiale, et ils ont embauché les experts qui l'avaient mis au point, et ils en ont fait la base du programme américain de guerre bactériologique.

Les États-Unis ont également attaqué à plusieurs reprises Cuba avec des armes biologiques. Ils avaient en fait un plan visant à neutraliser toute la population cubaine et à en tuer au moins 20% en prélude à une invasion militaire du pays, avec des troupes, bien sûr, protégées par des vaccins et des masques lors de leur intrusion. Et le projet aurait très bien pu être validé ; cela aurait été fait si le président Kennedy ne l'avait pas arrêté.

Nous avons donc de mauvais précédents historiques. Nous avons toutes sortes de preuves circonstancielles sur la possibilité que cela soit bien une attaque biologique qui a fait l'objet d'un retour de flammes, et qui est devenue incontrôlable et affecte maintenant le pays même qui était probablement derrière l'agression. Mais nous devons savoir si tout cela est vrai.

Nous avons besoin d'une enquête internationale à grande échelle. Si nous avions eu ce genre d'enquête après le 11 septembre 2001, nous vivrions dans un monde bien meilleur aujourd'hui. Malheureusement, les mêmes néoconservateurs qui étaient derrière le 11 septembre sont très probablement également à l'origine de l'épidémie de coronavirus. Il est temps d'enquêter, de découvrir la vérité et de poursuivre les coupables.

Kevin Barrett est un écrivain, journaliste et animateur de radio américain titulaire d'un doctorat en études islamiques et arabes. Il a rédigé cet article pour le site Web PressTV. 


Un commentaire ?

Je pense qu'il serait excessif de prétendre que l'État chinois ait réagi avec célérité et transparence, puisqu'il a quand même fallu la mort d'un jeune lanceur d'alerte, médecin lui-même, pour que les autorités chinoises se réveillent enfin. Sinon, les accusations de K. Barrett sont suffisamment graves pour susciter le débat, or, là, rien ; silence radio ! Wait and see...

By the way, soit dit en passant, fort de ma petite culture scientifique ('x' années d'études de la biologie moléculaire à l'Université Louis Pasteur de Strasbourg), je puis affirmer qu'il n'y a pas d'exemple de "nouvelle pathologie" (cf. un 'nouveau virus') apparue "ex nihilo" (du néant) sans une intervention humaine. Pour mémoire : une pneumonie "atypique" en Espagne, les enfants victimes du  talc Morhange, d'autres enfants victimes du thalidomide, la crise de folie collective de Pont-Saint-Esprit, les effets de Tchernobyl, l'épandage de mercure à Minamata et, selon toute certitude, le SIDA, ce syndrome dont on peut dater avec précision l'apparition, ce qui n'existe dans aucune pathologie "naturelle" (cf. peste, choléra, apoplexie/AVC, syphilis, blennorragie, paludisme, malaria, typhus-typhoïde, tuberculose; fièvre jaune..., des maladies qui ont traversé les siècles en changeant parfois de nom) !

Et, là-dessus, je mets quiconque au défi de me citer une maladie "neuve" (= inconnue auparavant) qui n'aurait pas été le fait d'un accident ou d'un acte de malveillance voire criminel.  

J'entends d'ici l'objection : "Mais monsieur, 'coronavirus' est le nom d'une famille de virus qui n'a rien de neuve et, par ailleurs, l'origine animale semble confirmée !".

Ouais ! On nous parle du pangolin, importé en Chine, notamment d'Afrique. Dans ces conditions, qu'on m'explique comment un animal sauvage braconné en Afrique n'y a produit aucune épidémie, Ebola n'ayant aucun rapport avec le pangolin ! (1)

Cela dit, évitons de recourir aux mêmes vieilles méthodes que nous condamnions plus haut, à commencer par le renversement de la charge de la preuve (cf. Il incombe à celui qui allègue un fait d'en apporter la preuve.). Il se trouve que je ne suis pas l'auteur de l'article ci-dessus. Je me contente d'énoncer quelques évidences sur la manière dont les maladies naissent. Observons que le virus de la grippe a trouvé son vaccin, même s'il mute tous les ans. Pour l'heure, on attend encore un vaccin pour le Sida, et mon petit doigt me dit qu'il va se faire attendre encore longtemps, à l'instar du vaccin contre ce "nouveau" coronavirus... 


(1) Comme je ne suis pas complètement idiot, j'entends d'ici une autre objection : "Mais monsieur, Ebola, le SRAS, la grippe H1N1, ces histoires de pandémies provoquées par la promiscuité homme-animal (sauvage), vous en faites quoi ?". J'en pense que ça "matche" totalement avec ma théorie : j'ai dit "origine accidentelle ou intentionnelle (= criminelle)". La Chine qui interdit désormais les animaux sauvages sur ses marchés, c'est une mesure de bon sens. Il reste aux Africains d'arrêter d'alimenter leurs marchés avec du singe et autres bestioles braconnées, dont l'état sanitaire n'est pas vérifiable. Il n'empêche que si vous êtes des criminels désireux de produire des armes biologiques, la meilleure façon de dissimuler vos projets ne consisterait-elle pas à utiliser des organismes pré-existants ?! Quant à la manipulation génétique, Monsanto, par exemple, la pratique très bien avec ses OGM ! Monsanto, vous savez ? Les inventeurs de l'agent orange, balancé par piscines entières au-dessus de la jungle vietnamienne et laotienne...


Liens : 01 - 02 - 03 - 04 - 05 - 06 - 07 - 08 - 09 - 10 - 11 - 1213 - 14

Tenez, lisez donc ça : A former American counter-terrorism specialist and military intelligence officer of the CIA has said that the “Coronavirus did not occur naturally through mutation but rather was produced in a laboratory, possibly as a biological warfare agent.”  (Source)

Autre chose ? Lisez les thèses de quelques idéologues du "complotisme" (où l'on ne démontre jamais rien, se contentant de jeter l'anathème sur les auteurs d'avis critiques ou sceptiques, attitude bien peu scientifique !).

Citation : L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a-t-elle falsifié son rapport sur l’attaque chimique de Douma, en Syrie ? Selon WikiLeaks, des éléments de l’enquête auraient été injustement rejetés du rapport final. L’organisation de Julian Assange a publié des documents internes divulgués par deux prétendus « lanceurs d’alerte ». Un sujet complexe sur lequel il est facile de semer la confusion

Un sujet complexe, mais eux, ils ont déjà tout compris, au point de ranger les sceptiques dans la case "théorie du complot" (cf. deux prétendus lanceurs d'alertes). Questions : qui finance la nébuleuse "Conspiracywatch" ? On parie que la CIA n'est pas très loin ? (Source)


Citation 01

Officiellement l’Institut israélien effectue des recherches sur des vaccins contre des bactéries et virus, comme celles sur l’anthrax financées par le Pentagone, mais il est évident qu’elles permettent de développer de nouveaux agents pathogènes à usage guerrier. Le même expédient est utilisé aux États-Unis et dans d’autres pays pour contourner les Conventions qui interdisent les armes biologiques et chimiques. (...) C'est une petite ville de banlieue, à 18 km au sud-est de Tel-Aviv. Lorsque Israël décide, quatre ans après sa fondation, en 1952, de se doter d’un centre de recherches sur les armes chimiques et biologiques, Ness-Ziona n’est encore qu’un gros bourg de quatre mille habitants. Aujourd’hui, c’est un faubourg, avec trente mille résidents. En 1998, inquiet pour la santé de ses concitoyens, le maire s’est opposé à l’agrandissement du complexe. Sans succès. Le complexe est placé depuis toujours sous le contrôle direct du premier ministre. Que fabrique-t-on derrière les hauts murs parsemés de projecteurs et de censeurs électroniques qui cernent l’endroit ? Mystère.  » Au moins quarante-trois types d’armements non conventionnels, des virus aux toxines de champignons en passant par les bactéries et les poisons de synthèse « , affirmait une enquête du Nouvel Observateur en janvier 1994.  (Source)


Citation 02

Professeur à la faculté de médecine de Sorbonne Université, chercheur et chef du service de parasitologie à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Renaud Piarroux avait révélé que le camp des casques bleus népalais déployés en Haïti après le séisme de 2010 était bien la source de l’épidémie de choléra qui avait ravagé l’île moins d’un an après, faisant 10 000 morts. Il avait aussi proposé une approche de la lutte communautaire par des équipes d’intervention rapide, ce qui a permis d’éliminer ce fléau. Face à l’épidémie de Covid-19 en France, cet épidémiologiste de terrain plaide pour une approche ciblée sur les cas et l’application de mesures de suivi étroit des contacts. (Source)

mercredi 12 février 2020

Réflexion sur la psychopathie islamophobe. Comme un air de delirium tremens


Reliques de Al Andalus

Subjugués par la beauté du lieu, les rois catholiques (Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon) en restèrent bouche bée et s'interdirent d'y toucher !






Vous savez quoi ? Plein de gens me tombent dessus depuis peu pour me demander mon avis sur l'affaire M. Et moi de m'étonner : l'affaire quoi ? 

La suite ressemble à peu près à ça:

- Quoi, tu n'es pas au courant de l'affaire Mila ?
- Quel Milla ? Roger Milla ?
- Non, mais tu plaisantes ? On ne parle que de ça partout !
- C'est quoi 'partout' ?
- Ben les réseaux sociaux !
- Tu parles des réseaux dits sociaux, que je visite (en tout cas mon compte Tw...) une fois par semaine, à peu près ! Ben non, j'ai vu passer des choses ici ou là, des gros titres à la télévision, mais en général, je zappe. Alors c'est quoi cette fameuse affaire Milla ?

Bien évidemment, comme je ne veux pas mourir idiot, je suis allé jeter un œil. Mais, avant de revenir sur l'affaire du siècle (pauvre France !), permettez-moi de vous signaler quelques pépites aperçues tantôt à la télévision (que je regarde, bien évidemment !), mais certainement pas celle qu'une certaine "intelligentsia" française regarde.

C'est ainsi que je suis tombé, l'autre jour (Mezzo, Mezzo HD, Stingray...), sur un opéra mis en musique par Puccini : Manon Lescaut, dans une somptueuse production du Liceu de Barcelone, qui nous avait déjà livré un prodigieux Roméo et Juliette sur une musique de... Gounod.

Et  moi de tancer mon inculture : Gounod a composé un Roméo et Juliette, et c'est seulement maintenant que tu l'apprends, pauvre illettré ! pauvre  analphabète ! Cerise sur le gâteau : une sublime Juliette répondant - ça ne s'invente pas ! - au prénom d'Aïda (A. Garifulina) !  

Mais j'ai aussi découvert une étonnante Rodelinda de Haendel, avec dans le rôle-titre une cantatrice noire aussi puissante (mais plus mince !) qu'une Jessye Norman et absolument inconnue au bataillon. 

Et que dire du ballet ? Ces dernières semaines, on a eu du ballet russe, en veux-tu, en voilà : Kirov (il paraît qu'il faut dire maintenant 'Marinsky' ; moi j'ai toujours dit "Kirov" !), Bolchoï, un ballet du Tatarstan, un autre ballet australien..., sans oublier l'info, notamment la toute dernière apparition télévisée de Edward Snowden sur RT (anglais), interrogé par Rafael Correa...

Et à cela s'ajoutent les dix heures quotidiennes passées devant mes ordinateurs. C'est vous dire si j'ai du temps à perdre avec la volaille qui fait l'opinion !

Mais bon, j'ai quand même survolé les media (cf. un medium, des media) et les sites sur Internet pour en savoir plus sur l'affaire du siècle ! Résultat des courses : parmi la bouillie de déclarations en tous genres intervenues sur les divers media, s'il ne fallait retenir qu'une intervention, ce sera celle de Ségolène Royal, la seule à avoir mis le doigt sur l'essentiel, là où les autres, tous les autres ou à peu près, en sont réduits au blablabli-blablabla habituel.

Vous savez quoi ? J'ai consacré naguère quelques articles à Ségolène Royal, tantôt pour lui taper dessus (cf. Royal vs. Falorni), mais aussi pour la soutenir face à la meute des aboyeurs et aboyeuses de tous bords (cf. La fascinante trajectoire d'une femelle Alpha).

Vous savez ce qu'est un(e) Alpha chez les animaux ? C'est le dominant, plus souvent, la dominante, à l'instar des loups, des éléphants, des baleines...

Et là, dans l'affaire "Mila", j'avoue que Royal m'a encore épaté. C'est simple : elle parle, et les autres se contentent de commenter ce que Royal a dit !

Pauvre Laurence Rossignol !

Du coup, je me suis fendu d'un nouveau tweet de félicitation à Ségolène Royal, pour la pertinence de son analyse.

Histoire de clouer le bec à tous les aboyeurs et aboyeuses du Landerneau politico-médiatique, reprenons les propos ultra-vulgaires et ultra-grossiers de l'autre poufiasse de 15 ou 16 ans, que j'ai entendue dans un extrait d'interview télévisée déclarer : "J'ai juste voulu blasphémer.".

Je suppose que quelqu'un l'a appelée, peu avant cette interview télévisée, pour lui glisser dans l'oreille : "Surtout, n'oublie pas de dire que tu voulais juste blasphémer". (1)
« L'islam est une religion de haine. Le Coran c'est de la merde […] Votre religion c'est de la merde, votre Dieu je lui mets un doigt dans le trou du cul, merci au revoir. » 
Parce que l'autre poufiasse juvénile sait ce que c'est qu'un blasphème ?

Je poursuis mon raisonnement : reprenons les déclarations de cette gamine écervelée et très mal élevée, et retouchons-les un tantinet, dans le genre :

- ... mon doigt dans le c... du Président de la République !

Je vous laisse imaginer les aboiements dans le Landerneau... !

Tandis que là, avec le prophète des musulmans, il n'y aurait pas de problème. Voilà qui m'incite à avoir une petite pensée pour ces Gilets Jaunes traduits devant les tribunaux (pénaux) pour avoir osé investir telle mairie pour y décrocher l'un ou l'autre portrait du président de la République !

Tandis qu'avec le prophète des musulmans !

Alors, bien évidemment, on nous bassine avec les menaces de mort, et patati et patata. Parce que l'autre idiote ne savait pas où elle mettait les pieds ? Parce qu'elle n'a jamais entendu parler du Bataclan, de Charlie Hebdo ? Remarquez, compte tenu du temps qu'elle doit consacrer à se photographier le nombril et à poster les images sur Insta-machin et Face-chose, je conçois qu'elle n'ait pas été informée d'un certain nombre de déflagrations survenues ici et là.

Et puis, comme dirait un certain Thierry Ardisson, elle a connu son quart d'heure warholien. Je suppose que c'était le but de la manip. La voilà célèbre pour une petite dizaine de jours. Quant à la suite de ses études, étant donnés ses seize ans, soit la borne imposée pour l'instruction obligatoire et fort de ma petite expérience (20 ans et plus) auprès de cancres de tous acabits, je vais m'avancer un peu en pronostiquant que notre youtubeuse aura du mal à tenir jusqu'au BAC ! (2)

Mais j'étais parti pour parler de Ségolène Royal. Et qu'a-t-elle dit, qui a pu susciter l'ire des pharisiens et des pharisiennes du Landerneau politico-médiatique ?

L'évidence !

« Critiquer une religion, ça n’empêche pas d’avoir du respect. Ça n’empêche pas d’avoir de l’éducation, de la connaissance, d’être intelligent par rapport à ce qu’on dit... Une adolescente, qui est peut-être encore en crise d’adolescence, si elle avait dit la même chose sur son enseignant, sur ses parents, sur sa voisine, sur sa copine, qu’est-ce qu’on aurait dit ? On aurait tout simplement dit : “Un peu de respect” ».
 
Royal parle. Les autres en sont réduit(e)s à commenter ce que Royal a dit.

C'est précisément ce qui distingue les (mâles) femelles Alpha des autres individus.

Incorrigible Ségolène Royal !


(1) Il va bien falloir que, dans la série que je consacre à la Sémantique de la désinformation, je revienne incessamment sur ce concept de blasphème, auquel un paquet de gens ne comprennent visiblement pas grand chose ! Sachez, d'ores et déjà, que le "blasphème" n'a rien à faire dans la loi (d'un État laïc !!!), s'agissant d'un concept exclusivement religieux et à géométrie variable ! Par exemple : ce qui peut être blasphématoire chez les Catholiques (ex. contester la virginité structurelle de Marie) ne l'est pas forcément chez les Protestants (lesquels n'affublent jamais la mère de Jésus de l'épithète 'vierge').

(2) Et si je pouvais apporter à l'autre poufiasse juvénile quelque soutien scolaire, je commencerais par lui faire lire quelques articles sur l'histoire des Juifs d'Espagne, alors sous domination... Arabe.


الْحَمْرَاء - Al-Hamra, La Rouge


Petit supplément illustré

En souvenir du grand ramdam suscité par Ségolène Royal, vantant quelques-unes des réussites obtenues par la Révolution castriste à Cuba, là où la volaille qui prétend faire l'opinion ne voyait que violations des droits de l'Homme et atteintes aux libertés fondamentales, il se trouve que j'avais déjà évoqué, alors, le récit de ce cubain émigré aux Etats-Unis et recruté par la CIA pour répandre des fake-news sur son ex-pays, récit ayant donné lieu à la rédaction de mémoires (l'homme était vieux et malade). Dans le même ordre d'idées, on continue de découvrir des documents validant la thèse selon laquelle la mauvaise réputation de la "dictature" castriste aurait été largement basée sur de fausses informations entièrement fabriquées par la CIA.

Voyez l'ouvrage affiché ci-dessous, reprenant l'essentiel de documents "secret défense", désormais déclassifiés.


Texte de présentation par l'éditeur
Newly declassified CIA and U.S. Government documents are reproduced here for the first time, exposing a 40-year campaign by Washington to use psychological warfare and propaganda to destabilize Cuba and undermine its revolution.

The Cuban people have been the target for one of the largest psychological warfare campaigns ever waged by one country against another. This book details the U.S. psywar efforts, overt and covert, which have included rumor campaigns, posters, newspapers, books, comics, newsreels, leaflet drops, and radio and TV broadcasts from airplanes, blimps, boats, submarines, secluded islands and the U.S. mainland.

As a comprehensive record of the political, legal and strategic aspects of this four-decade long, multi-million dollar propaganda barrage, the book will serve as a valuable case study and reference for teachers and students of political science, Cold War history, media studies and international communication.

Hundreds of pages of previously secret documents are included in this unique and stunning contribution to the literature on U.S. foreign policy and anti-Castro covert operations.

“An excellent overview of the whole sad story of U.S. efforts to use radio broadcasting and now TV against the Castro government — efforts which are simply part of a deceitful and utterly counterproductive policy,” Wayne S. Smith, former US diplomat in Havana. 

Traduction

De nouveaux documents déclassifiés émanant de la CIA et du gouvernement des Etats-Unis sont reproduits ici pour la première fois, exposant une campagne de 40 ans menée par Washington aux fins de guerre psychologique et de propagande pour déstabiliser Cuba et saper sa révolution.

Le peuple cubain a été la cible d’une des plus grandes campagnes de guerre psychologique jamais menées par un pays contre un autre. Ce livre détaille les efforts américains en  matière de manipulation (psywar), ouverte et secrète, qui ont mis en oeuvre des campagnes de rumeurs (infondées), de l'affichage, des journaux, livres, bandes dessinées, bulletins d'informations, tracts, émissions de radio et de télévision à partir d’avions, de dirigeables, de bateaux, de sous-marins, d'îles isolées, voire du territoire etats-unien lui-même.


Se présentant comme un dossier complet concernant les aspects politiques, juridiques et stratégiques de ce barrage de propagande de plusieurs millions de dollars, durant quatre décennies, l'ouvrage constituera une précieuse étude de cas et de référence pour les enseignants et les étudiants en sciences politiques, en histoire de la guerre froide, et en étude des médias ainsi qu'en communication internationale.

Des centaines de pages de documents jusqu'alors tenus secrets sont inclus dans cette contribution unique et stupéfiante à la littérature sur la politique étrangère des États-Unis et ses opérations secrètes anti-castristes.

« Un excellent aperçu de toute la triste histoire des efforts des États-Unis pour utiliser la radio, et maintenant la télévision contre le gouvernement Castro — des efforts qui font simplement partie d’une politique dévoyée et tout à fait contre-productive », Wayne S. Smith, ancien diplomate américain à La Havane.


Editeur : Ocean Press (2002) - ISBN-10 : 1876175095 - ISBN-13 : 978-1876175092
 


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