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vendredi 30 décembre 2022

Les secrets bien gardés des "biolabs" américains en Ukraine

Où l'on reparle des "biolabs" US en Ukraine

Quiconque s'intéresse aux informations récentes se souvient de l'interview de Victoria Nuland par le sénateur Marco Rubio sur l'existence - ou non - de labos biologiques à usage militaire installés par les États-Unis en Ukraine, Nuland essayant de s'en tirer en évoquant des "bio-facilities" qu'elle craignait que les Russes ne mettent la main dessus, et sans jamais démentir formellement leur existence.

Par ailleurs, il s'avère que des expérimentateurs japonais d'armes biologiques sur des populations civiles ont été recrutés sans état d'âme par les Etats-Unis, et ce, après la capitulation du Japon, à l'instar de ce que les mêmes Etats-Unis ont pratiqué avec moult officiers nazis, intégrés, toujours sans le moindre état d'âme, dans la CIA, à la NASA (cf. Wernher von Braun), voire dans les instance dirigeantes de l'OTAN. 

Ce qui suit est un article paru en juin 2022 sur le site de la télévision d'Etat chinoise CGTN et traduit de l'anglais par mes soins.


Depuis que les Russes ont fait part de leurs inquiétudes quant à l'existence de biolabs américains secrets en Ukraine, des discussions intenses ont circulé dans le monde entier. Chacun attend une réponse sérieuse et une explication détaillée de Washington, qui a répondu par une simple accusation de "désinformation".

Alors que les ambassades américaines du monde entier répètent la rhétorique classique de la désinformation, elles semblent avoir reçu une gifle à Hanoï. 

De toute évidence, les personnes ayant enduré la guerre du Vietnam n'oublieront pas l'agent Orange et beaucoup ont répondu avec colère au message de l'ambassade des États-Unis : "Des millions de Vietnamiens qui ont goûté et qui goûtent encore la toxicité de la dioxine que les États-Unis ont propagée au Vietnam". Je suis désolé d'avoir mal compris. L'Agent Orange n'est pas une arme chimique mais un cosmétique !"

Compte tenu de l'histoire et des conséquences des expériences biologiques américaines, il est impératif d'examiner attentivement ce qui se passe réellement dans ce domaine en Ukraine et ailleurs.

Qui prend les décisions sur les biolabs américains en Ukraine ?

Les États-Unis affirment que ces laboratoires sont détenus et gérés par le gouvernement ukrainien, et qu'ils ne participent qu'à la coopération de projets. Mais selon les recherches de l'académie nationale américaine des sciences, de l'ingénierie et de la médecine (NASEM), le département américain de la Défense (DoD) a jusqu'à présent investi plus de 200 millions de dollars dans un programme de réduction des menaces biologiques (BTRP) pour collaborer avec l'Ukraine sur ces laboratoires. Un accord américano-ukrainien signé en 2005 stipule aussi clairement que les représentants du DoD ont le droit de participer à des activités connexes dans des installations en Ukraine et que la partie ukrainienne doit stocker tous les agents pathogènes dangereux dans ces laboratoires, partager les données pertinentes avec les États-Unis, transférer aux États-Unis les souches pathogènes et s'abstenir de divulguer publiquement les informations désignées par les États-Unis comme « sensibles ».

Que se cache-t-il dans les biolabs ?

Les États-Unis affirment que les installations en Ukraine contribueraient à prévenir les risques sur la sécurité biologique et à améliorer la santé publique. Cependant, le ministère russe de la Défense a récemment divulgué des informations montrant l'étendue des activités militaires biologiques américaines en Ukraine. Avec l'Ukraine comme centre, les États-Unis ont mis en place un réseau secret de recherche biologique couvrant l'Europe et l'Asie. Par exemple, le projet UP-4 étudie la possibilité de propagation de virus aviaires par les oiseaux migrateurs. Le projet R-781 considère les chauves-souris comme porteuses d'agents pathogènes pouvant être transmis à l'homme. Le projet UP-8 étudie la fièvre hémorragique congo-criméenne et l'hantavirus. On fait valoir que le projet UP-8 est mené parce que les agents pathogènes étudiés ont des foyers naturels à la fois en Ukraine et en Russie, et leur utilisation pourrait être déguisée en épidémies naturelles de maladies.

Pourquoi les États-Unis s'opposent-ils au reste du monde ?

La Maison Blanche a affirmé, le 10 mars  2022, que les États-Unis respectaient pleinement leurs obligations en vertu de la Convention sur les armes chimiques (CWC) et de la Convention sur les armes biologiques (BWC) et ne développaient ou ne possédaient nulle part de telles armes. Cependant, au cours des deux dernières décennies environ, les États-Unis ont été les seuls à s'opposer à la mise en place d'un mécanisme de vérification BWC, affirmant que le domaine biologique n'était pas vérifiable et que la vérification pouvait constituer une menace pour leurs intérêts nationaux et pour le secret des d'affaires. Entre-temps, les États-Unis sont le seul État partie détenteur d'armes chimiques et ils ont raté à deux reprises la date limite de leur destruction.

Où en est l'empreinte biologique des États-Unis ?

Les biolabs américains en Ukraine ne sont que la pointe de l'iceberg d'un long passé d'expériences chimiques et biologiques dans le monde entier. Le chercheur américain Jeffrey Kaye, auteur de "Dissimulation à Guantanamo", a récemment révélé l'accord grossier de l'armée américaine avec l'unité 731, une unité de guerre biologique japonaise notoire qui a mené des expériences bestiales de bactéries vivantes sur des Chinois innocents pendant la Seconde Guerre mondiale. 

En graciant les criminels de guerre de l'unité 731, y compris leur chef Shiro Ishii, qui a ensuite été affecté à des conférences à Fort Detrick, les États-Unis ont en retour obtenu des données et des technologies relatives à l'utilisation d'armes biologiques et chimiques, dont beaucoup ont également été envoyées à Fort Detrick, centre de recherche américain sur la guerre biologique. 

Selon Jeffrey Kaye, la Central Intelligence Agency (CIA), qui a travaillé en étroite collaboration avec Fort Detrick sur le développement de telles armes, a montré dans des dossiers déclassifiés que les États-Unis ont appliqué des armes biologiques inspirées de l'unité 731 pendant la guerre de Corée, dans laquelle d'innombrables souris et insectes porteurs de bactéries contagieuses, dont la peste et le choléra, ont été largués dans la partie nord de la péninsule.

Même maintenant, ce que les États-Unis ont fait dans leurs 336 biolabs à travers le monde reste un mystère. En 2010, Washington s'est excusé pour les expériences sur la syphilis au Guatemala ; à plusieurs reprises, des manifestations sauvages contre un biolab américain ont éclaté à Busan, en Corée du Sud ; l'année dernière, le Mouvement des pays non alignés, s'exprimant au nom de 123 États parties, a exhorté les États-Unis à changer de cap et a appelé à la reprise des négociations pour un protocole de vérification de la BWC dès que possible. Si les appels de la communauté internationale sont simplement traités par les politiciens à Washington comme de la "désinformation", personne ne saura jamais ce qui se déchaînera de la boîte de Pandore des biolabs américains.

Les États-Unis sont le seul pays au monde à avoir utilisé les trois principaux types d'armes de destruction massive : armes nucléaires, biologiques et chimiques. Maintenant, ils doivent au monde une explication juste et vérifiable sur leurs biolabs en Ukraine et ailleurs.

Xin Ping

Note de l'éditeur : Xin Ping est un commentateur sur les affaires internationales qui écrit régulièrement pour CGTN, Global Times et China Daily. L'article reflète les opinions de l'auteur et pas nécessairement les vues de CGTN.

 

Source

Archive (en anglais) : audition de Victoria Nuland par le sénateur Marco Rubio


mardi 10 avril 2018

Vladimir Poutine et les nains de jardins


Vous savez quoi ? Vladimir Poutine les empêche de dormir.

Mais j'entends d'ici la question : 
 
- "Mais qui empêche-t-il de dormir ?"

- Ben, les nains de jardins !

Les pauvres ! Voyez comment ils s'agitent frénétiquement depuis peu, depuis la nième "attaque au gaz" survenue en Syrie, alors même que la Ghouta est quasiment vidée des mercenaires que l'Otan y avait entassés.

Tout le monde a compris que les mercenaires pilotés par l'Otan en Syrie avaient perdu la guerre, tout le monde, sauf les nains de jardins !

Voyez ce "papier" que l'on doit à une journaliste américaine. (Source)

La couverture médiatique biaisée de « l'attaque chimique » en Syrie pourrait provoquer une nouvelle guerre dangereuse.

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Un homme se fait laver à la suite d'une prétendue attaque à l'arme chimique, dans ce qui est censé être Douma, Syrie, dans cette capture d'écran obtenue par Reuters le 8 avril 2018. 

L'image aurait été fournie à Reuters par les "Casques Blancs" syriens.

Dans une interview à la chaîne télévisée RT France, un ancien ambassadeur de France n'a pas hésité à traiter ces Casques blancs de véritables gangsters à la solde d'Al Qaeda. Et il semble qu'il ne soit pas le seul à affirmer cela.

À propos des nains de jardins évoqués plus haut, il me semble que si le ridicule tuait vraiment, tout ce petit monde aurait été en voie d'extinction depuis longtemps. Mais il faut croire que le ridicule ne tue pas vraiment. Du moins, pas encore !

J'ai déjà évoqué ailleurs la consistance de ces supposées attaques au gaz dont on nous rebat les oreilles régulièrement à propos de la Syrie.

Par parenthèse, je m'étonne quand même qu'après avoir mis à jour des laboratoires de production de gaz dans la Ghouta libérée, le régime de Bachar el-Assad ne convoque pas dare-dare les experts de l'OIAC (Organisation Internationale contre les Armes Chimiques) afin que le grand public sache :

1. que les mercenaires stipendiés par l'OTAN en Syrie produisaient des armes chimiques ;

2. quelle est l'origine (dans quels pays ont-ils été produits) des ingrédients toxiques découverts dans ces laboratoires, de manière à confondre les parrains des massacreurs de femmes et d'enfants en Syrie.

Toujours est-il que l'image affichée plus haut va nous permettre, une fois encore, de démontrer le cynisme, la stupidité et l'inhumanité dont certains nains de jardins sont capables.

Reprenons : quiconque a un QI supérieur à celui d'un nain de jardin sait qu'une attaque au gaz peut tuer en gros de deux manières : 

1. soit on subit une suffocation (au niveau des poumons), par manque d'oxygène, comme cela peut se produire lors d'un incendie, avec des victimes en général non pas brûlées mais asphyxiées ;

2. soit on souffre d'une intoxication (au niveau du sang), dès lors que les molécules contenues dans le gaz inhalé vont se fixer sur l'hémoglobine en lieu et place de l'oxygène, processus classique dans les intoxications au monoxyde de carbone.

Les personnes que nous apercevons sur l'image ci-dessus semblent souffrir de suffocation. Et c'est là que cette image est tout bonnement EXTRAORDINAIRE !!!!!!!

Vous n'avez pas compris ? Alors que l'on m'explique comment on peut LAVER du gaz avec de l'eau versée sur  la tête d'une personne souffrant apparemment de suffocation !?

Il se trouve que cette image est passée sur presque toutes les chaînes de télévision. Or elle est la preuve par neuf qu'on a affaire à un FAKE !

Vous comprenez pourquoi pas un seul spécialiste (médecin, secouriste...) digne de ce nom n'a été convié par les télévisions mainstream pour commenter cette image ?

Un faux grossier, et pourtant, de partout montent les clameurs des nains de jardins, qui menacent, tonnent, condamnent par avance le régime de Bachar el-Assad...

By the way, soit dit en passant, le traitement d'urgence de personnes en détresse respiratoire à la suite d'une émanation de gaz toxique ressemble toujours à ça (source) :

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ou encore à ça (source) :


Vous avez compris l'ampleur de la mystification qui a poussé d'aucuns à susciter une réunion dare-dare du Conseil de Sécurité onusien ?

Vous savez quoi ? Il faut que Vladimir Poutine les ait mis dans une merde plus que noire en leur infligeant humiliation sur humiliation, pour que nos nains de jardins en soient arrivés à se couvrir d'un tel ridicule. Mais vous me direz qu'après le ridicule de l'affaire Skripal, un peu plus ou un peu moins de ridicule, au point où ils en sont, qu'est-ce que ça change ?

Et puis, tant que le ridicule ne tue pas..., hormis les pauvres gens sur lesquels risquent de tomber les bombes... !

Cela dit, maintenant que la quasi-totalité de la Ghouta a été libérée, on ne peut pas exclure que l'armée régulière syrienne ne découvre bientôt de nouveaux laboratoires d'armes chimiques... Ce qui pourrait expliquer l'agitation des nains de jardins face au risque de voir le grand public découvrir, enfin, le pot-aux-roses... D'où la nécessité de bombarder, dare-dare, quelques pièces à conviction particulièrement compromettantes ! (1)


P.S. Voilà qu'on apprend qu'une équipe de l'OIAC va se rendre à Douma dans la Ghouta afin d'enquêter sur l'usage éventuel d'armes chimiques. Et c'est là que j'invite Bachar el-Assad à faire escorter ces experts afin qu'ils inspectent également les laboratoires chimiques présumés ayant été mis à jour ailleurs dans la Ghouta ; sinon, on ne comprendrait pas la stratégie du régime dans sa dénonciation des agissements criminels des mercenaires pilotés par l'OTAN en Syrie !

Lisez cette phrase figurant dans un article récent :
L’OIAC accuse aussi Daech d’avoir utilisé du gaz moutarde en 2015, dans la province d’Alep. (Source)
(1) Lecture (où il est question de la probabilité que le but recherché dans d'éventuelles "frappes" contre la Syrie pourrait être la volonté de faire disparaître les preuves de l'usage d'armes chimiques par... ceux que personnellement j'appelle les mercenaires pilotés par l'OTAN.)
 
 

mercredi 21 mars 2018

Syrie : quand les masques tombent 3/5


Vous connaissez la nouvelle ? Il paraît que de "grands" dirigeants occidentaux ont fixé une ligne rouge censée sanctionner toute velléité d'usage d'armes chimiques contre les populations civiles en Syrie.

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Ce qui amène un certain nombre d'observations :

1. Constatons, en passant, que les inventeurs de ces "lignes rouges" supposées protéger les populations civiles des attaques au gaz ne sont pas très au fait du droit international, lequel proscrit l'usage d'armes chimiques dans tous les cas, et pas uniquement contre des civils (cela concerne, en tout cas, les pays ayant ratifié les traités en vigueur, cf. l'OIAC. Lire) ! Cela dit, l'histoire récente nous a montré qu'on pouvait diriger un (grand) pays et être inculte en matière de droits : droit des peuples, droit international, de la propriété industrielle, des affaires, etc. 

Un exemple entre mille ? Arracher (!!!) un soi-disant accord sur le nucléaire iranien, moyennant des actes de piraterie économique comme la séquestration d'avoirs dont l'Iran devrait pouvoir disposer librement, le tout en se substituant à l'AIEA, seule habilitée à contrôler le respect par l'Iran de ses engagements en matière de prolifération nucléaire, constitue un ensemble de violations des droits de l'Etat iranien... Je renvoie ceux que ça intéresse à la théorie des vices du consentement, que l'on enseigne dans toutes les facs de droit du monde dès la première année ! En bon français, on ne signe pas un contrat sous la contrainte ; et ce fait justifierait largement qu'un jour prochain, peut-être, l'Iran dénonce purement et simplement le pseudo-accord sur le nucléaire qui lui a été imposé par qui vous savez !

2. Les inventeurs des lignes rouges susmentionnées ont simplement omis de nous expliquer pourquoi ces menaces ne s'appliquent qu'à la Syrie !? Par ailleurs, ils se gardent bien de préciser si ce qu'ils appellent des "représailles" ou une "riposte" (voyez le sens de ces mots dans un dictionnaire) vise un (seul) camp ou l'ensemble des camps en belligérance en Syrie ! 

En clair, on bombarde si l'on a la preuve que c'est (seulement) le camp de Bachar el-Assad, qui a fait le coup, ou l'on bombarde quiconque aura fait le coup ? Si l'on opte pour la première solution, cela signifie-t-il que si ce sont les "rebelles" qui ont usé de l'arme chimique, on ne bombarde pas ? Ce serait un formidable aveu, n'est-il pas ? de la collusion de nos "grands" stratèges avec les mercenaires qu'ils sponsorisent en Syrie !

3. Sur la capture d'écran ci-dessus, il faut bien comprendre que "USA accuses Syria..." veut dire que les Etats-Unis accusent le gouvernement syrien, pas les "rebelles"...

Lors de la réception de Vladimir Poutine à Versailles, Emmanuel Macron a réitéré ses propos sur la "ligne rouge", en précisant bien qu'elle concernait les utilisateurs d'armes chimiques, quels qu'ils soient...
Comme pour Barack Obama, la menace de la ligne rouge en Syrie va-t-elle hanter Emmanuel Macron? Le 29 mai, alors qu'il est président de la République depuis deux semaines, le chef d'Etat français reçoit Vladimir Poutine au Château de Versailles. Devant le leader russe, le Président affirme que "toute utilisation d'armes chimiques (en Syrie) fera l'objet d'une riposte immédiate" de la France. "J'ai indiqué qu'une ligne rouge très claire existe de notre côté : l'utilisation d'une arme chimique par qui que ce soit", ce qui fera "l'objet de représailles et d'une riposte immédiate de la part des Français", explique-t-il. (source)
Dans les faits, lorsqu'on tend un peu l'oreille, il semble que les choses soient tout à fait claires, enfin, pas vraiment :

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Frapper les utilisateurs (quels qu'ils soient) d'armes chimiques contre les (seuls) civils , mais..., non, enfin, pas vraiment, c'est-à-dire qu'on frappera LA Syrie, entendez, le régime...

Voilà qui est clair, non ? Si ce sont les "rebelles" qui ont balancé les armes chimiques, on ne frappe pas !

Mais lisez donc ce qui suit : extrait d'un article paru sur le site de l'agence Reuters (2015) :
A confidential Oct. 29 report by the Organisation for the Prohibition of Chemical Weapons (OPCW), a summary of which was shown to Reuters, concluded “with the utmost confidence that at least two people were exposed to sulfur mustard” in the town of Marea, north of Aleppo, on Aug. 21. 
“It is very likely that the effects of sulfur mustard resulted in the death of a baby,” it said. 
The findings provide the first official confirmation of use of sulfur mustard, commonly known as mustard gas, in Syria since it agreed to destroy its chemical weapons stockpile, which included sulfur mustard. 
The report did not mention Islamic State, as the fact-finding mission was not mandated to assign blame, but diplomatic sources said the chemical had been used in the clashes between Islamic State and another rebel group taking place in the town at the time. 
“It raises the major question of where the sulfur mustard came from,” one source said. “Either they (IS) gained the ability to make it themselves, or it may have come from an undeclared stockpile overtaken by IS. Both are worrying options.” (source)
Et voilà ! Cela fait des années maintenant qu'à peu près tout le monde sait que les "djihadistes" possèdent des armes chimiques, ce qui n'empêche nullement quelques nigauds de toujours insister sur la seule origine "gouvernementale" des substances chimiques utilisées en Iraq, Syrie, etc. (source)

En ce qui nous concerne, ça fait quelque temps que nous avons publié, ici même, l'image suivante, dénichée sur un site "djihadiste" sur lequel les mercenaires exposaient fièrement leur arsenal. (source)

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De nouveau, on s'interroge : mais à quoi peuvent bien servir les armées de conseillers censés assister nos "grands" dirigeants ?

Mais peut-être que nos "grands" dirigeants agissent en parfaite connaissance de cause, en encourageant implicitement, voire explicitement, les "rebelles" syriens de recourir aux armes chimiques, dès lors que les présumées lignes rouges ne concernent que le seul régime syrien !

Seulement voilà : par chance pour nous autres, il n'y a pas que les médias "meanstream", façon (pour la France, en tout cas) Libération, Le Figaro, Le Monde, France Inter, France Info, France 24, France Intox et autres officines gouvernementales ou privées spécialisées dans la désinformation massive.

Le fait est que ce qui suit n'a été repris par aucun "grand" organe occidental d'information. Il y est question de la découverte, par les forces régulières syriennes, d'un laboratoire de production d'armes chimiques et de leurs vecteurs (pour le transport) : des obus et des roquettes .  

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Körnerstrasse 34, D-2000 Hamburg... Importé d'Allemagne, donc.

Il reste maintenant aux autorités syriennes de faire expertiser ce laboratoire par les spécialistes de l'Agence Internationale contre la prolifération des armes chimiques...

Bien évidemment, tout cet arsenal chimique avait besoin d'être transporté sur zone par des roquettes ad hoc, avec fabrication maison des lanceurs...


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Mais, fort curieusement, voilà nos grands médias d'information subitement frappés de mutisme, à l'instar de quelques "grands" dirigeants occidentaux, adeptes de "lignes rouges".

By the way, soit dit en passant, serait-ce la découverte de ces sites de production d'armes chimiques qui a donné à certains l'idée de lancer, en catastrophe, l'opération Skripal, à Salisbury, histoire de créer un rideau de fumée destiné à détourner l'attention de l'opinion publique mondiale de la collusion de certaines puissances occidentales avec les "rebelles" syriens, dont nous savons maintenant, de la manière la plus irréfragable, qu'ils sont derrière la totalité des attaques chimiques opérées en Syrie et injustement attribuées au régime de Bachar el-Assad ?

Rappelons quelques déclarations du président français :
Dans une interview au Figaro datant de juin dernier, Emmanuel Macron allait même encore plus loin : "Quand vous fixez des lignes rouges, si vous ne savez pas les faire respecter, vous décidez d'être faible. Ce n'est pas mon choix. S'il est avéré que des armes chimiques sont utilisées sur le terrain et que nous savons en retracer la provenance, alors la France procédera à des frappes pour détruire les stocks d'armes chimiques identifiés." (source)

Détruire les stocks d'armes ? En voilà une drôle d'idée ! Ne serait-ce pas plus judicieux de les faire expertiser par des spécialistes de la question ? Il faudra procéder à une traçabilité des matériels en identifiant les fournisseurs (ex. l'Allemagne), les commanditaires (qui a signé les chèques ?), etc. 

Détruire les stocks d'armes chimiques..., de si précieuses pièces à conviction ! Et puis, entre nous, bombarder des stocks de produits chimiques, avec tous les risques de voir ces substances toxiques se répandre dans l'atmosphère et contaminer des populations entières, je ne suis pas sûr que ce soit très intelligent !

De toutes façons, il est trop tard ! À l'heure qu'il est, j'imagine que Assad et Poutine ont entrepris de mettre tout ce matériel en sécurité !

En attendant, j'en connais qui vont devoir présenter leurs plus plates excuses à Bachar el-Assad, pour l'avoir accusé à tort d'avoir usé de l'arme chimique contre son peuple... Et comme ces accusateurs imprudents ont conscience du poids des opinions publiques, j'imagine qu'ils vont mettre un point d'honneur à faire amende... honorable.

Oui, mais pour ça, il faut avoir un certain sens, voire un sens certain, de l'honneur...

Wait and see!