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mercredi 9 mars 2022

Ursula von der Leyen et la Commission Européenne. Censure de RT et de Sputnik. Les vraies raisons §2

N.B. Vous n'avez toujours pas de VPN sur votre ordinateur ? Parce que vous ne savez pas ce que c'est qu'un VPN ?
 
Ce qui suit a été téléchargé sur un ordinateur virtuellement localisé à... Paris ! C'est vous dire si la censure de la dame de la Commission Européenne, qui voudrait nous ramener aux temps de Josef Goebbels, ne sert absolument à rien !
 
Lu sur le site de RT-France (8 mars 2022)

Le média Nextinpact a révélé le contenu d'un courrier adressé aux moteurs et aux réseaux sociaux afin de s'assurer de la disparition effective de tout contenu de RT et de Sputnik. La Commission y assume une surveillance généralisée des informations. 

«Un éboulement vertigineux du cadre jusqu'alors en vigueur» : c'est ainsi que le journaliste Marc Rees a qualifié les directives adressées par la Commission européenne aux gestionnaires des moteurs de recherche et des réseaux sociaux, dans un article du média en ligne NextInpact dévoilant un courrier qui leur a été envoyé le 4 mars, le lendemain de la coupure de l'accès au site de RT France par les principaux fournisseurs d'accès internet de l'Hexagone. 

Dans le contexte de l’intervention militaire russe en Ukraine, la Commission avait invoqué la nécessité de couper tous les canaux de diffusion de «la machine médiatique du Kremlin» représentée selon elle par RT et Sputnik, et publié un règlement pour donner un fondement juridique à son entreprise. Selon Nextinpact, «elle a adossé à cette demande une lettre aussi bien aux moteurs qu’aux réseaux sociaux, dont le contenu témoigne de la volonté d'une purge numérique globale». 

Une décision «inédite dans  le droit des nouvelles technologies» 

«Le législateur a l'intention d'établir une interdiction très large et complète» écrit l’instance bruxelloise dans ce courrier adressé notamment à Google, précisant que «les services de recherche sur Internet sont fournis par des "opérateurs" au sens du règlement». Ayant exigé l’effacement de rt.com et sputniknews.com des résultats des recherches sur internet, la Commission a rappelé dans ce courrier que « l'activité des moteurs de recherche joue un rôle déterminant dans la diffusion d'un contenu en ce qu'ils rendent celui-ci accessible à tous les internautes effectuant une recherche […] y compris à ceux qui, autrement, n'auraient pas trouvé la page Web sur laquelle ce contenu est publié ». 

Par conséquent, «si les moteurs de recherche, tel que Google, ne suppriment pas RT et Sputnik, ils faciliteraient l'accès du public à leurs contenus ou contribueraient à cet accès». Ce qui a amené à la Commission à conclure qu'«en vertu du règlement, les fournisseurs de services de recherche sur Internet doivent s'assurer que 1) tout lien vers les sites Internet de RT et de Sputnik et 2) tout contenu de RT et Sputnik, y compris les courtes descriptions textuelles, les éléments visuels et des liens vers les sites Web correspondants, n'apparaissent pas dans les résultats de recherche fournis aux utilisateurs situés dans l'UE ». 

Comme l'explique Nextinpact, l'institution exige, par cette méthode, non pas seulement la désindexation des deux sites, mais également celle de tous les liens qui mènent à leurs contenus. Une décision que le média qualifie d'«inédite dans le droit des nouvelles technologies». 

Nettoyage à la javel 

D'autant plus que l'ambition des autorités européennes ne s'arrête pas là : la lettre indique aux réseaux sociaux qu'ils doivent également prendre leur part à ce «nettoyage à la javel», comme le qualifie NextInpact, en devant «empêcher les utilisateurs de diffuser [...] tout contenu de RT et Spoutnik». Et ce, peu importe que le compte en cause soit ou non rattaché à RT et Spoutnik.  

Les demandes de la Commission sont d’autant plus vastes, relève le média en ligne, que l'institution réclame l’interdiction des messages reproduisant un contenu venant des deux médias financés par la Russie. «Ces messages ne seront pas publiés et s’ils le sont, ils doivent être supprimés», détaille le courrier.

Une surveillance généralisée assumée par la Commission

Autre point marquant, le contournement de l’article 15 de la directive sur le e-commerce, datant de 2000, article qui prohibe de faire peser sur des intermédiaires comme YouTube, Facebook ou Twitter une obligation de surveillance généralisée. Or, les consignes de la Commission aboutissent justement à forcer ces intermédiaires à une surveillance de tous les flux d'information. Une entorse au droit qui serait justifiée par le caractère temporaire des mesures : «La décision de s'écarter totalement, dans le présent règlement, de la directive sur le commerce électronique a été consciente et justifiée par la situation et son caractère temporaire», argue la Commission.

L'empilement de ces différentes mesures aboutit à un édifice de contrôle assez inquiétant, selon Nextinpact, puisqu'un premier texte avait déjà été adopté en réponse au rattachement de la Crimée à la Russie en juillet 2014. L’article 12 de ce dispositif, qui «interdit de participer sciemment et volontairement à des activités ayant pour objet ou pour effet de contourner les interdictions énoncées». Et, même si la liberté d'expression implique un droit, pour les médias, à  «rendre compte objectivement de l'actualité», tout comme un droit pour les utilisateurs, à «recevoir des informations objectives sur l'actualité», la Commission avance que ce droit ne peut être utilisé «pour contourner le règlement». Par conséquent, déduit-elle, «si un autre média prétend informer ses lecteurs ou spectateurs, mais en réalité diffuse le contenu de Russia Today ou Sputnik […], il enfreindra l'interdiction énoncée dans le règlement». 

NextInpact conclut en alertant sur le fait que« la surveillance exigée des réseaux sociaux s’étend donc aux contenus des deux sociétés financées par Moscou, même quand ils sont diffusés par d’autres médias, non visés nommément par cette prohibition numérique».

Désormais, « les intermédiaires techniques sont obligés de nettoyer les contenus RT/Sputnik, peu importe la source», a constaté Marc Rees, s'étonnant sur Twitter du «silence total» suscité par ce basculement juridique considérable.
 

Source : https://francais.rt.com/international/96925-purge-numerique-globale-courrier-bannissement-rt-commission-europeenne-devoile

Par parenthèse, vous n'êtes pas estomaqués par cette attaque sur un hôpital de Marioupol (9 mars 2022) en Ukraine ? Un bombardement de grande ampleur n'ayant fait que... 17 blessés selon les premiers décomptes, ce qui ne fait vraiment pas beaucoup ! Je suis de ceux qui ont flairé l'embrouille. Jugez-en vous-mêmes à partir des images. (Source)

(https://twitter.com/RevelateursFTV/status/1501574503335354375) 

Autre son de cloche : source

 

lundi 7 mars 2022

Ursula von der Leyen et la Commission Européenne. Censure de RT et de Sputnik. Les vraies raisons §1

Cette pauvrette d'Ursula von der Leyen, petite imitatrice de Josef Goebbels en escarpins et rouge à lèvres, s'est mise en tête de prononcer le bannissement d'organes de presse dans toute l'Union Européenne, en violation de l'Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et de la Femme (1948). 

À moins d'être totalement stupide on se doutait bien que tout cela cachait quelque chose, l'Union Européenne, inféodée à la mafia otanesque pilotée par le Deep-State américain via la marionnette basée à la Maison Blanche, affichant de jour en jour sa vraie raison d'être : instaurer en Europe une dictature bureaucratique sous le leadership de l'OTAN.

Tout le monde a observé qu'aucun gouvernement de l'U.E. n'aurait osé interdire un organe de presse sur son sol, la procédure étant systématiquement appelée à subir l'agrément de  l'institution judiciaire.

Nous  ne savons pas ce que les dirigeants de RT et Sputnik entendent faire sur le plan juridictionnel, toujours est-il que le bannissement a eu un effet immédiat, avant même qu'une quelconque juridiction européenne ait pu statuer.

Sauf que Von der Leyen doit se faire vieille, et avec elle, l'ensemble de la clique de petits laquais européens sous tutelle de l'OTAN. En effet, quiconque sait se servir d'un ordinateur sait que l'Internet se contrefiche des frontières.

La preuve en deux articles captés ce jour-même (7 mars 2022) sur les sites de RT et Sputnik

Non mais voyez-vous ça ? Des  laboratoires d'armes chimiques, en principe bannies de la surface de la Terre ! On a vu la marionnette de la Maison Blanche, flanquée de deux de ses laquais (Royaume-Uni et France), s'en aller balancer des bombes sur la Syrie au motif fallacieux d'une attaque au gaz sur des populations civiles. (Source)

Et voilà que l'on découvre que les États-Unis, après être parvenus à manigancer un coup d'État contre le président ukrainien élu, après avoir installé au pouvoir à Kiev un bouffon dont on voit bien qu'il n'est qu'une marionnette, ont rapidement entrepris de convertir l'Ukraine en une base arrière de l'OTAN - alors même que  l'Ukraine n'en fait pas partie - spécialisée dans de basses œuvres prohibées par le Droit International.

De la production d'armes biologiques ou chimiques, le tout aux portes de Moscou ! Et personne parmi la grande presse pour s'en offusquer ! On comprend mieux, du coup, les raisons pour lesquelles notre mafia otanesque s'est empressée de tenter - sans succès - de faire taire d'éventuels lanceurs d'alertes.

Pour ceux et celles qui lisent l'anglais : comment le régime de Kiev a tenté de dissimuler les preuves de la production d'armes biochimiques par le Pentagon.

Source
 
Où l'on reparle de Anne-Laure Bonnel. 
 
Reporter de guerre basée dans le Donbass, Anne-Laure Bonnel semble être devenue la bête noir des désinformateurs de tout poil, dont les fakenews peuvent être balayées par quelqu'un de professionnel agissant in situ.
 
La suite coulait de source : des critiques vagues et peu étayées venant de gens parlant depuis leur bureau et se contentant de relayer la doxa officielle, des gens dont certains osent encore s'appeler des journalistes !

Source
 

Liens : 01 - 02 - 03   
 

On admirera, en passant, le pseudo fact-checking contenu dans l'archive §2. Ex. 1. Le nazisme est-il omniprésent dans la politique à Kiev ? Si on répond "Non", ça veut dire qu'il n'y en a pas du tout ? Ex. 2. Affirmer qu'il n'y a pas eu de génocide des russophones dans le Donbass suffit-il à nier que des atrocités y aient été commises par le régime de Kiev ? Ex. 6. L'Occident n'a pas organisé les événements du Maidan. Là, on se roule littéralement par terre. Il ne s'agit pas de l'"Occident", mais des États-Unis. Visiblement, nos "factcheckers" n'ont jamais entendu parler de Victoria Nulland et d'un fameux appel téléphonique très parlant ! Ex. 7. Pas de laboratoires US en Ukraine. La réponse est juste risible compte tenu de ce que nous savons et des archives affichées plus haut... Etc. Tout ça est juste pathétique venant de gugusses censés ou prétendant lutter contre de la désinformation !

lundi 28 juin 2021

Petit courrier adressé à un certain Arnaud Montebourg. La Gauche française ? Ce serait une bonne idée !

Ce qui suit est le courrier que j'ai adressé, via le réseau social Tw..., à Arnaud Montebourg, après une de ses prestations sur la radio publique France Inter. Par parenthèse, observons que si, sur Twitter, officine mondialisée basée aux États-Unis, pays du 1er amendement de sa Constitution, on peut être l'objet de censure, votre compte étant purement et simplement désactivé à la suite d'un tweet jugé inopportun, mon éditeur de blogs me permet, non seulement d'être lu en plusieurs langues dans le monde entier, mais, de surcroît, de jouir d'une liberté de parole absolue.

Du coup, félicitons-nous de l'existence d'espaces de liberté totale comme celui que vous êtes en train de visiter.

Ainsi, donc, le sieur Arnaud Montebourg, tête pensante de la sphère socialiste française, était présent, le 10 juin 2021, dans les locaux de la Matinale de France Inter. Il y a dit des choses très intéressantes, dont cette phrase, qui m'a interpellé, au point de justifier une prise de position. Le message, paru sur Twitter, est reproduit in extenso ci-dessous, augmenté d'un "memento" et d'un lien hypertexte.

Bonjour. Citation : "Il va bien falloir qu'on réinvente la proposition de la gauche au pays..."

Ah bon !? Mais de quelle gauche parlez-vous ? De l'héritière de l'auteur du Coup d'État permanent ? Lequel, sitôt élu, s'est converti en bonapartiste obstiné !

Votre problème, à gauche, c'est que vous n'avez toujours rien compris ! Mitterrand, Jospin, Hollande. Trois détenteurs du pouvoir, trois naufrages ensuite (voire quatre, cf. les deux cohabitations de Mitterrand). Et vous persistez à ne pas comprendre !

C'est quoi le problème ? C'est que vous persistiez à adhérer au scrutin uninominal à deux tours, si prisé dans les démocratures, et qui convertit une ultra-minorité en ultra-majorité (2017 : 24% au 1er tour > 66% au 2nd ; 2002 : 19% > 82%). Une pure escroquerie !

"Pourquoi voulez-vous qu'à 67 ans je commence une carrière de dictateur ?" (1). On aurait pu lui répondre que les chiens ne font pas de chats ! De fait, la France reste le seul pays de l'UE à trimbaler ce système pré-dictatorial récusé y compris par d'anciens pays communistes ! 

Le fait est qu'au sortir de la dictature, Allemagne, Italie, Espagne, Portugal, Grèce, Bulgarie, Roumanie, Hongrie..., Éthiopie récemment (!) ont renoué avec le seul régime politique crédible : celui basé sur une démocratie strictement parlementaire.

Moralité : tant que cette soi-disant "gauche" continuera de se foutre du monde en croyant moraliser un système électoral inventé par et conçu pour la droite et, de surcroît, foncièrement anti-démocratique, vous irez dans le mur, avec ou sans Mélenchon !

PS. Et qu'on arrête de nous raconter des balivernes sur les Français qui seraient viscéralement attachés au modèle bonapartiste ! Municipalités, départements et régions fonctionnent sur le modèle parlementaire, lequel reste le système de référence partout ! 

 

Memento

Article 6 de la Constitution de la 5ème République, version originelle de 1958.

« Le président de la République est élu pour sept ans par un collège électoral comprenant les membres du Parlement, des conseils généraux et des assemblées des territoires d'outre-mer, ainsi que les représentants élus des conseils municipaux.

Ces représentants sont :

  • le maire pour les communes de moins de 1 000 habitants ;
  • le maire et le premier adjoint pour les communes de 1 000 à 2 000 habitants ;
  • le maire, le premier adjoint et un conseiller municipal pris dans l'ordre du tableau pour les communes de 2 001 à 2 500 habitants ;
  • le maire et les deux premiers adjoints pour les communes de 2 501 à 3 000 habitants ;
  • le maire, les deux premiers adjoints et trois conseillers municipaux pris dans l'ordre du tableau pour les communes de 3 001 à 6 000 habitants ;
  • le maire, les deux premiers adjoints et six conseillers municipaux pris dans l'ordre du tableau pour les communes de 6 001 à 9 000 habitants ;
  • tous les conseillers municipaux pour les communes de plus de 9 000 habitants ;
  • en outre, pour les communes de plus de 30 000 habitants, des délégués désignés par le conseil municipal à raison de un pour 1 000 habitants en sus de 30 000.

Dans les territoires d'outre-mer de la République, font aussi partie du collège électoral les représentants élus des conseils des collectivités administratives dans les conditions déterminées par une loi organique.

La participation des États membres de la Communauté au collège électoral du président de la République est fixée par accord entre la République et les États membres de la Communauté.

Les modalités d'application du présent article sont fixées par une loi organique. »

 

 (1) Source

 

jeudi 7 novembre 2019

Sémantique de la désinformation #21


Épisode §21. Shoah toi-même !
 
(N. B.) Afin de compléter un précédent message, j'ai adressé à Mme le Garde des Sceaux le tweet reproduit ci-dessous.


Ah, juste pour rire ! (Moi, sur mes partitions, j'ai des dièses, pas des 'hashtags' ; n'importe quoi !)

Comme suite à un précédent épisode (cf. §18), consacré à Dieudonné, poursuivi - que dis-je ! persécuté - pour la nième fois devant une juridiction pénale pour avoir osé prononcer, dans une chanson, quelque chose du type de "c'est mon choix... ou chôha", il me semble utile de rappeler à mes lecteurs, que j'estime infiniment plus futés que les pauvres bougres qui traînent sur les réseaux dits sociaux, un certain nombre de choses peut-être inconnues d'eux-mêmes.


Stella G., le spectre blond de la Gestapo, avait livré des milliers de Juifs aux Nazis, tout en étant elle-même juive

Comme évoqué précédemment, nous savons, grâce à l'illustre universitaire qu'était Henri Meschonnic, que le terme hébraïque "shoah" renvoie à une catastrophe naturelle, ce qui fait que son importation dans la langue française, pour en faire la définition ultime du crime hitlérien, constitue l'un des plus consternants contre-sens et, partant, l'une des plus grotesques et des plus affligeantes impostures de l'histoire contemporaine.

On regrettera en passant que, du côté du Parquet, qui a requis une lourde peine (prison ferme) à l'encontre de Dieudonné M'bala M'bala, comme, en d'autres temps, un Jean-Baptiste Poquelin aurait pu être inquiété pour "délits" commis, sur scène, par Molière - comme quoi, il y a des cours du soir de culture générale qui se perdent ! - on n'ait pas pris le temps de consulter des spécialistes, en tout cas, des connaisseurs de la chose. On me dira toujours que l'illustre Meschonnic n'est plus de ce monde !

Et alors ? Serais-je tenté de vous rétorquer !

Il se trouve que moi, je n'ai pas le talent de linguiste de feu Meschonnic, ni même la connaissance de l'hébreu de feu mon père - lequel lisait la Torah dans le texte ! - ; il n'empêche que je compense ces lacunes par une grande appétence pour les archives, dont je remplis des disques durs entiers.

Or ne voilà-t-il pas qu'en inspectant mes archives, je suis retombé sur fameuse interview de Claude Lanzmann !

Claude Lanzmann, vous savez ? L'importateur dans la langue française du vocable "shoah". Un hurluberlu que, pour ma part, j'ai toujours tenu pour un escroc de grande envergure ! 

Claude Lanzmann, c'est l'homme qui vous interrogeait des "survivant(e)s" de ce qu'il appelait "l'indicible, l'innommable", comme preuves (lesdits survivants) qu'ils avaient échappé à un génocide.

Nul ne pense sérieusement à mettre en doute qu'il y ait eu des massacres de masse ici ou là (ici et là ! Cf. Oradour-sur-Glane) durant les années où l'hitlérisme s'est abattu sur l'Europe.

Le problème de Lanzmann, c'était sa méthode et son idéologie. 

La méthode : faire parler des témoins, notamment des "survivants", toujours juifs, comme preuve, précisément, qu'un génocide avait été commis sur... Mais sur qui, au fait ? Pas un témoin de Jéhovah (les fameux "Bibelforscher" évoqués par l'ancien chef du camp d'Auschwitz) ; pas un Tzigane, pas un communiste, pas un résistant..., cette façon de procéder relevant d'une attitude profondément idéologique.

L'idéologie : le génocide, façon Lanzmann (mais je n'oublie pas son alter ego Raul Hilberg), n'aurait concerné que des Juifs, pourtant les seuls apparemment à y avoir échappé, à en juger par le nombre de témoins bel et bien VIVANTS que Lanzmann avait conviés devant sa caméra. Chez Lanzmann (et Hilberg), la souffrance était juive et uniquement juive. Les autres ? Les autres ! Quels autres ?!

Entre nous, et soit dit entre parenthèses, lorsque vous voyez un veau ou un taureau sortir VIVANT d'un bâtiment, vous en déduisez que le bâtiment en question est un abattoir ? Il ne vous vient pas comme un doute ?

Le film Shoah est diffusé une première fois en France, sur la chaîne de télévision publique Antenne 2. Si j'ai bonne mémoire, la diffusion se déroule en deux temps, soit près de cinq heures à chaque fois. Il se trouve que je disposais alors, dans ma petite piaule, d'un téléviseur, et que j'ai visionné la totalité de cette chose.

Et je me souviens fort bien du malaise ressenti à l'époque devant cette... chose, ces témoins bien VIVANTS, et pas un Tzigane, pas un Communiste, pas un Résistant, pas un Témoin de Jéhovah...

J'imagine que le but de la "manip" concoctée par Jean-Pierre Elkabbach, patron de la télévision publique à l'époque, et son compère Lanzmann, fut d'asséner un gros coup de poing au plexus de l'ensemble des historiens, lesquels sont bel et bien restés baba devant cette chose...

Le fait est que, depuis lors, plus grand monde n'ose contester les élucubrations archi-grotesques du "Möchte-gern-Historiker" Lanzmann (en allemand : 'ich möchte gern' = j'aimerais bien... Je pense à cet extrait d'une chanson de Jacques Brel : 'ils veulent avoir l'air, mais ils n'ont pas l'air du tout !').

Près de dix heures d'horloge, et pas le moindre débat contradictoire ! Pourtant, à la même époque, il y avait sur Antenne 2 une émission fort renommée : Les Dossiers de l'écran, consistant en la projection d'un film, suivie d'un débat entre spécialistes. Lanzmann, lui, a échappé à tout débat contradictoire, jusqu'au fameux papier de feu Henri Meschonnic, venu dire, enfin, au monde, ce qu'il fallait retenir de cette suprême imposture que constituait la tentative d'importation dans le lexique français de ce terme impropre à la consommation et tiré de l'hébreu.

Mais au fait, pourquoi l'hébreu ?, allez-vous me demander.

Vous me demandez pourquoi l'hébreu ? Ce que vous pouvez être naïfs !

Le fait est que j'ai toujours adoré farfouiller dans les archives, ce qui m'a conduit à cette interview de Claude Lanzmann, dont j'extrais ce qui suit (Le Monde, 25 février 2005) :
Le mot "Shoah" s'est imposé à moi tout à la fin parce que, n'entendant pas l'hébreu, je n'en comprenais pas le sens, ce qui était encore une façon de ne pas nommer. Mais, pour ceux qui parlent l'hébreu, "Shoah" est tout aussi inadéquat. Le terme apparaît dans la Bible à plusieurs reprises. Il signifie "catastrophe", "destruction", "anéantissement", il peut s'agir d'un tremblement de terre ou d'un déluge. (...)
Quand Georges Cravenne, qui avait pris sur lui l'organisation de la première du film au Théâtre de l'Empire, m'a demandé quel était son titre, j'ai répondu : "Shoah".
- Qu'est-ce que cela veut dire ?
- Je ne sais pas, cela veut dire "Shoah".
- Mais il faut traduire, personne ne comprendra.
- C'est précisément ce que je veux, que personne ne comprenne." 

Mon père lisait la Torah, dans le texte, pas Claude Lanzmann, lequel ne manquait pas de toupet, à l'instar des cyniques qui s'assument, mais aussi des cuistres qui osent tout...

Ce mot, je ne sais pas ce qu'il veut dire ? Qu'importe ! Personne ne comprendra ? Et alors ? L'essentiel n'était-il pas ailleurs, à savoir que cela sonne hébreu, histoire d'accréditer la thèse d'un génocide exclusivement juif, thèse moult fois récusée par la totalité des historiens patentés, selon lesquels :

IL N'Y A JAMAIS EU DE TRAITEMENT SPÉCIAL RÉSERVÉ AUX SEULS JUIFS PAR LES NAZIS ENTRE 1939 ET 1945  !

En clair, ce qu'on appelle en anglais "the Uniqueness", entendez un sort particulier réservé aux juifs et à eux seuls par les nazis, a toujours été combattu par les (vrais !) historiens. Et à quoi reconnaît-on les vrais historiens ? C'est très simple ! Ce sont les seuls qui ne parlent jamais de "shoah" ni d'"holocauste" ! 

Par parenthèse, Auschwitz, un camp juif ? Pas du tout ! Un camp cosmopolite où s'entassaient toutes les nations de l'Europe occupée par les nazis. Seul groupe ayant été confiné, à Auschwitz, dans un secteur particulier : les Tziganes !

Il fallait, donc, contourner la difficulté, en inventant des euphémismes sous la forme de vocables tirés de l'hébreu, voire de la liturgie juive (cf. holocauste), histoire de dire, sans dire, mais tout en disant ! (1)

Par parenthèse, et c'est là qu'on est presque tenté de se rouler par terre, de rire : le représentant du parquet qui, lors du procès de Dieudonné M'bala M'bala, a requis de la prison ferme pour des propos tenus par un saltimbanque dans une chanson, avait l'air d'en savoir plus sur la signification du mot "Shoah" que Claude Lanzmann lui-même, ainsi qu'il ressort de la conversation évoquée plus haut.

Entre nous, vous n'êtes pas morts de rire ?!?! 


Citation
Dans Le Gai savoir de l’acteur, Dario Fo évoque la censure drastique qui pesait sur les comédiens au XVIIe siècle :

« Un débat sur la question a révélé qu’une censure drastique a été opérée par les jésuites au XVIIe siècle. Alors, sur injonction venue d’en haut, disparaissent le comique, le démon, l’ivrogne, la femme encombrante : tous les personnages, en somme, qui créent la provocation et la dialectique.

Le débat a presque tourné à la rixe, mais il en est sorti deux constatations claires et irréfutables. Le pouvoir, quel qu’il soit, craint par-dessus tout le rire, le sourire, le ricanement. Car l’éclat de rire révèle le sens critique, la fantaisie, l’intelligence, le refus de tout fanatisme. Dans l’échelle de l’évolution humaine, nous rencontrons d’abord l’homo faber puis l’homo sapiens, et enfin l’homo ridens. Le plus subtil, celui qu’il est difficile de soumettre et de tromper. L’autre constatation, c’est que quand il s’exprime, le petit peuple (il popolo minuto), les gens simples ne peuvent s’empêcher, même dans les histoires tragiques, d’introduire l’humour, le sarcasme, le paradoxe comique. »
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Petit supplément illustré (ou l'étrange affection d'Adolf Hitler pour une petite Juive)
 
 
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(1) Récit authentique

Un de mes neveux, élève dans un lycée de la région parisienne, me rend visite, un jour, et l'on parle de tout et de rien, lorsqu'il m'apprend qu'une grève risquait d'intervenir dans l'établissement, notamment dans sa classe, certains élèves en voulant au prof d'histoire-géo.

- Et pourquoi donc ? lui demandai-je.
- Parce qu'il veut faire un cours sur la Shoah, ce que certains élèves contestent. Ils ont même annoncé leur intention de quitter la salle si le prof insistait.
- Ben, tes collègues ont mille fois raison ! lui ai-je répondu.
- Mais, si on quitte la salle, on risque d'être punis !
- Et par qui ? Et pour quelle raison ?

Mon neveu me regarde tout en affichant un sourire en coin. Il faut dire qu'il connaissait mon passé de..., disons qu'il avait entendu parler des deux mois que j'avais passés (by the way, c'est mon père qui, en me rendant visite à la gendarmerie, m'a appris, avec des trémolos dans la voix : "Ben, tu as eu quinze ans !". J'avais zappé mon propre anniversaire !), avec trois autres comparses, dans les geôles d'une caserne de gendarmerie, quelque part en Afrique, pour cause de grève dure, laquelle avait entraîné la fermeture du lycée peu après le début du deuxième trimestre et pour le reste de l'année scolaire.

- Oui, mais, il nous faut des éléments pour argumenter !
- Ben, je vais t'en donner, des éléments, je veux dire UN élément ! Tu donneras ça à ton prof.

J'ai griffonné sur un bout de papier l'inscription "V-C. 1539" et le lui ai remis. Et c'est là qu'il me regarde en donnant l'impression de vouloir dire quelque chose ; mais il faut croire que le regard furibard que je lui ai lancé l'a dissuadé de me poser quelque question que ce soit. Deux heures plus tard, il me téléphone :

- Ben, Tonton, je ne savais pas ; on ne nous a jamais appris ça !
- Et on ne vous a jamais appris quoi ? lui demandé-je sur un air faussement naïf.
- Ben, Villers-Cotterêts !  
- Tu arrives bientôt en Fac, et c'est seulement maintenant que tu entends parler de l'Ordonnance de Villers-Cotterêts ?! Elle est belle, l'Éducation Nationale ! Maintenant, tu sais ce qu'il te reste à faire auprès de tes petits camarades et du prof.

Dois-je préciser que la nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre au sein de l'établissement ? Du reste, lorsqu'en entrant dans la classe, le prof d'histoire-géo a été interpellé par les élèves, la rumeur était déjà parvenue à ses oreilles depuis belle lurette.

Et selon vous, comment les choses se sont-elles dégoupillées ? Au fond, très simplement : ce fut le cours d'histoire le plus animé de l'année scolaire, aux dires de mon neveu. Bien évidemment, le prof n'a jamais évoqué cette fameuse "Shoah", les élèves ayant argué du fait que, conformément à la fameuse ordonnance d'août 1539, la langue administrative de la France était le Français (donc, pas l'hébreu !). Du coup, le prof, un peu déstabilisé quand même, ne s'est pas démonté, invitant les élèves à constituer des groupes de travail de manière à examiner à partir d'archives l'ensemble des forces qui se sont élevées contre le nazisme entre 1933 et 1945.

Pour mémoire : l'excellente thèse de Claudine Cardon-Hamet (à qui je reprocherais tout de même quelques concessions aux hystériques de... lorsqu'elle évoque, par exemple, la situation "centrale" d'Auschwitz dans ce que vous imaginez ! Il se trouve que nos "docteurs ès 'Shoah' et autres 'Holocauste'" oublient systématiquement d'évoquer le rôle CENTRAL, pour le coup, du conglomérat IG-FARBEN dans l'arsenal concentrationnaire nazi !).

Source