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lundi 18 février 2019

Gilets jaunes, colère noire et volée de bois vert #12.1


Épisode 12/1. Chers Gilets Jaunes ! 


Citations (du même auteur) :
"Les gens disent que l’équipe nationale française est admirée par tous parce qu’elle est black-blanc-beur. En fait, l’équipe de France est aujourd’hui black-black-black, ce qui provoque des ricanements dans toute l’Europe." 
"Peut-être n'aurait-il (Dieudonné) pas eu besoin de cela pour jouer deux soirs de suite à guichets fermés devant une foule surexcitée, victime antillaise de l'esclavage, qui vit, aujourd'hui, de l'assistance de la métropole. Mais passons."

Au fait, vous savez quoi ? En ce dimanche 17 février 2019, une partie des rues du 13ème arrondissement de Paris étaient fermées à la circulation, pour cause de Nouvel An Chinois.

Quel rapport avec les Gilets Jaunes ? Aucun, du moins en apparence. Wait and see!

Pourquoi ne pas le dire ? J'ai toujours tenu le pseudo-philosophe Alain Finkielkraut, ce type au visage grimaçant et agité de tics, pour un pauvre type, mais ça n'a rien à voir avec ses tics !

Mais je tiens à rassurer tout le monde : aucune loi ne saurait m'interdire de traiter Finkielkraut de pauvre type, ni Bernard-Henri Lévy de criminel, dès lors que, dans un cas, il s'agit d'une appréciation toute personnelle et subjective relevant de la plus stricte liberté d'expression, tandis que, dans l'autre cas, l'état actuel de délabrement de la Libye, dont la destruction a été sciemment planifiée par un gang de criminels en partie animé par l'autre pseudo-philosophe de Lévy, ne saurait être contesté.

Je vous dois une confidence (profitez-en, il n'y en aura pas tant que ça sur ce blog) : les Juifs constituent une... je dirais communauté, faute de mieux, mais aussi plus généralement une culture (car il n'y a pas que la religion ; prenez, par exemple, le blues du shtetl, la musique klezmer, que j'ai déjà évoquée ici...) que je connais un peu. Disons que j'apprends l'hébreu, à  l'aide d'une méthode de ma conception, très efficace avec toutes les langues à alphabet, et même avec les hiragana et katakana japonais ! Et puis, je connais un peu de monde en Israël, qui me refile des infos de première main qu'on ne trouve pas toujours dans le journal.

Mais auparavant, il y a eu mon père, qui lisait la Torah, dans le texte - d'où ma propension à vouloir faire aussi bien que lui -, chose que peu de Juifs (français) de mon entourage maîtrisent ; ne parlons même pas de la connaissance des textes dits sacrés, bien de mes camarades (les sépharades, il est vrai, bien moins que les ashkénazes) étant totalement illettrés en la matière, comme s'il fallait être musulman pour lire le Coran, ou bouddhiste pour connaître le Palikanon

Toujours est-il que je connais assez cette "communauté" pour l'avoir fréquentée de l'intérieur : soit durant plus de vingt ans comme professeur particulier, en réservant les dimanches aux petits 'Feujs', ceux qui font Shabbat le samedi. Et là, je suis allé partout, à Strasbourg d'abord, à Paris et région ensuite.

Je vous ai déjà raconté (sur ce blog) comment les Juifs des beaux quartiers de l'Ouest parisien mangeaient plus souvent hallal que casher - et là, j'attends que quelqu'un ose démentir ! -, je veux parler de ceux qui ont la chance d'avoir une cuisinière/gouvernante maghrébine (musulmane). Parce qu'en vingt ans et plus, des cuisinières/gouvernantes juives, je n'en ai pas vue une seule. Et la ménagère musulmane achète son lait, sa viande... là où elle se fournit elle-même, chez le boucher/épicier arabe... Aujourd'hui, la plus grande partie des familles doivent se contenter de soubrettes d'Afrique noire ou des Philippines qui ne connaissent rien au casherout et autres prescriptions du Beth Din !

Par ailleurs, j'ai pu vérifier que (tout le monde n'ayant pas une bonne à tout faire à la maison) les femmes sépharades étaient de bien meilleures cuisinières que leurs consoeurs ashkénazes, souvent plus embourgeoisées (ingénieures, avocates à la Cour, médecins...), en tout cas, moins disponibles pour la gestion de la popote, d'où un recours plus fréquent aux traiteurs.

Mais à côté de ça, je vous raconterai peut-être, un jour, ma rencontre avec la sémillante... on l'appellera Bärbel, diminutif (germanique) de Barbara. En fait, elle avait un prénom biblique (genre Eva, Sarah, Rebecca... par ordre d'apparition dans le Premier Livre de Moïse/La Genèse). Et, de surcroît, elle avait aussi un patronyme biblique (genre Abraham, Salomon...). Vous voyez le genre ? 

Et moi qui ne percute pas du tout ! Imaginez une fille qui s'appellerait Rebecca Abraham ! Jusqu'au jour où, visiblement étonnée de mon apparente indifférence, elle me fait cette confidence : "Weiß (weiss) du was? Ich bin eine Jüdin.". Tu sais quoi ? Je suis juive.

La suite une autre fois. Mais peut-être devrais-je plutôt vous raconter ma rencontre avec une autre juive : imaginez la jeune Romy Schneider, façon Sissi, mais en brune, avec des yeux d'un bleu intense. Celle-là n'était juive qu'à moitié, de père protestant et de mère ashkénaze de Russie.

Deux "fiancées" juives, donc, à quelques années d'intervalle, et que j'ai perdues de vue pour plein de raisons, dont une réelle allergie pour le mariage, surtout après que le sosie de Romy m'ait [n.b. les puristes vont me dire qu'après que est suivi de l'indicatif et non du subjonctif, mais je m'en fous : au diable l'indicatif ! Non mais !] entraîné vers cette grande ville de province pour me présenter à ses parents : un médecin-chef à l'hôpital public de la ville et une chirurgienne-dentiste. Le problème est que le courant n'est jamais passé avec la mère, qui a consacré tout un après-midi (un samedi) à téléphoner aux quatre coins du monde pour se répandre en lamentations. Un attentat anti-israélien avait eu lieu quelque part en Palestine occupée, d'où les larmes (de crocodile) de ma quasi-belle-mère qui se demandait "ce qu'on leur avait fait pour qu'ils nous détestent autant !". Au bout de quelques heures de ce concert lacrymal, je tire ma copine par le bras et lui demande combien de temps sa chère génitrice allait pouvoir tenir comme ça. Elle s'est contentée de lever les yeux au ciel... 

Deux "fiancées" juives (ashkénazes), donc, mais il aurait bien pu y avoir une troisième (sépharade) si je n'avais pas déjà été en quasi-couple avec le sosie de Romy. Habitant Schiltigheim, dans la banlieue de Strasbourg, j'ai fini par réaliser que le restaurant universitaire le plus proche de mon domicile était logé dans une résidence baptisée 'Laure Weil' et hébergeant uniquement des jeunes filles, dont un contingent de ressortissantes marocaines, toutes juives. Et je dois vous avouer qu'il y avait, parmi elles, des bombes de chez Bombe, ou canons de chez Canon ! Aussi ai-je mangé casher, tous les dimanches, durant quelques années. Mais ma petite copine n'en a jamais rien su ; je crois qu'elle ne serait plus jamais rentrée chez ses parents les week-ends, si elle avait su en compagnie de qui je déjeunais, le dimanche.

Dernière petite confidence : j'avais à l'époque un bon ami dont le patronyme commençait par 'Rosen' (feld, krantz, blum, stein, stiehl...), ce qui me faisait le prononcer à l'allemande : 'ROsen...' et avait le don de l'agacer : "Non mais arrête de m'appeler 'ROsen...', jusqu'au jour où je lui ai demandé comme ça : "Dis-moi, depuis quand les hébreux portent-ils des noms allemands ?". Et j'ai continué de l'appeler "ROsen...". Mais je me souviens surtout de son fou-rire le jour où, le croisant dans la rue, je m'approche de lui, lui tends la main, pour me dérober aussitôt, en le regardant méchamment, tout en lui déclarant : 
"Ah non, je ne te sers pas la main ! Tu sais bien que je n'aime pas les Juifs, que je préfère les Juives !".
Il était plié en deux, de rire !

En Afrique, on appelle ça des blagues rituelles, généralement systématisées entre certaines ethnies qui, autrefois, se faisaient la guerre et ont troqué les sagaies contre de l'humour plus ou moins grinçant. Par exemple, en Côte d'Ivoire, Dan et Gouro sont cousins, tout en ayant eu des relations assez tendues au cours de l'histoire. Ce qui fait que, quand un Dan croise un Gouro, ils se livrent généralement à une joute verbale et vous risquez d'entendre quelque chose qui ressemble à une altercation comme celle-ci :
- Non, mais, regardez-moi ce sale Dan ! 
- Allez, va te faire voir, sale Gouro !  
- Viens donc par ici, que je t'écrase la tête ! 
- C'est que je ne vais en faire qu'une bouchée de cet idiot de Gouro !
Et l'instant d'après, le public médusé voit les deux protagonistes tomber dans les bras l'un de l'autre en riant aux éclats !

Je suis tombé plus d'une fois dans les bras de Rosen-machin, de Strasbourg. Non mais, entre nous, vous me voyez tomber dans les bras de cet enfoiré de Finkielkraut ?

Le fait est que des gens comme Finkielkraut, je les connais par cœur pour en avoir croisé un paquet d'échantillons. 

Il se trouve que, dans la "communauté", il y a pas mal d'états d'âme en ce moment, surtout depuis que l'Internet - et la télévision mondialisée - ont permis à tout un chacun de se faire une idée de la réalité du supplice enduré actuellement par les Palestiniens.

Il s'ensuit trois types de comportements : 
  • celui des courageux, notamment en Israël même (pensons à feu Uri Avnery ou à Avraham Burg), qui dénoncent, condamnent, accusent le gouvernement de leur propre pays, n'hésitant pas à passer pour des traîtres aux yeux d'un deuxième groupe ; 
  • celui de ceux qui soutiennent sans sourciller la politique du Likoud et de ses affidés. 
  • et entre ces deux groupes, vous avez un ventre mou fait de planqués, de tartuffes et de faux-culs qui éviteront systématiquement de s'exprimer publiquement sur la question, n'hésitant pourtant pas à tomber le masque chaque fois qu'il s'agira d'apposer sa signature sur une pétition appelant à la lutte contre l'anti-machin-truc-tisme !
Et quand on entre dans les familles, ce sont généralement les enfants qui vous mettent au parfum, en répétant mécaniquement des arguments entendus lors des discussions à table. Sinon, en général, c'est "motus et bouche cousue".

Et c'est là qu'on réalise que des Juifs, y compris estampillés "gauche toute", soutiennent en catimini la politique de la droite néofasciste israélienne !

Juste pour rire : avez-vous jamais entendu ou lu une seule interview de Robert et/ou Elisabeth Badinter, ou des époux Klarsfeld, parmi d'autres, sur la question palestinienne ?

Je ne suis même pas sûr que ces braves gens sachent que la Palestine existe ! Mais on va me rétorquer, sans doute, que ces braves gens ne passent pas assez souvent dans les média !

Je sens que vous allez finir par me croire quand je vous dis que je connais la "communauté" par cœur !

Par parenthèse, j'ai retrouvé la trace de ma première "fiancée" juive allemande : elle a un grand garçon et n'a pas changé de nom ; mère célibataire ou divorcée ?  


Memento, petit retour en arrière : ce qui suit ne vous rappelle rien ?

Avril 2016
Source

Il paraît que Finkielkraut habite désormais du côté de Montparnasse, à Paris. 

Et en 2016, il habitait place de la République ? Parce qu'on l'avait déjà aperçu tentant de se mêler aux manifestants de l'opération Nuit debout. Et, bien évidemment, tout le Landerneau politico-médiatique s'était enflammé !

L'autre samedi, rebelote : Et moi de penser : ce type a un problème, mais quel enfoiré ! 
"Sale sioniste de merde !", "dégage", "nique ta mère", peut-on entendre certains manifestants hurler sur une vidéo diffusée par le site Yahoo Actualités. "Espèce de raciste, t'es un haineux, tu vas mourir, tu vas aller en enfer, espèce de sioniste", lui lance un homme qui s'attarde. "Il est venu exprès pour nous provoquer", estime un autre. (source)
Une provocation délibérée, à l'instar de ce qui s'était déjà produit place de la République trois ans plus tôt. Et, compte tenu de l'abondance de caméras sur place, le provocateur savait qu'il ne risquait pas grand chose. En français, on dit "cousu de fil blanc", ou encore que "la ficelle était un peu grosse".  







"Alain F. insulté en pleine rue, avec au cœur des injures ses prises de position sur Israël."
Et quand il est pris à partie, je dirais 'intuitu personae', soit en le mettant en cause, lui, et personne d'autre en l'occurrence, que fait le cuistre Finkielkraut ? Il ment effrontément.
"À travers moi, ceux qu'ils visaient, ce sont les Juifs en tant que sionistes, c'est-à-dire du fait de leur souci d'Israël."
Nous aurons appris à cette occasion que "sioniste" signifie "être juif + avoir du souci pour Israël" !

Quelle imposture ! 

Citation :
La Promesse de la Terre, selon les rabbins, doit s’accomplir par le Messie, miraculeusement et surnaturellement, sans armes et sans guerre, avec l’accord de toutes les nations intéressées. E Levyne (source)

Le sionisme et le judaïsme sont diamétralement opposés
Libérez la Palestine

Comme preuve que, décidément, certains soi-disant intellectuels, philosophes, voire rabbins (cf. cette pauvre Delphine Horvilleur qui a dû lire la Torah de travers !) ne sont que des cuistres même pas conscients du pouvoir dévastateur que l'Internet apporte à la lutte contre les fake news !

Vous savez quoi ? Alain Finkielkraut (et il n'est pas le seul dans ce cas) me fait furieusement penser à cette chirurgienne-dentiste qui, si je n'avais pas été allergique à toute idée de mariage ainsi qu'aux faux jetons, aurait bien pu devenir ma belle-mère  : ce cynisme, cette mauvaise foi, ce génie de toujours chercher à se faire plaindre, le tout dans le plus parfait mépris pour la souffrance d'autrui et moyennant un aplomb à toute épreuve, comme un air de déjà-vu ! 

Et, en la matière, comment ne pas citer cet autre maître en cynisme :
Ajouter une légende


"Impunité médiatique dont jouissaient les GJ"... 





Si j'avais traversé, je me serais fait casser la gueule... Mais traverser pour quoi faire ? Je croyais qu'il rentrait tranquillement chez lui !

Malheureusement, ce n'est pas la première fois que ça m'arrive. Ça pour un aveu !

Cette démocratie directe débouche très vite sur le totalitarisme. Voilà qui a le mérite d'être clair : les insultes n'étaient qu'un prétexte, le but de la manip étant de vilipender les véléités de démocratie (démocratie directe étant un pléonasme !) de ces ploucs de Gilets Jaunes qui prétendent reprendre le pouvoir qui leur est dû = qui est dû au Peuple !


Ce ne sont pas les politiques d'En Marche qui sont arrogants, mais les représentants des gilets jaunes.
Voilà une phrase qui mériterait d'être répétée et encadrée : on croyait que notre imposteur en voulait à ceux qui l'ont copieusement insulté ; en fait, ses cibles sont ailleurs, du côté des représentants des GJ !

Vous avez compris que la consigne, désormais, c'était de dénigrer et dézinguer avant tout les têtes chercheuses des GJ, pas les casseurs, pas les incendiaires, pas les boxeurs ? 

Mais ça, c'était à prévoir, non ?

Comme une panique généralisée devant une vague jaune qui avance irrémédiablement, et une tentative désespérée de détourner l'attention du grand public de certaines réalités du monde, et comme preuve que des cuistres comme Finkielkraut perdent leur temps, tant il est vrai que l'information circule désormais librement et quasiment partout !

Quand même, chers Gilets Jaunes, ne me dites pas que vous êtes devenus naïfs ! Et puis, je vous avais prévenus ! 
Comme preuve que les GJ tiennent le bon bout et ont sérieusement déstabilisé le Landerneau politico-médiatique. Et comme j'imagine que nos G.J. ne sont pas naïfs ni stupides, je suppose qu'ils s'attendent à d'autres coups fourrés ou tordus, histoire de les affaiblir à tout prix et par tous les moyens, voire de discréditer les animateurs les plus fragiles (cf. la provocation, à l'exemple de Matterazzi, qui réussit à faire sortir Zidane de ses gonds dans une finale de coupe du monde !) du mouvement. (source)

Oui, je sais, j'ai entamé ce "papier" en évoquant le Nouvel An Chinois : tous les ans, désormais, au deuxième ou troisième dimanche de février, les avenues du 13ème arrondissement parisien sont fermées aux automobiles pour héberger le deuxième plus important défilé parisien après celui (militaire) du 14 juillet sur les Champs-Elysées.




Le fait est que, contrairement aux Juifs, qu'on dit influents (!), mais dont la culture s'étiole irrémédiablement, la petite communauté asiatique (by the way, combien d'élus asiatiques au parlement, ou de ministres asiatiques au gouvernement ?)  aura réussi a s'implanter dans le coeur des gens, et pas que sur le plan culinaire. Il suffit, pour s'en convaincre, d'observer la foule bigarrée et cosmopolite qui se presse tous les ans aux abords du défilé parisien et de plein d'autres défilés dans toute la France.

Ce qui m'amène à poser cette question toute bête aux têtes pensantes du judaïsme français : à quoi servez-vous au fond,  messieurs-dames, si, au final, et malgré toutes les agitations politico-médiatiques censées vous profiter, votre trace dans le paysage culturel de votre pays se réduit comme peau de chagrin, obnubilés que vous êtes par une seule chose : Israël, encore et toujours ? (1) 

À titre d'exemple, et juste pour rire, demandez donc à de jeunes Juifs (je l'ai fait moult fois !) de vous citer le nom d'un seul musicien klezmer ! Et puisque monsieur Finkielkraut (2) et d'autres ont leurs entrées presque automatiques à la télévision, vous souvenez-vous d'avoir vu un seul concert de musique klezmer à la télévision française ?

Des leaders influents, paraît-il, mais qui ne servent à rien, sauf à faire de la propagande au profit d'un pays étranger !

Tiens, voilà autre chose : Bernard-Henri Lévy parlait de nazillons dans son tweet évoqué plus haut.

La preuve par l'image !




Lectures :  01 - 02 - 03 - 04 - 05 - 0607 -  08 - 09 - 1011 (comme un air de clarinette 'klezmer')


(1) Vous voulez une preuve de la disparition progressive et inexorable du judaïsme du paysage du fait de l'incompétence et de la stupidité de ses propres dirigeants et animateurs ? Prenez le soi-disant CRIF, ce club du 3ème voire du 4ème âge : CRIF pour "Conseil Représentatif" de quoi déjà..., des Institutions de France ? Il manque une lettre, non ? Comme si ces gens avaient honte de se dire JUIFS, avec un 'J' ! (Mort de rire !).

(2) Re-mort de rire, en pensant à la sollicitude des grands média et de tout ce que la France compte de tartuffes et de faux-culs pour ce pauvre type de Finkielkraut, lequel a dit, un jour, à propos de l'équipe de France de football..., puis, un autre jour, à propos des Antillais...
Alain Finkielkraut, intellectuel français a réalisé une interview polémique au quotidien israélien Haaretz. Dont celles-ci : "Les gens disent que l’équipe nationale française est admirée par tous parce qu’elle est black-blanc-beur. En fait, l’équipe de France est aujourd’hui black-black-black, ce qui provoque des ricanements dans toute l’Europe." Le 12 décembre les tribunaux déclarent que la plainte de l’Association Fils d’Africains déposée contre Finkielkraut a été refusée. (source) (source)
Commentant l'agression physique dont l'humoriste Dieudonné avait été victime, le 1er mars, lors de sa tournée en Martinique, Alain Finkielkraut en a d'abord condamné les auteurs. "Je dis que ces jeunes excités (...) font la com de Dieudonné." Puis il a ajouté : "Peut-être n'aurait-il pas eu besoin de cela pour jouer deux soirs de suite à guichets fermés devant une foule surexcitée, victime antillaise de l'esclavage, qui vit, aujourd'hui, de l'assistance de la métropole. Mais passons." Ces déclarations ont déclenché sur RCJ et sur des sites Internet une bordée de mails, de coups de téléphone et de courriers d'auditeurs indignés. (source)

Autant dire que ceux qui l'ont agressé (verbalement) l'autre soir ont de la mémoire  : ce pseudo-philosophe a bien proféré des paroles racistes sur l'équipe de France de football dans un quotidien israélien, et d'autres paroles tout aussi racistes auprès d'une radio communautaire (!), le tout sans jamais susciter ne serait-ce que le tiers du quart d'une enquête préliminaire diligentée par le parquet. Conséquence logique : le ban et l'arrière-ban de la tartuferie française va manifester tantôt pour soutenir ce guignol raciste. Pauvre France ! 


Petit supplément illustré : masque Dan et poulie Gouro (Côte d'Ivoire) ayant appartenu à la collection de Rudolf et Leonore Blum, Christie's, 2014.








lundi 15 octobre 2018

Comme une histoire sans paroles : à propos de Mahmoud Hams, distingué par le Prix Bayeux des reporters de guerre


Les familiers de ce blog savent que son auteur est du genre peu bavard, en tout cas, peu expansif !

Et, cette fois-ci encore, ça va être assez court : l'image qui suit illustrait déjà un article paru sur ce blog il y a quelques semaines. Je l'avais dénichée tout à fait par hasard sur le net ; et voilà que je découvre le nom de son auteur : le photographe palestinien Mahmoud Hams, récemment primé par le jury du Prix Bayeux des correspondants de guerre.

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Que dire de cette image, qui ne frise la redondance inutile, la photo étant incroyablement explicite ? Le fils de pasteur que je suis ne peut que donner un petit conseil à ce pauvre Benjamin Mileikovsky, ci-devant premier ministre de l'Etat israélien : en effet, tout porte à croire que l'épisode qui voit le minuscule David (l'Hébreu) terrasser l'immense Goliath (le Philistin) n'ait été qu'un lamentable "fake" (le propre des mythes et des légendes étant leur caractère éminemment malléable, pour ne pas dire manipulable !) (1), ce que cette photo nous démontre amplement. Rendez-vous compte : trois, quatre..., cinq mille ans plus tard, une énorme machine de guerre - "le peuple élu de Dieu" ! -  copieusement équipée par les Etats-Unis, avec l'assentiment tacite d'une "communauté internationale" devenue sourde et mal-entendante, s'avère incapable de venir à bout d'un petit peuple de résistants désarmés, faméliques et estropiés !

Celui qu'on voit là doit être un survivant de la première Intifada... Ils lui ont tiré dessus à  balles réelles, mais ils ne l'ont pas tué !

Entre nous, un tel instinct de résistance, ça ne vous donne pas la chair de poule ? 

Ah oui, j'ai failli oublier, mon conseil à B. Mileikovsky : "Laissez tomber ; vous ne vivrez pas assez longtemps pour venir à bout de la résistance des Philistins, surtout depuis que votre Dieu semble vous avoir fait faux bond, ce qui va finir par devenir une fâcheuse habitude de sa part !" (2)


(1) Que ceux que la chose intéresse prennent le temps de bien lire l'épisode biblique en question (cf. la confrontation entre David et Goliath)...; je dis BIEN LIRE..., et là, ils devraient se rendre à l'évidence : cet épisode met face à face un envahisseur et un résistant (à l'envahisseur) qui ne fait que défendre sa terre. (1 Samuel 17:1-18:4)  

(2) La colère de l'Éternel s'enflamma contre Israël, et il les fit errer dans le désert pendant quarante années, jusqu'à l'anéantissement de toute la génération qui avait fait le mal aux yeux de l'Éternel. (Nombres 32:13)


By the way

1. Question : quel rapport y a-t-il entre la photographie de Mahmoud Hams et le reportage de guerre ? Veut-on nous faire croire qu'il y a une guerre entre cet homme cloué dans un fauteuil roulant et ceux qui l'ont mutilé naguère en lui tirant dessus ? Parce que vous appelez ça une GUERRE ?????

2. Soit dit en passant, on parie combien que Benjamin Mileikovsky n'a pas dû lire la Bible bien souvent ni avec toute l'application nécessaire, ce type (mais il n'est pas le seul dans ce cas...) n'étant pas plus juif qu'une bouteille de coca-cola ?!

3. Si Benjamin Mileikovsky n'a pas dû souvent lire les textes sacrés du judaïsme, c'est probablement par pure superstition, en pensant notamment à son illustre devancier, Ariel Scheinermann (1928-2014), grand massacreur de Palestiniens (cf. Sabra et Chatila), fervent promoteur de la colonisation juive en Palestine, et qui a fini, bardé de tuyaux, sur un lit d'hôpital, durant un long coma de huit années. Tout bon croyant (je n'en fais pas partie, bien que fils de pasteur !) y verrait une punition divine !

Autres lectures : 

Aussi l'Éternel s'est-il fortement irrité contre Israël, et les a-t-il éloignés de sa face. -Il n'est resté que la seule tribu de Juda. (2 Rois 17:18)

Avant Josias, il n'y eut point de roi qui, comme lui, revînt à l'Éternel de tout son coeur, de toute son âme et de toute sa force, selon toute la loi de Moïse; et après lui, il n'en a point paru de semblable. Toutefois l'Éternel ne se désista point de l'ardeur de sa grande colère dont il était enflammé contre Juda, à cause de tout ce qu'avait fait Manassé pour l'irriter. Et l'Éternel dit: J'ôterai aussi Juda de devant ma face comme j'ai ôté Israël, et je rejetterai cette ville de Jérusalem que j'avais choisie, et la maison de laquelle j'avais dit: Là sera mon nom. (2 Rois 23:25-27)

Cela dit, et pour être tout à fait honnête, les sautes d'humeur du "Dieu des Hébreux", telles que relatées dans les "Saintes Ecritures", devraient être fortement nuancées, ainsi que l'explique très bien et avec force érudition Laurent Guyénot, lorsqu'il avance, entre autres choses, ceci :

Dans la Bible, le destin du peuple juif est lié exclusivement à l’obéissance aux lois et aux ordres de Yahvé, de sorte que chaque revers de fortune d’Israël est expliqué par une rupture de contrat de la part du peuple, et sert à renforcer la soumission du peuple. Lorsqu’un autre peuple s’en prend aux Hébreux, ce n’est jamais présenté comme une réaction aux torts que les Hébreux lui ont fait, mais comme la conséquence de l’infidélité du peuple envers Yahvé. La culpabilité envers Yahvé absorbe donc toute capacité des Juifs à se remettre en question en tenant compte des griefs des Gentils. Si le peuple juif a péché, c’est envers Dieu, jamais envers les autres peuples. Et s’il a péché envers Dieu, ce n’est jamais en maltraitant ses voisins, mais au contraire en sympathisant avec eux, en « s’assimilant ». Ce sont des « vauriens » qui « se vendirent pour faire le mal » et méritent la mort, ceux qui disent : « Allons, faisons alliance avec les nations qui nous entourent, car depuis que nous nous sommes séparés d’elles, bien des maux nous sont advenus » (1Maccabées 1,11). (Source)

vendredi 9 janvier 2015

Le monde contre le terrorisme, oui, mais quel terrorisme ? The world against terrorism! What are you talking about?


Dans notre série : "Les arroseurs arrosés..." (The biters bit...)


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Alors, comme ça, il paraît que c'est l'union sacrée des forces démocratiques, voire de la Civilisation, contre la barbarie ? Parce que quelques personnalités un peu connues de la sphère médiatique française ont été assassinées on ne sait trop par qui ? (On m'a toujours appris que vous étiez présumé INNOCENT tant qu'un tribunal ne vous avait pas formellement jugé COUPABLE, et encore disposez-vous, dans ce cas, de voies de recours, en appel, en cassation...).

Alors, bien évidemment, le ban et l'arrière-ban de la société bien-pensante, journalistes et politiciens en tête, ont entrepris de se livrer à un numéro de strip-tease bien peu excitant, avec force larmes de crocodile et déclarations d'attachement indéfectible aux valeurs morales de l'Humanité. Rien que ça !

Le problème est que les mêmes, il n'y a pas si longtemps, s'activaient à détruire un pays, la Libye, tout comme ils continuent de s'activer à détruire la Syrie, après avoir tenté de détruire l'Irak et l'Afghanistan. Et comme leur connerie est sans limites, voilà qu'ils tentent d'isoler la Russie, coupable de ne pas les laisser aller répandre leur merde en Ukraine.

Bien évidemment, quand la merde que l'on tente de répandre sur les autres gicle sur vous, alors là, on a droit au grand lamento sur la Nation en danger, comme à Boston, où, un jour de marathon, une bombinette a tué et blessé des gens, ce qui est toujours regrettable, certes, mais ne saurait nous faire oublier que, tous les jours, ou presque, un assassin que les journalistes de son pays appellent "Mister President" arrose des villages afghans, yéménites, somaliens et pakistanais de tirs de missiles lâchés par des drones, faisant chaque semaine dix, vingt, trente fois plus de morts et de blessés que l'attentat de Boston !

L'éternelle histoire de la paille et de la poutre...


Il se déclare "désolé" pour les quelque 1600 personnes tuées par erreur (mauvaise visibilité, etc.) à l'aide de son joystick de pilote de drone... "Bryant, who worked for almost five years in America's secret drone program bombing targets in Afghanistan and other countries, such as Pakistan and Iraq, said operators lacked visibility and were not sure about the identity of the people they were shooting at."(Source)

Je vois encore, il n'y a pas si longtemps, un guignol à qui les journalistes donnent du "Monsieur le président" claironner, sur le perron de l'Elysée (c'est à Paris, pour ceux qui ne connaissent pas la France), que l'"on" allait apporter un soutien, y compris militaire, à l'opposition syrienne..., dans ce qui n'est qu'une poursuite de ce délire psychopathique bien dans la tradition "socialiste" française d'interventionnisme colonialiste dans les affaires des autres Etats, surtout quand ils sont réputés faibles !

La France soutient et finance des opérations barbouzardes en Syrie, après avoir participé à une opération barbouzarde internationale en Libye, puis à une autre en Côte d'Ivoire, et actuellement dans le Sahel, sans oublier l'Afghanistan, que les rats sont en train de quitter, la queue entre les jambes. Et voilà qu'après que deux ou trois gugusses ont tiré des coups de feu ici ou là, tuant une douzaine de personnes - contre des centaines de milliers dans les opérations sus-mentionnées -, le ridicule "Monsieur le Président" vient nous faire le coup de la patrie en danger et de la RRRRRRépublique outragée.

Pitoyable spectacle !

Résumons : il n'y a pas si longtemps, en Libye, la mafia internationale baptisée OTAN a voulu créer un merdier. C'est fait. Du coup, le nouveau slogan est "Tous aux abris !". Plus une seule ambassade ouverte à Tripoli. Mieux, ou pire : les Américains ont vu leur ambassadeur lynché comme un rat, et où ? À Benghazi, la ville que la résolution 1973 était censée protéger de l'infâme dictateur Kadhafi ! Désastreuse ironie du sort ! Et voilà l'Afrique du Nord et son Sahel déstabilisés pour longtemps par des criminels doublés de crétins, qui ne perdent rien pour attendre.

Il faut quand même savoir qu'au moment où j'écris ces lignes, un peu partout, et pas qu'en France, des gamins se claquent dans les mains et font le 'V' de la victoire après le coup fumant réalisé - j'ai failli écrire 'réussi' ! - l'autre jour, en plein centre de Paris, sur un local qui était censé bénéficier d'une protection policière. Et il ne faut pas se leurrer : de cette affaire, il va sortir deux ou trois héros qui ne demanderont qu'à faire des émules ; qu'ils en sortent vivants ou trucidés par les groupes d'intervention ne change strictement rien à l'affaire !

Vous êtes dans la merde, monsieur le président ! 

Mais j'en ai trop dit. Il y a juste une image qui résume très bien ce que nous sommes quelques milliards (entre Asie, Afrique, Amérique latine, voire Europe et Amérique du Nord) à penser actuellement.




Épilogue (provisoire)

Ce vendredi 9 janvier 2015, en fin d'après-midi, la police aurait donné un double assault à deux endroits distincts de Paris et de sa région, où des prises d'otages ont eu lieu. Bilan : trois preneurs d'otages présumés = trois morts.

On s'étonnera quand même de voir la police française si peu curieuse de savoir ce qu'il y avait derrière tous ces attentats, au point de ne pas s'appliquer à prendre ces gens vivants, histoire de les interroger... Car, à l'instar de feu Mohammed Merah, voilà que trois personnages dont les dépositions auraient été si précieuses dans la lutte contre le "terrorisme" sont "neutralisés". Reste tout de même un problème : à l'instar de Mohammed Merah, les trois individus "neutralisés" par la police, ce 9 janvier 2015, continuent de bénéficier de la présomption d'innocence, et ce, à titre perpétuel.

Cette bonne blague ! devez-vous penser. En effet, on parie combien que, dans pas très longtemps, nos braves journalistes et politicards, vous savez ? ceux-là mêmes qui nous dispensent des leçons de déontologie et de morale rrrrépublicaine à longueur de journée, vont se répandre dans les médias sur la mort des "tueurs de journalistes" ou des "auteurs de la tuerie à Charlie Hebdo", conformément à une ligne éditoriale constante qui leur est chère, celle de la présomption de culpabilité ! (**)

Et j'imagine que, du côté des policiers français, on se prend à espérer que, lors d'un prochain attentat, les "terroristes" auront de nouveau la bonne idée de laisser  traîner une pièce d'identité dans une voiture volée !!! (Là, je viens de lire sur un forum de discussion quelque chose d'intéressant ; la personne faisait remarquer que les présumés gugusses de chez Charlie Hebdo avaient été assez niais pour "égarer" une carte d'identité... même pas falsifiée... Non mais, c'est vrai ça ; vous ne trouvez pas ça un peu gros ?! Alors, imaginons une autre hypothèse, sachant qu'on n'est pas obligé de croire la police sur parole : il n'y aurait jamais eu de carte d'identité dans la voiture ! Alors ? Les deux frères ont-ils compris que quelqu'un les avait manipulés...? Moi, à leur place, j'aurais appelé un organe de presse et je me serais rendu en plein jour, devant plein de témoins...).


Cerise sur le gâteau : une évocation picturale de Judith assez réussie, je dois l'avouer, que l'on doit à Cristofano Allori (1577-1621), peintre italien de la Renaissance.


Quoi ? Vous ne saviez pas qui était Judith, un des plus célèbres personnages féminins de l'Ancien Testament, qui a tranché, de ses petites mains, la tête du "méchant" Holopherne ? Par parenthèse, vous avez instinctivement compris que Judith n'était pas... musulmane !



(**) Dans la série : "Qu'est-ce que je vous disais ?"



Petite précision à l'attention de nos (nombreux) amis vivant à l'étranger : Le quotidien Le Monde, que je ne lis plus depuis de très nombreuses années - et il n'est pas le seul dans ce cas - passe en France pour être le journal de référence d'une certaine intelligentsia. Voilà qui vous donne une idée du niveau de l'intelligentsia française !

Répétons-le encore et toujours, maintenant qu'ils sont morts, les frères Kouachi et le dénommé Coulibaly ne seront jamais condamnés par aucun tribunal et, du coup, la présomption d'innocence dont ils bénéficiaient de leur vivant devient définitive ! C'est comme ça, dans les pays... civilisés.