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lundi 20 septembre 2021

Fin de partie à Daraa Al Balad (Syrie). Un article de Vanessa Beeley

S'il fallait une preuve supplémentaire de la déconfiture desdits médias mainstream, nous l'avons une nouvelle fois ici, avec un passionnant article rédigé par une "insider" (quelqu'un qui vit la chose de l'intérieur en étant sur le terrain). Depuis l'agression de la mafia baptisée OTAN en Libye, nous sommes quelques-un à savoir que, pour l'essentiel, le soi-disant soulèvement populaire de 2011 contre Bachar El-Assad était parti de Libye, avec des mercenaires stipendiés et armés par la coalition de gangsters qui avait eu raison du régime de Mouamar El-Kadhafi. Fort heureusement, une presse alternative ne cesse de se développer, s'appuyant sur ce formidable outil qu'est l'Internet, ce qui nous vaut de découvrir de formidables analyses comme celle de Vanessa Beeley, que j'ai pris soin de traduire en français, in extenso. (Source)   

 

Le soi-disant "berceau de la révolution" contre Assad a été libéré - la campagne de l'Occident pour renverser le leader syrien est pratiquement terminée.

Après trois années d'un cessez-le-feu fragile ponctué par une campagne d'assassinats de "fidèles" du gouvernement syrien par des groupes supplétifs armés, composés de fondamentalistes, le drapeau syrien a de nouveau été hissé à Daraa Al Balad.

Les médias occidentaux se sont toujours appliqués à présenter l'émergence de groupes armés extrémistes à Daraa, au sud de Damas, comme ayant été le "berceau de la révolution" visant à renverser le gouvernement syrien. La réalité est que Daraa fut une mèche allumée par des mercenaires libyens purs et durs importés dans la ville avant 2011.

À partir de Daraa, les flammes "révolutionnaires" attisées par la coalition dirigée par les États-Unis, le Royaume-Uni et Israël, dont le siège se trouve en Jordanie et qui est financée par l'argent couvert de sang fourni par les États du Golfe, allaient embraser la Syrie pendant dix longues années. À Daraa, les gangs extrémistes des Frères musulmans, soutenus par la CIA et le MI6, ont pris la tête de ce soulèvement orchestré depuis l'étranger, soulèvement dont le pouvoir avait été démultiplié par les armes et les factions terroristes libyennes, tout en bénéficiant d'une présentation laudative de la part du complexe médiatique colonial dirigé par la BBC, CNN et Al Jazeera.

Une tentative d'absorber des militaires extrémistes dans les brigades armées contrôlées par la Russie s'est avérée contre-productive.

En 2018, une trêve précaire fut négociée par les équipes de réconciliation russes, avec pour conséquence que les groupes armés illégaux restés à Daraa Al Balad, plaque tournante de la violente insurrection parrainée par les États-Unis, ont été persuadés de déposer les armes lourdes mais autorisés à conserver leurs armes légères dans le cadre de l'accord de paix. La Russie a effectivement tenté de mettre au pas ces groupes armés brutaux en les absorbant dans des divisions armées fondées et contrôlées par elle. Selon des médias proches de ces milices, un ancien dirigeant de l'Armée syrienne libre, Ahmed Al-Awda, s'est vu confier le commandement de la 8e brigade, "une subdivision du cinquième corps fondé par la Russie".

Il semble néanmoins que ce fut probablement une erreur de calcul de la part de la Russie, qui souhaitait mettre fin rapidement aux combats sur le front sud. Ces groupes armés, qui avaient commis de multiples crimes de guerre et atrocités contre les civils syriens et les forces armées antiterroristes, n'avaient pas l'intention de renoncer à leur campagne de représailles contre toute personne qu'ils considéraient comme loyale au gouvernement et à l'État syriens. Et on a vu ces mêmes bandes extrémistes, autrefois associées aux factions terroristes d'Al-Qaïda et d'ISIS (Daech) dans le Sud du pays, déclencher plus d'une offensive traîtresse.

J'ai vu de mes propres yeux l'horrible bilan des sanctions occidentales sur les populations syrienne et libanaise

Depuis la mi-2019, même l'Observatoire syrien des "droits de l'homme", financé par l'UE, a fait état de plus de 1136 attaques et assassinats qui ont coûté la vie à 774 Syriens, dont 12 femmes et 22 enfants, tous victimes de tirs d'armes à feu, de détonations d'engins explosifs improvisés, ainsi que d'attaques suicides en voitures et en motos. Les gangs se sont également battus entre eux, assassinant des chefs et des membres de gangs rivaux. En juillet 2021, des civils, dont un enfant, ont été tués et blessés lorsque ces gangs armés ont bombardé l'hôpital national de Daraa, après avoir manifestement reconstitué leur arsenal d'armes lourdes.

La présence des forces spéciales britanniques dans la région indique que les groupes armés continuaient d'être formés par les Britanniques à l'utilisation d'engins explosifs improvisés dans le cadre d'opérations antigouvernementales. En mars 2020, des hélicoptères Chinook de la RAF, basés à Chypre, ont été mobilisés pour secourir un soldat SAS blessé par l'explosion d'un engin explosif improvisé "au cœur de la zone de guerre" située dans le sud de la Syrie.

J'ai rencontré Adham Alkarad, commandant de la division du génie et des missiles des FSA (1), en septembre 2018, après une visite agitée à Daraa, alors que l'encre de l'accord négocié par la Russie n'était pas encore sèche. Alkarad m'avait prise en aparté en tant que journaliste britannique, supposant que j'étais sympathique à la cause, et m'avait donc informé qu'ils ne capituleraient jamais et que, même avec des armes légères, ils poursuivraient leur violente croisade soutenue par la coalition américaine pour renverser le gouvernement syrien et anéantir les "loyalistes" s'opposant à la présence du groupe armé à Daraa.

Alkarad m'avait dit à l'époque que les manifestations allaient se poursuivre et qu'il contacterait directement la BBC et CNN pour obtenir leur couverture et leur soutien. Alkarad était le concepteur de la fusée Omar, pesant 500 kg, qui a causé d'horribles dégâts aux infrastructures civiles et aux cibles militaires pendant le règne de la terreur à Daraa. Alkarad a lui-même été assassiné par des inconnus en octobre 2020.

La BBC a admis que ses journalistes n'avaient pas respecté leurs propres normes de précision lorsqu'ils ont insinué que l'informateur de l'attaque de Douma était motivé par l'argent.

Damas a perdu patience avec l'extrémisme armé et repris le contrôle de Daraa Al Balad.

Après des mois de négociations, de siège et d'affrontements militaires entre Damas et les groupes armés de Daraa, un cessez-le-feu définitif a été conclu le 31 août (2021), la Russie jouant un rôle moins important dans le règlement. Une semaine avant la conclusion de cet accord, le roi Abdallah II de Jordanie avait rencontré le président Poutine à Moscou pour accorder la priorité à la résolution des problèmes de sécurité à Daraa.

Le 9 septembre (2021), le ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, a commenté l'accord négocié pour résoudre les tensions dans la province de Daraa. Il est intéressant que cette explication ait été donnée lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre israélien des Affaires étrangères, Yair Lapid. L'accord russe initial de 2018 avec les groupes armés avait offert à Israël des garanties que l'Iran et le Hezbollah seraient maintenus à une distance sûre des frontières israéliennes avec la Syrie.

Lavrov a effectivement annoncé que la province serait rendue aux forces légitimes de l'Armée arabe syrienne et que les militants extrémistes devraient à nouveau rendre leurs armes lourdes. Des négociations sont en cours sur la destination de retrait des groupes armés, leur maintien à Daraa étant "improbable".

Il s'agit d'un coup dur pour Israël, dont les violations continues de l'espace aérien libanais et l'agression illégale contre la Syrie n'ont pratiquement pas fait l'objet de représailles armées et ont été à peine rapportées par les médias occidentaux. Cela pourrait changer avec le retour de Damas aux commandes dans le sud du pays et le changement de pouvoir qui ouvrira presque certainement la porte à une présence militaire iranienne et du Hezbollah plus proche des frontières entre Israël et la Syrie, afin de dissuader les offensives israéliennes.

Certes, lorsque je suis entrée dans Daraa Al Balad le 12 septembre dernier, nous avons vu des drapeaux russes et syriens flotter côte à côte, mais sur le site lui-même, c'est le drapeau syrien qui occupait la première place. D'après les conversations que j'ai eues avec des civils, il était clair que la "paix" était encore brute et volatile. Des soldats syriens de la 15e division m'ont parlé des perspectives de résolution durable et se sont montrés optimistes. Une flambée entre des membres de groupes armés et des soldats syriens a été désamorcée de manière courtoise pendant notre séjour. Les enfants à qui j'ai parlé m'ont dit qu'ils étaient heureux de pouvoir enfin retourner à l'école. Il est trop tôt pour prédire l'issue de cet accord, mais il est clair qu'il n'y aura pas de compromis sur le retour de Daraa et de sa campagne environnante sous le contrôle de Damas et de l'armée syrienne tant que la paix n'aura pas été entièrement rétablie et que les relations entre l'État et les citoyens ne seront pas normalisées.

Que signifie ce changement de pouvoir pour Damas et la coalition américaine, y compris pour Israël ?

Il est important d'examiner les événements de Daraa dans le contexte des alliances et concessions géopolitiques émergentes, afin de saisir la signification de ce qui vient de se passer dans le sud de la Syrie.

Le 13 septembre dernier, le Premier ministre israélien, Naftali Bennet, s'est rendu en Égypte pour la première fois en dix ans, apparemment pour discuter des relations entre Israël et la Palestine avec le président Abdel Fatah Al-Sisi. L'Égypte s'oriente vers une normalisation de ses relations avec la Turquie, relations tendues depuis le renversement de l'homme-lige des Frères musulmans au Caire, le président Mohammed Mursi, en 2013. Le consul général égyptien à Damas a laissé entendre que la condition d'un rétablissement complet des relations bilatérales égypto-turques était le retrait de la Turquie du territoire syrien.

La concession la plus importante faite à Damas à la suite de Daraa a peut-être été faite par les États-Unis eux-mêmes. Désespérant d'éviter que le Hezbollah ne soit salué comme le champion du peuple libanais après avoir assuré l'approvisionnement en pétrole iranien via la Syrie, l'ambassadeur américain au Liban est intervenu pour lever partiellement les sanctions contre la Syrie afin de faciliter le transfert de gaz naturel et d'électricité de l'Égypte vers le Liban via des pipelines entre la Jordanie et le sud de la Syrie. Certaines parties des pipelines en Syrie ont besoin d'être réparées car elles traversent Daraa en direction de Homs, puis de Tripoli, au nord du Liban.

Cela nous informe non seulement sur la raison pour laquelle Daraa était un élément central des plans américains de vol d'énergie et de ressources en Syrie, mais cela nous montre également l'intelligence des mesures prises par Damas pour sécuriser Daraa à ce moment crucial de la partie d'échecs régionale. Les États-Unis se sont vus forcer la main par une nation qui résiste depuis dix ans à leur intervention militaire par procuration et par les alliés les plus fidèles de la Syrie au Liban.

La Jordanie tente depuis un certain temps de se libérer de ses chaînes coloniales et de normaliser ses relations commerciales avec la Syrie voisine. La percée a eu lieu en septembre 2021, lorsque la Syrie a été incluse dans une réunion quadripartite organisée par la Jordanie et comprenant le Liban et l'Égypte, afin de se concentrer sur la logistique de la fourniture de gaz et d'électricité égyptiens au Liban dépourvu d'énergie. Il s'agissait de la première visite de responsables syriens en Jordanie depuis 2011, date du début de la sale guerre menée par la CIA et le MI6 contre la Syrie.

Le coup de grâce aux agendas néocolonialistes de la coalition américaine et d'Israël/Turquie en Syrie a été donné par le sommet entre le président Assad et le président Poutine le 16 septembre dernier à Moscou. Au cours d'une session à huis clos de 90 minutes, les deux dirigeants ont discuté des priorités militaires, politiques et économiques, dont le retour de la province de Daraa sous le contrôle de l'État syrien et la potentielle libération totale et définitive d'Idlib, dans le nord-ouest, de l'occupation terroriste turque, que ce soit sous forme directe ou par procuration.

Ce sommet, ainsi que la dénonciation syro-russe de l'occupation et de l'annexion illégales du territoire syrien par la Turquie et les États-Unis, ne sont pas de bon augure pour le projet de changement de régime initié par les États membres de l'OTAN, projet ayant débouché sur un échec coûteux et lamentable depuis son lancement en 2011.

Les conséquences de la résolution de Daraa seront d'une grande portée pour Israël, la Turquie et le projet de la CIA/MI6 visant à contrôler le pôle économique central syrien au Moyen-Orient. Damas, la Russie, l'Iran et le Hezbollah ont volé la vedette à leurs ennemis, malgré la pression que subit la Syrie en raison de la guerre à multiples facettes qui lui est menée depuis dix ans. Il reste à voir comment la coalition américaine tentera de se relever de cette défaite ignominieuse et d'éviter d'admettre qu'elle a été contrainte de faire un premier pas vers la normalisation des relations avec le président Assad.


(1) FSA (Free Syrian Army) : Armée syrienne libre (ASL), faction rebelle syrienne la plus proche de l'État turc depuis le début de l'implication de ce dernier dans la "guerre civile" syrienne.

 

samedi 16 mai 2020

Retour sur le pseudo État islamique et l'imposture Daesh


Et dire que pendant ce temps, la presse 'mean'stream se taît ! (1)

Vous savez quoi ? Ou la chose est vraie, ou elle est fausse, et dans un cas comme dans l'autre, il va bien falloir que quelqu'un s'explique.

Il se trouve que je fais partie de ces gens qui n'ont jamais cru en l'existence d'un État islamique, dont quiconque de moyennement sensé savait qu'il ne s'agissait que de marionnettes pilotées depuis l'étranger et copieusement stipendiées, militairement et financièrement, au moins à partir de la campagne criminelle du syndicat mafieux baptisé OTAN, entendez OCAN (Organisation Criminelle de l'Atlantique Nord), en Libye (2011).

Et, fort logiquement, je ne crois pas plus à la consistance de ces soi-disant "djihadistes" officiant dans le Sahel africain, des marionnettes capables d'ouvrir 'x' fronts simultanés sur des milliers de kilomètres de distance (Mali, Niger, Burkina-Faso, Tchad, Nigeria, Cameroun, Centrafrique, voire Côte d'Ivoire...). 

Le fait est que l'histoire nous a montré que les insurrections dites 'nationales de libération' (cf. ANC, FLN, Frelimo, MPLA, Tupamaros, Farc, Sandinistes, Sentier Lumineux, Front Islamique du Salut, ETA, IRA, RAF, Brigades Rouges, Action Directe, etc.) se sont toujours déployées sur un terrain strictement national (Afrique du Sud, Algérie, Angola, Mozambique, Nicaragua, Uruguay, Colombie, Pays Basque, Irlande du Nord, Allemagne, Italie, France...) en se servant des pays riverains comme de zones de repli au sein desquelles il s'agissait de se tenir à carreau (sans bouger le petit doigt !).

De fait, aucun des mouvements révolutionnaires armés évoqués plus haut ne s'est jamais permis de se faire des ennemis dans les pays voisins ! Comment Cesare Battisti, activiste italien, aurait-il pu faire le mort pendant tant d'années en France, si d'aventure les Brigades Rouges avaient commis le moindre attentat, en France ?

Et le fait que Boko Haram, par exemple, s'en prenne simultanément aux armées du Nigeria, du Cameroun, du Tchad, du Niger et d'ailleurs montre qu'il s'agit de tout sauf d'une simple insurrection (locale) nigériane. Ces gens ont de gros moyens, sont renseignés (par qui ?) sur la position des troupes gouvernementales de 5, 6 pays !, et disposent de véhicules 4x4 "made in Japan" dont il serait facile de savoir "qui a signé le chèque" !

Et, comme pour confirmer ma théorie, voilà que les masques tombent, en Syrie par exemple, comme cela nous est révélé par un article du site iranien PressTV.

Et comme je l'annonçais plus haut, ou bien la chose est vraie, ou elle est fausse. Or, pour l'heure, c'est "motus et bouche cousue" du côté de la soi-disant "grande presse" ! 

Ci-dessous, ma traduction de l'article de Press TV annoncé plus haut. 

Des terroristes affiliés à Daech avouent leur coopération avec les forces américaines sur le site syrien d'Al-Tanf

Un certain nombre d'activistes récemment capturés et appartenant au groupe terroriste et takfiriste (baptisé) Daesh, ont avoué avoir étroitement coopéré avec les forces militaires américaines stationnées sur la base d'al-Tanf dans la province syrienne centrale de Homs, pour mener divers actes de terreur et de sabotage.

Au cours des aveux diffusés sur une chaîne de télévision publique syrienne jeudi soir, trois extrémistes - identifiés comme Salah Jaber al-Zaher, Ali Salim Yahya et Amer Abd al-Ghafar Nemah, mais mieux connus par leurs noms de guerre, à savoir Abu Abd al-Rahman al -Salafi, Abu al-Bara'a al-Homsi et Abu Sawan, ont révélé qu'ils avaient été chargés par les forces américaines de viser les troupes du gouvernement syrien dans et autour de l'ancienne ville de Palmyre, la base aérienne militaire de Tiyas - également connue sous le nom de Base aérienne T-4 -, les champs de gaz Shaer ainsi que les puits de pétrole situés à proximité, comme l'a rapporté l'agence de presse officielle syrienne SANA.

"Un jour, un proche collaborateur de notre commandant Hassan Alqam al-Jazrawi est venu vers moi et m'a dit qu'il était en contact avec les Américains à la base d'al-Tanf. L'homme, dont le nom était Hassan al-Wali, a ajouté qu'il était nécessaire de cibler Palmyre et la base aérienne T4, et que les forces américaines nous fourniraient des lance-roquettes et des mitrailleuses, en plus du soutien financier, des voitures et de tout ce dont nous avions besoin.".

"Il a ajouté que les Américains lanceraient également des avions de reconnaissance pour surveiller les mouvements des soldats de l'armée syrienne dans la région de Palmyre et nous informer de leurs activités", a déclaré l'un des terroristes.

Les militants, qui ont été récemment arrêtés lors d'une opération de sécurité dans le désert de Syrie, ont ensuite souligné l'existence d'une coordination entre leurs commandants et ceux de la soi-disant Armée des commandos révolutionnaires.

À un autre stade de leurs aveux, les Takfiris ont abordé les négociations entre leurs dirigeants et de hauts responsables des(dites) Forces démocratiques syriennes (SDF) parrainées par les États-Unis et dirigées par les Kurdes.

L'un des terroristes a déclaré qu'il y avait eu de tels pourparlers entre les deux parties une fois à Raqqah, l'ancienne capitale de facto de Daesh.

"Il y avait une coordination pour toutes les opérations que nous avons menées. Avec l'assentiment des Américains, nous avons déménagé de Raqqa à Dayr al-Zawr. Nous avions la protection de trois véhicules Cougar (mobilité d'infanterie) et de deux Hummers, qui appartenaient aux forces américaines et nous accompagnaient. Des hélicoptères de combat ont également volé au-dessus de Dayr al-Zawr", a-t-il déclaré.

Concernant les sources du soutien financier et logistique, les terroristes ont expliqué que leurs maîtres coordonnaient les affaires chaque mois via la base d'al-Tanf.

"Ils se rendaient à la base tous les mois et apportaient environ trois cargaisons de nourriture, de munitions et d'armes, dont la plupart étaient fabriquées aux États-Unis… Nous avions l'habitude de nous approvisionner à la base. Chaque fois que l'un de nous était blessé, nous l'emmenions là-bas pour un traitement. La base d'Al-Tanf était un refuge pour nous. Nous y allions chaque fois que l'armée syrienne assiégeait une région, y attendions plusieurs semaines et recevions de la nourriture ainsi que les premiers soins.", ont déclaré les membres de Daesh capturés.

Les États-Unis forment des militants anti-Damas à la base d'al-Tanf, située près des frontières de la Syrie avec l'Irak et la Jordanie.
Washington a unilatéralement déclaré une "zone de non-conflit" de 55 kilomètres autour des installations, et a fréquemment menacé de viser les forces syriennes dans la zone.

Source


N.B. Je suppose que vous attendez un commentaire à ce qui précède ? Quand je pense que, dans le Sahel africain, des soldats de l'OTAN, venus soi-disant lutter contre le terrorisme islamiste, tombent régulièrement sous les balles de soi-disant "djihadistes", alors même que c'est ce même OTAN qui leur a fourni les armes dès 2011, tout en soutenant d'autres pseudo-djihadistes en Syrie et en Irak, je pense que la logique de la situation voudrait que l'Afrique se débarrasse définitivement des pompiers-pyromanes étrangers qui l'occupent actuellement. En clair les armées de l'OTAN/OCAN n'ont (plus) rien à faire en Afrique !

(1) Mean : (de l'anglais) en français : vulgaire, méchant, vicieux, épouvantable.


Lectures utiles : 01 - 02 - 03 - 04 - 05

 

vendredi 6 mars 2020

Sémantique de la désinformation #27


Épisode §27. Barbouzards et barbouzardises ou la face cachée du "djihad pour les nuls"


Que ceux et celles de mes lecteurs qui ne vivent pas en France (la majorité) sachent que ce pays connaît, depuis un certain temps, une véritable flambée psychotique visant un soi-disant regain de l'islamisme, voire de je ne sais quelle propension au "séparatisme islamiste" (sic.), ce qui me fait systématiquement penser à ce formidable poème de Victor Hugo : "Lorsqu'avec ses enfants, vêtus de peaux de bêtes...", où il est bien plus question de névrose que de psychose. Mais bon, on en reparlera sûrement un jour.

Ainsi, donc, disais-je, la France vit depuis peu sous le régime de l'islamisme radicalisé, ou de la radicalisation islamiste, voire carrément de séparatisme..., formules vagues et creuses, en tout cas utilisées de manière fortement euphémistique dans le but évident d'agresser les musulmans, mais sans en avoir l'air, d'aucuns s'appliquant désormais à traquer le moindre indice de radicalisation chez, qui un voisin, qui un collègue de travail, etc. Le résultat en est une profusion de parutions d'ouvrages visant à exploiter le filon, dont certains rédigés, voire dirigés par des universitaires, et allant tous dans le même sens, à savoir la dénonciation d'un péril imminent.

Question : pourquoi maintenant ? Autre question : pourquoi la France, et pas d'autres pays comme la Suisse ou l'Autriche, par exemple ?

Là-dessus, j'ai ma petite explication. Le fait est que je n'ai jamais cru en cette thèse d'un soi-disant "djihadisme" subitement sorti de terre vers les années 2000, avec les attentats de septembre 2001, et encore moins en un quelconque "séparatisme islamiste", toutes choses relevant de la lubie voire de l'hallucination plus ou moins collective.

Pour dire les choses simplement et clairement, je vous invite à retenir ceci : contrairement aux balivernes proférées par un certain nombre de pseudo-experts, au premier rang desquels j'inscrirais volontiers le dénommé Gilles Kepel, j'estime qu'il n'y a pas plus de "djihadistes" actuellement dans le monde qu'il n'y a de guépards sur la banquise arctique.  Le reste n'est que boniments pour vendre du papier. 
Quarante ans à vendre sa petite bibine autour d'un prétendu "djihad", pauvre Gilles Kepel ! (Source)
 
Affaire à suivre.

Dès lors, permettez que je vous serve la traduction d'un excellent article paru (en anglais) sur le site Mintpress, et qui devrait vous permettre de comprendre bien plus de choses qu'à travers la prose désinformatrice des "experts" évoqués plus haut.

Pour mémoire, Anne-Sophie Lapix, présentatrice de journal télévisé sur la principale chaîne publique française, se retrouve, un soir, en train d'interviewer un fameux barbouzard reconverti ministre de je ne sais plus trop quoi, lorsqu'elle lui demande s'il y a des "forces spéciales" françaises en Syrie. Réponse de notre barbouzard : "Je ne répondrai pas à cette question !". Et Lapix de rétorquer du tac au tac : "Donc, il y a des forces spéciales en Syrie !".

Par parenthèse, que ceux qui auraient tendance à l'ignorer sachent que le droit international repose sur le principe - normalement intangible - qui veut qu'un État soit entièrement souverain à l'intérieur de frontières présumées inviolables.

L'ingérence dans les affaires d'autres États, au besoin par le biais de l'intervention armée, c'est ce qu'en langage un peu familier on appelle (j'appelle !) une "barbouzardise" (du substantif "barbouze", via l'adjectif "barbouzard"), et voilà qui va probablement vous expliquer pourquoi il y a (eu) des attentats pseudo-islamistes en France, Royaume-Uni, Belgique, Turquie..., tous pays membres de l'Otan, et ZÉRO attentat pseudo-islamiste en Suisse, Autriche...

L'article en question comporte des accusations particulièrement graves, qui n'ont rien d'inédit, quand on se souvient des accusations plus que limpides formulées par Bachar Al-Assad en moult occasions. Le problème est que les interviewes de Bachar Al-Assad dans les médias français ne sont pas légion.  

Titre de l'article de Mintpress :


On retrouve la signature (les empreintes digitales) de la France un peu partout derrière l'action des terroristes opérant à Idlib (Syrie). Le soutien de la France aux groupes extrémistes en Syrie, et tout particulièrement dans la région d'Idlib, remonte aux tout premiers jours de la rébellion anti-gouvernementale entamée en 2011 avec l'assistance de la CIA.

Wassim Nasr de FRANCE 24, spécialiste des réseaux djihadistes, a récemment discuté, via Skype, avec le recruteur français Omar Omsen, chef du groupe djihadiste Furkat-al-Ghuraba, affilié d'Al-Qaïda à Idlib.
Il y a aujourd'hui de nombreux terroristes français à Idlib, qui se battent pour y établir un État islamique à partir d'un petit morceau de la Syrie laïque. Leur rêve est celui d’une utopie sunnite à la frontière turque, où ils pourront bénéficier du plein soutien du président turc Erdogan, qui est le chef du parti AK, un parti affilié aux Frères musulmans, et qui dirige la Turquie depuis environ 20 ans.

Être situés à la frontière turque leur offre le luxe d'être nourris et habillés par des agences d'aide internationale, telles que le Programme alimentaire mondial de l'ONU et d'autres groupes humanitaires qui distribuent des fournitures aux civils et à leurs enfants, frères, maris ou pères qui constituent la masse salariale d'Al-Qaïda, financée par le Qatar et certaines monarchies arabes du Golfe. Les groupes humanitaires, dont l'ONU, travaillent comme facilitateurs, prolongeant les souffrances des innocents en poursuivant les approvisionnements. Si les ressources quotidiennes des familles des terroristes s'étaient taries, les terroristes auraient été obligés de fuir en Turquie, et éventuellement en Europe, pour profiter davantage des subsides gratuits offerts par "Mère Merkel", en référence à la chancelière allemande Angela Merkel.
Les terroristes français ont été recrutés en France et non en ligne. Le réseau Sevran, un réseau de recrutement de terroristes à Sevran, près de Paris, opérait à partir d'une salle de prière informelle, car il ciblait de jeunes hommes avec un mélange sophistiqué de méthodes psychologiques et, selon certains, des tactiques d'hypnose qui ont été acquises par Al-Qaïda pendant des décennies en Afghanistan, cette organisation étant bien connue pour ses compétences avancées en hypnose avérées bien avant l’implication de la CIA, compétences exploitées par la suite par la CIA dans le programme de djihad pour contrer la présence soviétique.

Le recruteur djihadiste français, Omar Omsen, a simulé sa mort en août 2015, pour réapparaître des mois plus tard dans une interview télévisée. On ne sait pas combien de terroristes ont simulé leur mort pour effacer leur identité et ré-émerger plus tard en Europe ou aux États-Unis.
Le gouvernement français a commencé son soutien aux terroristes en Syrie à partir de 2011 lorsque la CIA a ouvert son premier bureau à Adana, en Turquie, juste au-delà de la frontière d'Idlib. Les présidents français de Sarkozy à Hollande et maintenant Macron ont tous poursuivi le projet de « changement de régime » ordonné par les États-Unis en Syrie. En 2017, le président américain Trump a mis fin au programme de soutien de la CIA à Al-Qaïda en Syrie. Cependant, Al-Qaïda fonctionne pleinement à Idlib et bénéficie d'un soutien très évident aux plus hauts niveaux, comme en matière d’armement, de munitions, de missiles antiaériens, drones et chèques pour payer les salaires.

Les "rebelles modérés" syriens (1)
En septembre 2015, le président syrien Assad a imputé la crise des réfugiés européens au soutien de l’Ouest aux terroristes. Se référant à la photo virale en ligne d'un enfant syrien échoué sur une plage turque, il a déclaré : «  Comment pouvez-vous vous sentir triste de la mort d’un enfant dans la mer et ne pas ressentir la même chose pour les milliers d’enfants tués par les terroristes en Syrie ? Ni pour les personnes âgées, les femmes et les hommes ? Ce double standard européen n’est plus acceptable. »

 Il a ajouté que : « L’Occident soutient les terroristes depuis le début de cette crise en prétendant qu’il s’agissait d’un soulèvement pacifique. Ils ont dit plus tard que c'était une opposition modérée et maintenant ils disent que ce sont des terroristes comme al-Nusra et ISIS. »

Jibhat al-Nusra est la filiale d'Al-Qaïda en Syrie et elle contrôle Idlib.

 En juin 2015, le procès à Londres d'un Suédois, Bherlin Gildo, accusé de terrorisme en Syrie, s'est effondré après qu'il est devenu clair que les services de renseignements britanniques avaient armé les mêmes groupes que l'accusé était suspecté de soutenir. L'accusation a abandonné l'affaire, apparemment pour éviter d'embarrasser les services de renseignements. Les agents de renseignement français travaillaient main dans la main avec les États-Unis et le Royaume-Uni en Syrie.

Un an après le début de la rébellion syrienne, les États-Unis et leurs alliés n’ont pas seulement soutenu et armé une opposition qu’ils savaient dominée par des groupes sectaires extrêmes ; ils étaient prêts à accepter la création d'une sorte d'« État islamique ». L'habitude occidentale de jouer avec des groupes djihadistes, qui reviennent ensuite pour les mordre, remonte au moins à la guerre des années 1980 contre l'Union soviétique en Afghanistan, qui a favorisé la mouture originelle d’Al-Qaïda, alors sous la tutelle de la CIA.

 Sotchi 2018

 L'accord obligeait la Turquie à évincer des terroristes tels que Jibhat al-Nusra, et autorisait la Turquie à installer 12 postes d'observation à Idlib pour séparer les terroristes des civils non armés. Cependant, près de deux ans après la conclusion de l'accord, la Turquie n'a pas respecté ses engagements et Moscou a ouvertement accusé la Turquie d'aider les terroristes. Cela a conduit à l'offensive de l'armée arabe syrienne à Idlib qui a commencé en décembre 2019 pour libérer les civils et éliminer tous les terroristes. Cette opération militaire est en cours et les Syriens, avec l'aide de la puissance aérienne russe, ont fait des progrès spectaculaires.

Procès fantômes en France

En janvier 2020, un tribunal parisien a entamé une procédure contre des terroristes français en Syrie, mais la majorité des accusés étaient morts. Les médias français l'ont qualifié de « procès fantôme ».

Antoine Ory, l'un des avocats de la défense, a déclaré : "En France, en 2020, nous refusons de rapatrier les vivants mais nous jugeons les morts." La France a pour politique de ne pas reprendre ses terroristes, même s'il y en a des milliers en Syrie.

Le décor (de théâtre) de Hatay

La frontière entre la Syrie et la Turquie est une ligne relativement droite d'est en ouest jusqu'à ce qu'elle atteigne le fleuve Oronte, puis elle plonge soudainement et se dirige vers le sud sur environ 80 miles. Ce morceau de terre visiblement amputé de la Syrie a été offert à la Turquie par la France en 1939 pour s’assurer que la Turquie se battrait pour la France contre l'Allemagne d'Hitler pendant la Seconde Guerre mondiale.

La Liwa Iskanderoun des Syriens s'appelle désormais la province (turque) de Hatay ; elle contient les villes d’'Antakya et d'Iskenderun, qui étaient auparavant connues sous le nom d'Antioche et d'Alexandrette. Cette zone est du côté turc d'Idlib.

En 1939, cette région était un mélange de nationalités, avec des Turcs, des Turkmènes, des Arabes sunnites, des Alaouites, des Arméniens et des Grecs. Leurs descendants parlent aujourd'hui encore l'arabe, contrairement au reste de la Turquie qui ne parle que le turc. Avant 2011, le président turc Erdogan et le président syrien Assad avaient une relation très étroite et un accord a été signé pour construire un barrage d'amitié syro-turque de 28 millions de dollars sur l'Oronte. Hatay a été transformé en un lieu de rassemblement pour les terroristes internationaux, y compris les Français, qui ont envahi la Syrie pour participer à l'attaque États-Unis-OTAN-UE contre la Syrie pour un  « changement de régime », et aujourd'hui, le monde observe qu'une éventuelle guerre ouverte pourrait être déclarée.


Steven Sahouni est un analyste politique et écrivain syrien indépendant basé au Liban ; il couvre la crise syrienne depuis son apparition en 2011 et a publié plusieurs articles dans de nombreux médias. Il est régulièrement interviewé par des médias américains, canadiens et allemands.
  

(1) C'est moi qui ajoute les guillemets : ni "rebelles", ni "insurgés" (cf. le bonimenteur et désinformateur Bernard Guetta, longtemps affecté à la diffusion de fake news sur la radio publique France Inter), rien que des mercenaires stipendiés par les États-Unis et leurs laquais européens et proche-orientaux. De fait, sans l'argent des pétro-monarchies et les armes de l'OTAN, il n'y a pas de "djihad".


Liens : 01 - 02 - 03 - 04 - 05 (Névrose et mauvaise conscience, version Victor Hugo)



mercredi 20 novembre 2019

Sémantique de la désinformation #22


Épisode §22. Le saviez-vous ? La fameuse attaque chimique sur la Douma, près de Damas, aurait bel et bien été un "fake" !

Imaginez simplement que la chose se confirme, alors j'en connais qui risquent d'en avaler leur chapeau, à moins qu'ils ne préfèrent s'enfoncer six pieds sous terre ! 

Souvenez-vous : tout portait à croire que l'"ignoble Bachar el-Assad" avait franchi la fameuse "ligne rouge" que des suzerains autoproclamés lui auraient fixée. 

Vous n'avez pas oublié ces images de gamins sur lesquels on déversait de l'eau, comme si l'on pouvait laver du gaz toxique entré dans les poumons avec un simple jet d'eau ! Nous fûmes alors quelques-uns à flairer l'embrouille.
Des experts russes ont enquêté sur l'attaque chimique présumée à Douma. Ils affirment n'avoir trouvé aucune trace d'utilisation d'armes chimiques. Moscou et Damas craignent la fabrication d'un événement pour prétexter un regain de tension.
Le ministère russe de la Défense a assuré le 9 avril n'avoir décelé aucune trace d'utilisation d'armes chimiques, après avoir inspecté certaines parties de la Douma, poche tenue par des rebelles islamistes suspectée d'avoir été le théâtre d'une attaque le 7 avril. Moscou a par ailleurs affirmé que les photos de victimes de l'attaque chimique présumée, publiées par l'organisation controversée des Casques blancs, étaient des faux.
Des experts en matière de guerre radiologique, chimique et biologique, ainsi que des médecins, ont inspecté le 9 avril cette zone de la Ghouta, l'un des derniers bastions des groupes djihadistes en Syrie.
Selon un communiqué du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, les spécialistes «n'ont trouvé aucune trace de l'utilisation d'agents chimiques». Les spécialistes médicaux du Centre ont également visité un hôpital local mais n'ont trouvé aucun patient présentant des signes d'intoxication aux armes chimiques. «Tous ces faits montrent [...] qu'aucune arme chimique n'a été utilisée dans la ville de Douma, contrairement à ce qui a été prétendu par les Casques blancs», fait savoir le communiqué, faisant référence au groupe de «protection civile» controversé qui a été parmi les premiers à avoir fait état d'une prétendue attaque chimique à Douma. (Source


Et pourtant, voilà des missiles pleuvant sur la Syrie, en "représailles" (cf. voir le sens exact de ce mot dans un dictionnaire), puisque, nous affirmait-on, seul Bachar el-Assad était supposé avoir fait le coup.

Or ne voilà-t-il pas que ce que nous étions quelques-uns à imaginer, à savoir une opération sous faux drapeau, concoctée par des marionnettes pilotées depuis l'étranger par des ennemis de la Syrie, semble prendre forme ?

Citation :
Depuis le début, le rôle de l’OIAC en Syrie était clairement de fournir un prétexte aux États-Unis pour une intervention militaire directe.
Malgré cet objectif évident, et parce que de nombreux membres du personnel de l’OIAC sont des professionnels ayant des principes, comme le montrent les actes des lanceurs d’alerte, l’OIAC a eu recours à des méthodes très subtiles pour déformer les résultats de ses rapports et formuler ses conclusions de manière à ce que les médias puissent combler les lacunes ou l’ambiguïté des rapports pour lesquelles l’organisation n’osait pas directement mentir.
Malgré les informations contenues dans leurs propres rapports, qui réfutent incontestablement les allégations selon lesquelles le gouvernement syrien aurait utilisé des armes chimiques ou qui admettent qu’aucune allégation fondée sur des faits ne pouvait même être faite alors que les enquêteurs ne se rendaient souvent jamais sur les lieux des attaques présumées, l’OIAC publiera plusieurs conclusions à motivation politique qui nourriront directement la propagande de guerre américaine.
La présumée attaque chimique de Douma en 2018 en est peut-être l’exemple le plus pertinent, les détails de l’attaque présumée étant clairsemés et peu convaincants et le rapport final de l’OIAC comprenant même une photo prise dans une usine d’armes des militants où un cylindre semblable à ceux qui avaient servi à l’attaque a été trouvé parmi des munitions en cours de préparation.
Le rapport contient également des photographies des trous qui auraient été faits sur les toits par ce que l’on prétendait être des munitions chimiques, mais notait que les bâtiments adjacents avaient des cratères et des trous similaires qui n’étaient manifestement pas dus à des munitions chimiques. En d’autres termes, tout porte à croire que les récipients de gaz ont probablement été mis en place en tirant parti des trous et des cratères créés par des armes classiques.
En dépit de ces preuves suggérant que l’attaque n’était qu’une mise en scène, l’OIAC a choisi de les supprimer ou de les minimiser et d’utiliser un langage ambigu pour permettre aux sources médiatiques occidentales de présenter le rapport comme une « confirmation » que non seulement une attaque a eu lieu, mais que c’est le gouvernement syrien qui en était à l’origine... (Source : Le Saker francophone)
La question est maintenant de savoir, si l'information se confirme, à savoir la contestation par des "insiders", soit de l'intérieur même de l'OIAC, de la crédibilité des rapports rendus par leur propre organisation, combien de média "mainstream" vont s'appliquer à la rendre publique - info déjà vieille de deux bonnes semaines ! -, et partant, combien de dirigeants occidentaux, accusateurs de Bachar el-Assad naguère, vont se faire hara-kiri ou s'enfoncer six pieds sous terre, de honte.
 Wait and see ! 
En attendant, lisez la suite du papier cité dans le Saker Francophone... mais aussi ceci...

Liens : 01 - 02 - 03 - 04 - 05 - 06 - 07 (à lire absolument !!!!) 

samedi 14 avril 2018

Josef Goebbels et les nains de jardins


Petite mise au point datée du 15.04.2018, soit au lendemain de la rédaction du présent article.

Je zappe négligemment sur diverses chaînes (sur la TNT) de la télévision française, en cette fin d'après-midi de dimanche, où l'on trouve toujours profusion d'émissions "politiques", vous savez ? ces "talks shows" blablateurs, dont les invités sont systématiquement des politiciens, jamais des hommes et femmes de sciences, jamais des artistes, écrivains, créateurs divers, à croire que le journaliste déteste les gens plus intelligents que lui (ou elle) !

Toujours est-il que je tombe, sur la chaîne publique dite France 5, sur une émission baptisée C Politique, et dont l'animateur principal (l'homme en pull rouge-orangé, visible ci-dessous) est un journaliste reconnu, l'invité du jour étant le médecin et co-fondateur de "Médecins Sans Frontières"Rony Braumann.

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Et c'est là que notre grand journaliste déclare à son invité ceci (18h53) : "En 2013, après les premières attaques connues au gaz sarin de Bachar el-Assad contre son peuple...".

Vous avez compris ? En 2013, en Syrie, l'attaque au gaz sarin, c'était Bachar el-Assad...

Et c'est là que je me dis : "Nom d'un chien ! Et ce type se dit  journaliste ?!?!?!"

Il faut dire qu'il n'est pas le seul, cinq ans après, à continuer d'agiter cette baliverne. 

Fin de l'avertissement  


Vous savez quoi ?

Le cynique vous ment en vous regardant droit dans les yeux ; il sait que vous savez qu'il ment ; il n'en continue pas moins de vous mentir, en vous regardant droit dans les yeux !
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Un lanceur d'obus de mortier utilisé par les rebelles dans la Ghouta orientale. La zone (récemment) libérée était utilisée par les "mercenaires pilotés par l'OTAN" (note du traducteur) comme zone de tirs et de bombardements tous azimuts en direction de Damas. 

Les nains de jardins sont des cyniques...

Et en cela, ils essaient de prendre exemple sur leur maître incontesté : Josef Goebbels. Je dis bien Goebbels, le ministre de la propagande d'Adolf Hitler. Pour tout vous dire, après avoir soigneusement lu l'un et l'autre [cf. Hitler passait pour un adepte du monologue, les plus fameux étant intervenus dans son Quartier Général, édités sous le titre allemand : 'Monologe im Führer Hauptquartier 1941-1944', sans oublier ses "propos de table"/'Tischgespräche im Führer Hauptquartier'. Quant à Josef Goebbels, il est l'auteur d'un 'journal' (l'équivalent de l'anglais 'diary') qui court de 1923 à 1945.], je dois dire que des deux, celui qui m'intrigue le plus, ce n'est pas Hitler, mais Goebbels. Du reste, son choix comme maître de la propagande du Reich atteste de la fascination qu'il exerçait sur Hitler.

Cela dit, Goebbels n'a pas inventé la propagande, ni l'usage systématique du cynisme à des fins politiques. Mais je parie que vous n'avez aucune idée de celui auprès de qui Goebbels s'est abreuvé en matière de cynisme !

Alors, permettez que le fils de pasteur que je suis vous fasse une suggestion ; ça tient en une phrase : "Dieu endurcit le coeur de Pharaon." (1)

Vous avez trouvé ? Non ! Alors tant pis pour vous !

Mais revenons à notre sujet de départ : Goebbels et les nains de jardins. Ces derniers pensent, à l'instar de leur maître national-socialiste, qu'un mensonge finit toujours par devenir une vérité à la condition d'être asséné suffisamment longtemps.

Peut-être ; mais ça, c'était du temps de Goebbels, c'est-à-dire longtemps avant l'invention de l'Internet, cette formidable banque de données qui va finir par avoir la peau de la presse (écrite et audiovisuelle) des siècles passés.

Si l'Internet et Youtube avaient existé entre 1933 et 1945, il n'y aurait jamais eu de Josef Goebbels ; en tout cas, tout son activisme aurait été voué à l'échec !

Et cela vaut pour ses petits épigones d'aujourd'hui... Tiens, by the way, jetez donc un oeil à cette archive audiovisuelle que les médias "mainstream" croient pouvoir dissimuler à leur auditoire alors même qu'elle est en train de faire le tour du monde (source).

À votre avis, comment réagiront les centaines de millions à milliards de gens connectés à l'Internet, qui découvriront le témoignage de première main de ces deux hommes présents dans l'hôpital de la Ghouta lors de la pseudo-attaque à l'arme chimique dont on nous rebat les oreilles depuis quelques jours ?

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"Il y a eu des émanations de fumée, suite à un bombardement qui a touché l'hôpital ; certaines personnes montraient des signes d'asphyxie, lorsqu'un homme, que je ne connaissais pas, a balancé que "c'était une attaque au gaz !", et là, les gens, paniqués, se sont mis à se verser de l'eau sur la tête...".  

Entre nous, que penseront les lecteurs de la presse 'meanstream' en constatant, qu'une fois de plus, la 'grande' presse a tenté de leur dissimuler la vérité, se contentant de ne plus être qu'une vulgaire courroie de transmission au service des balivernes émises par quelques dirigeants bien peu doués pour la propagande ?

Figurez-vous que je suis tombé, tout récemment, sur un article en ligne qui m'avait échappé en son temps, ce qui n'est pas très grave, étant donnée la phénoménale mémoire électronique qu'est l'Internet, qui fait que, tôt ou tard, on met la main sur une pépite.

Cette pépite prend la forme, donc, d'un papier (source) résumant un autre papier bien plus long. Pour des raisons pratiques, j'ai choisi de traduire de l'anglais le plus court des deux articles, ainsi qu'il suit. Il y est question de l'attaque au gaz sarin de la Ghouta (2013), intervenue peu avant une inspection ad hoc, par des experts mandatés par l'ONU. Et c'est là que, ayant apparemment perdu tout sens des réalités, Bachar el-Assad aurait décidé de "gazer des milliers de ses propres concitoyens", ainsi que nous l'a seriné la presse "meanstream". Bien évidemment, François Hollande et son âme damnée, Jean-Yves le Drian, ministre de la guerre, étaient sur le point de "punir Bachar El-Assad" lorsque, patatras !, Barack Obama leur a retiré le tapis sous les pieds.

Comment tout cela a-t-il été possible ? Lisez la suite...

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Texte original traduit en français


Voici comment les services de renseignement américains ont averti Obama des doutes qu'ils ressentaient à propos d'une éventuelle responsabilité d'Assad dans l'attaque au gaz en 2013

30/08/2016

Par Alexander Mercouris

La suggestion faite par (le quotidien allemand) Die Welt, selon lequel les agences de renseignement occidentales avaient des doutes, en 2013, quant aux allégations faisant peser sur le gouvernement syrien la responsabilité de l'attaque au gaz sarin intervenue sur la banlieue de Damas, avait été révélée auparavant par le président américain Obama lui-même.

Le journal allemand Die Welt a récemment fait sensation en laissant entendre que l'attaque chimique au gaz sarin sur la Ghouta, près de Damas, en août 2013, n'a peut-être pas été menée par l'armée syrienne comme les gouvernements et les médias occidentaux l’ont prétendu, mais au contraire par les rebelles syriens.

Le paragraphe pertinent de l’article de Die Welt, ainsi que traduit par The Moon of Alabama , dit notamment ceci :

"Lorsque, le 21 août 2013, le gaz neurotoxique Sarin a été utilisé dans la Ghouta, une banlieue de Damas, [Obama] a dû prendre une décision. Il a ordonné de préparer une attaque par des missiles de croisière lancés en mer. Mais les services secrets britanniques étaient en possession d'un échantillon du sarin utilisé. Une analyse a montré qu'il ne s'agissait pas du sarin du régime syrien, mais provenant du stock d'Al-Nusra. Obama a abandonné son plan. "

En l'occurrence, nous savons depuis des mois que les agences de renseignement occidentales à l'époque émettaient des doutes sur le fait que le gouvernement syrien fût effectivement responsable de l'attaque au gaz sarin sur la Ghouta.   Par ailleurs, nous savons que ce sont les doutes émis par les agences de renseignement américaines qui ont poussé Obama à annuler son attaque planifiée contre la Syrie, préparée à la suite de l'attaque au gaz sarin.

Comment le savons nous ?   Parce que pas moins qu'Obama lui-même nous l’a confié.

En mars dernier, le magazine américain The Atlantic, aussi rigide et orthodoxe que Die Welt, publiait un article de grande ampleur basé sur une série d'interviews de son journaliste Jeffrey Goldberg avec Obama.  Lors de ces entrevues évidemment évasives, Obama a rappelé ce qui était censé être son héritage en politique étrangère, du moins ce qu’il souhaitait que ce fut.

La question de l'attaque avortée contre la Syrie, en août 2013, a été longuement discutée lors de ces entretiens et constitue,   à certains égards, le sujet principal de tout l'article. Au milieu des explications compliquées d'Obama sur sa décision d'annuler son attaque planifiée sur la Syrie, enfoui au fond de l'article, nous trouvons ce paragraphe assez remarquable, qui, dans toute la vaste littérature sur l'attaque de la Ghouta au gaz sarin, est passé presque complètement inaperçu.

« Obama a également été perturbé par une visite surprise, au début de la semaine, de James Clapper, son directeur du renseignement national, qui a interrompu le résumé quotidien du Président , le rapport concernant diverses menaces qu’ Obama recevait chaque matin des analystes de Clapper, lequel Clapper lui a précisé que les renseignements sur l'utilisation par la Syrie de gaz sarin, bien que robustes, n'était pas un « slam dunk » (vérité d’Evangile ; en langage footballistique, on parlerait d’un « pénalty » ou d’un « but tout fait ».).   Il a choisi le terme avec soin. Clapper, le chef d'une communauté du renseignement traumatisée par ses échecs à la veille de la guerre en Irak, se gardait de promettre trop de choses, contrairement à ce que fit l'ancien directeur de la CIA, George Tenet, qui garantissait à George W. Bush un « slam dunk » en Irak. »

En d'autres termes, il n'est pas nécessaire de spéculer sur le fait que l'attaque américaine prévue sur la Syrie a été annulée en raison des doutes, au sein de la communauté du renseignement occidental, sur la responsabilité du gouvernement syrien dans l'attaque au gaz sarin.  Le président des États-Unis nous en a dit autant et a confirmé que ces doutes existaient et qu'ils constituaient une partie importante de la raison de sa décision de ne pas attaquer la Syrie dans les jours qui ont suivi l'attaque au sarin. 

En fait, les doutes étaient si grands qu'ils ont incité James Clapper, le directeur des renseignements nationaux américains, à faire rien de moins que venir (de grand matin) à la Maison Blanche pour interrompre le briefing quotidien du président et pour le prévenir personnellement.

C’est ici que j’aimerais exprimer mon opinion personnelle à savoir que c'est l'intervention de James Clapper qui, plus que toute autre chose, a décidé Obama de ne pas lancer son attaque planifiée contre la Syrie.

Le fait que les Etats-Unis se soient apprêtés à attaquer la Syrie avait déclenché une tempête politique, le gouvernement russe ayant clairement exprimé sa forte opposition, le parlement britannique votant contre l'attaque, de même qu’une large opposition à l'attaque s’est manifestée aux Etats-Unis mêmes, avec quasiment un vote à la Chambre des représentants contre une attaque en Syrie.
Dans cette atmosphère de tension, Clapper était clairement déterminé à ne pas se laisser blâmer, lui et les agences de renseignement américaines, s'il y avait une autre débâcle à l’irakienne. Il a donc agi immédiatement et de manière décisive pour faire clairement comprendre à Obama ses doutes sur la responsabilité du gouvernement syrien, de même qu’au sein de la communauté du renseignement, en prenant l'initiative extraordinaire d'intervenir sur le briefing quotidien du renseignement d'Obama pour lui en parler.

Quant à Obama, avec son propre directeur des renseignements nationaux, l'avertissant avec tant de force qu'il y avait des doutes sur les informations reçues (de Syrie), il ne pouvait tout simplement pas assumer les énormes risques politiques (et juridiques) liés au lancement d’ une attaque. Avec une opinion publique remontée contre l'attaque, et les Républicains au Congrès sur le chemin de la guerre, l'action de Clapper l'a laissé dans une position beaucoup trop personnellement exposée dans l’hypothèse d'une débâcle, au point d’éventuellement peser sur sa survie politique.

Ce qui a compliqué les choses, c'est qu'Obama, au lieu de dire simplement et de manière non biaisée qu'il n'avait pas lancé d'attaque à cause des doutes existants sur une responsabilité du gouvernement syrien, a prétendu qu'il prenait sa décision pour toutes sortes de raisons philosophiques compliquées, sur lesquelles il revient en long et en large dans l'article de The Atlantic.

La véritable raison pour laquelle l'attaque n'a pas eu lieu, ce sont les doutes au sein de la communauté du renseignement sur la responsabilité du gouvernement syrien dans l'attaque au gaz sarin sur la Ghouta ; lesquels doutes sont cependant là, bien présents dans ce paragraphe de l'article de The Atlantic.

Il est déroutant de voir que ce paragraphe continue d'attirer si peu d'attention. Non seulement les médias alternatifs le remarquent à peine, mais les médias occidentaux l'ignorent tout simplement, continuant d'écrire comme si la responsabilité du gouvernement syrien dans l'attaque au gaz sarin en août 2013 était un fait avéré et établi.

En ce qui concerne l’observation faite par Die Welt au sujet de la faible qualité du sarin utilisé dans l'attaque de la Ghouta et le fait que cela rendait peu probable son origine gouvernementale, il s’agit, en réalité, d’une information obsolète, étudiée de façon exhaustive dans  ce site (Internet, cf. lien plus bas) remarquable mais peu connu, qui a examiné de manière exhaustive et impartiale toutes les preuves publiquement connues sur l'attaque et en a conclu que les rebelles syriens en étaient presque certainement les responsables.

Fin du texte


(1) Sur ce point, plus d'un croyant, a fortiori plus d'un théologien s'est trouvé désemparé face à ce qui n'est rien d'autre que du cynisme XXXL ! Lisez l'interrogation angoissée de ce commentateur :

"Il peut sembler injuste (!!!), venant de Dieu, d’endurcir le cœur de Pharaon pour ensuite le punir et avec lui, l’Égypte entière, avec pour motif sa seule décision, prise après l’endurcissement de son cœur. Pour quelle raison Dieu a-t-il endurci le cœur de Pharaon rien que pour pouvoir juger l’Égypte plus sévèrement en multipliant les plaies sur le pays ?" (source)


Lecture 01

Lecture 02

Lecture 03

Lecture 04

Lecture 05

Lecture 06


Dans la rubrique "Rions un peu", quelques extraits d'un forum de discussion :
  • Again, West encouraging jihadist to conduct another chemical attack - West bear full responsibility for the previous and future chemical attacks
  • Interesting timing - just before the OPCW was due to land in Syria to inspect the chemical weapon "attack". Was America trying to stop the inspection so the truth wouldn't come out?
  • Just been watching Trump and the reasons he gave for attacking Syria before the OPCW did there investigation on Clorin or Sarin Gas attacks in Syria ...Trump says he did the attack because of what he had seen in the Media and video...he acted on that .....And this is the man who claims that the American media is FAKE....and uses "Twitter" to do his job....You cannot make this up...this Idiot is a danger to us and himself ....like most Americans he is a fecking idiot
  • "The ministry claimed that the Syrian government kept a stockpile of chemical weapons precursors at the site." So why bomb the alleged 'evidence'?
  • A question I did not see, nor did I read a reply to it: If they attack stockpiles and production sites of chemical and biological weapons, would they not uncontrollably release them through the explosion of a rocket? Would not the explosion create a cloud of chemicals that could drift into populated civilian areas? The US, GB, F military will know that. So, what did they actually target?
  • Any normal person knows that waging a war without proof of any act of aggression is insane...or pure evil. I'm a Brit whose father and uncles fought, suffered and died in WW2. They must all be turning in their graves at this betrayal of all that they fought for.
  • JULY 20, 2014: "With respect to Syria, we struck a deal where we got 100% of the chemical weapons out." – John Kerry, Secretary of State for Obama, DECEMBER 6, 2016: "We’ve eliminated Syria’s declared chemical weapons program." – Barack Obama
  • How great the American missiles are, to take down two or three facilities they need to fire 100, what an accuracy level.Even houthi missiles in yemen are more effective than American miliion dollars toma garbage.
          (source)

Plus sérieusement [Stephen Lendman est un blogueur américain fort réputé, parfaitement représentatif d'un courant politique américain, pas forcément "communiste" (cf. Oliver Stone ou le mouvement 'Occupy Wall Street'), et fortement opposé à la politique impérialiste de son propre pays] :
Trump again proved himself a world-class thug, a war criminal, serial liar, and disgrace to the office he holds – responsible for naked aggression on multiple countries since taking office, Syria its epicenter. 
His address to the nation explaining his action was beginning-to-end bald-faced lies. 
Trump: “Last Saturday, (Assad) again deployed chemical weapons to slaughter innocent civilians (in) Douma…” 
A Big Lie! No incident occurred, no one ill, hospitalized, harmed or killed by CWs! The incident was fake – staged theater, not reality, to justify the unjustifiable overnight attack, maybe more to come. 
Trump: “The evil and the despicable attack left mothers and fathers, infants and children, thrashing in pain and gasping for air. These are not the actions of a man. They are crimes of a monster instead.” 
Trump finds new ways of disgracing himself, along with repeatedly showing he’s a geopolitical know-nothing, surrounded by bloodthirsty neocon extremists, raging for endless wars of aggression, wanting one sovereign independent country after another raped and destroyed, the human toll of no consequence. 
Trump: “The purpose of our actions tonight is to establish a strong deterrent against the production, spread, and use of chemical weapons.” 
The overnight attack had nothing to do with Douma, CWs, their alleged production or use – everything to do with advancing Washington’s imperial agenda based on Big Lies, the pretexts for all acts of aggression. (source)