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samedi 14 avril 2018

Josef Goebbels et les nains de jardins


Petite mise au point datée du 15.04.2018, soit au lendemain de la rédaction du présent article.

Je zappe négligemment sur diverses chaînes (sur la TNT) de la télévision française, en cette fin d'après-midi de dimanche, où l'on trouve toujours profusion d'émissions "politiques", vous savez ? ces "talks shows" blablateurs, dont les invités sont systématiquement des politiciens, jamais des hommes et femmes de sciences, jamais des artistes, écrivains, créateurs divers, à croire que le journaliste déteste les gens plus intelligents que lui (ou elle) !

Toujours est-il que je tombe, sur la chaîne publique dite France 5, sur une émission baptisée C Politique, et dont l'animateur principal (l'homme en pull rouge-orangé, visible ci-dessous) est un journaliste reconnu, l'invité du jour étant le médecin et co-fondateur de "Médecins Sans Frontières"Rony Braumann.

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Et c'est là que notre grand journaliste déclare à son invité ceci (18h53) : "En 2013, après les premières attaques connues au gaz sarin de Bachar el-Assad contre son peuple...".

Vous avez compris ? En 2013, en Syrie, l'attaque au gaz sarin, c'était Bachar el-Assad...

Et c'est là que je me dis : "Nom d'un chien ! Et ce type se dit  journaliste ?!?!?!"

Il faut dire qu'il n'est pas le seul, cinq ans après, à continuer d'agiter cette baliverne. 

Fin de l'avertissement  


Vous savez quoi ?

Le cynique vous ment en vous regardant droit dans les yeux ; il sait que vous savez qu'il ment ; il n'en continue pas moins de vous mentir, en vous regardant droit dans les yeux !
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Un lanceur d'obus de mortier utilisé par les rebelles dans la Ghouta orientale. La zone (récemment) libérée était utilisée par les "mercenaires pilotés par l'OTAN" (note du traducteur) comme zone de tirs et de bombardements tous azimuts en direction de Damas. 

Les nains de jardins sont des cyniques...

Et en cela, ils essaient de prendre exemple sur leur maître incontesté : Josef Goebbels. Je dis bien Goebbels, le ministre de la propagande d'Adolf Hitler. Pour tout vous dire, après avoir soigneusement lu l'un et l'autre [cf. Hitler passait pour un adepte du monologue, les plus fameux étant intervenus dans son Quartier Général, édités sous le titre allemand : 'Monologe im Führer Hauptquartier 1941-1944', sans oublier ses "propos de table"/'Tischgespräche im Führer Hauptquartier'. Quant à Josef Goebbels, il est l'auteur d'un 'journal' (l'équivalent de l'anglais 'diary') qui court de 1923 à 1945.], je dois dire que des deux, celui qui m'intrigue le plus, ce n'est pas Hitler, mais Goebbels. Du reste, son choix comme maître de la propagande du Reich atteste de la fascination qu'il exerçait sur Hitler.

Cela dit, Goebbels n'a pas inventé la propagande, ni l'usage systématique du cynisme à des fins politiques. Mais je parie que vous n'avez aucune idée de celui auprès de qui Goebbels s'est abreuvé en matière de cynisme !

Alors, permettez que le fils de pasteur que je suis vous fasse une suggestion ; ça tient en une phrase : "Dieu endurcit le coeur de Pharaon." (1)

Vous avez trouvé ? Non ! Alors tant pis pour vous !

Mais revenons à notre sujet de départ : Goebbels et les nains de jardins. Ces derniers pensent, à l'instar de leur maître national-socialiste, qu'un mensonge finit toujours par devenir une vérité à la condition d'être asséné suffisamment longtemps.

Peut-être ; mais ça, c'était du temps de Goebbels, c'est-à-dire longtemps avant l'invention de l'Internet, cette formidable banque de données qui va finir par avoir la peau de la presse (écrite et audiovisuelle) des siècles passés.

Si l'Internet et Youtube avaient existé entre 1933 et 1945, il n'y aurait jamais eu de Josef Goebbels ; en tout cas, tout son activisme aurait été voué à l'échec !

Et cela vaut pour ses petits épigones d'aujourd'hui... Tiens, by the way, jetez donc un oeil à cette archive audiovisuelle que les médias "mainstream" croient pouvoir dissimuler à leur auditoire alors même qu'elle est en train de faire le tour du monde (source).

À votre avis, comment réagiront les centaines de millions à milliards de gens connectés à l'Internet, qui découvriront le témoignage de première main de ces deux hommes présents dans l'hôpital de la Ghouta lors de la pseudo-attaque à l'arme chimique dont on nous rebat les oreilles depuis quelques jours ?

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"Il y a eu des émanations de fumée, suite à un bombardement qui a touché l'hôpital ; certaines personnes montraient des signes d'asphyxie, lorsqu'un homme, que je ne connaissais pas, a balancé que "c'était une attaque au gaz !", et là, les gens, paniqués, se sont mis à se verser de l'eau sur la tête...".  

Entre nous, que penseront les lecteurs de la presse 'meanstream' en constatant, qu'une fois de plus, la 'grande' presse a tenté de leur dissimuler la vérité, se contentant de ne plus être qu'une vulgaire courroie de transmission au service des balivernes émises par quelques dirigeants bien peu doués pour la propagande ?

Figurez-vous que je suis tombé, tout récemment, sur un article en ligne qui m'avait échappé en son temps, ce qui n'est pas très grave, étant donnée la phénoménale mémoire électronique qu'est l'Internet, qui fait que, tôt ou tard, on met la main sur une pépite.

Cette pépite prend la forme, donc, d'un papier (source) résumant un autre papier bien plus long. Pour des raisons pratiques, j'ai choisi de traduire de l'anglais le plus court des deux articles, ainsi qu'il suit. Il y est question de l'attaque au gaz sarin de la Ghouta (2013), intervenue peu avant une inspection ad hoc, par des experts mandatés par l'ONU. Et c'est là que, ayant apparemment perdu tout sens des réalités, Bachar el-Assad aurait décidé de "gazer des milliers de ses propres concitoyens", ainsi que nous l'a seriné la presse "meanstream". Bien évidemment, François Hollande et son âme damnée, Jean-Yves le Drian, ministre de la guerre, étaient sur le point de "punir Bachar El-Assad" lorsque, patatras !, Barack Obama leur a retiré le tapis sous les pieds.

Comment tout cela a-t-il été possible ? Lisez la suite...

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Texte original traduit en français


Voici comment les services de renseignement américains ont averti Obama des doutes qu'ils ressentaient à propos d'une éventuelle responsabilité d'Assad dans l'attaque au gaz en 2013

30/08/2016

Par Alexander Mercouris

La suggestion faite par (le quotidien allemand) Die Welt, selon lequel les agences de renseignement occidentales avaient des doutes, en 2013, quant aux allégations faisant peser sur le gouvernement syrien la responsabilité de l'attaque au gaz sarin intervenue sur la banlieue de Damas, avait été révélée auparavant par le président américain Obama lui-même.

Le journal allemand Die Welt a récemment fait sensation en laissant entendre que l'attaque chimique au gaz sarin sur la Ghouta, près de Damas, en août 2013, n'a peut-être pas été menée par l'armée syrienne comme les gouvernements et les médias occidentaux l’ont prétendu, mais au contraire par les rebelles syriens.

Le paragraphe pertinent de l’article de Die Welt, ainsi que traduit par The Moon of Alabama , dit notamment ceci :

"Lorsque, le 21 août 2013, le gaz neurotoxique Sarin a été utilisé dans la Ghouta, une banlieue de Damas, [Obama] a dû prendre une décision. Il a ordonné de préparer une attaque par des missiles de croisière lancés en mer. Mais les services secrets britanniques étaient en possession d'un échantillon du sarin utilisé. Une analyse a montré qu'il ne s'agissait pas du sarin du régime syrien, mais provenant du stock d'Al-Nusra. Obama a abandonné son plan. "

En l'occurrence, nous savons depuis des mois que les agences de renseignement occidentales à l'époque émettaient des doutes sur le fait que le gouvernement syrien fût effectivement responsable de l'attaque au gaz sarin sur la Ghouta.   Par ailleurs, nous savons que ce sont les doutes émis par les agences de renseignement américaines qui ont poussé Obama à annuler son attaque planifiée contre la Syrie, préparée à la suite de l'attaque au gaz sarin.

Comment le savons nous ?   Parce que pas moins qu'Obama lui-même nous l’a confié.

En mars dernier, le magazine américain The Atlantic, aussi rigide et orthodoxe que Die Welt, publiait un article de grande ampleur basé sur une série d'interviews de son journaliste Jeffrey Goldberg avec Obama.  Lors de ces entrevues évidemment évasives, Obama a rappelé ce qui était censé être son héritage en politique étrangère, du moins ce qu’il souhaitait que ce fut.

La question de l'attaque avortée contre la Syrie, en août 2013, a été longuement discutée lors de ces entretiens et constitue,   à certains égards, le sujet principal de tout l'article. Au milieu des explications compliquées d'Obama sur sa décision d'annuler son attaque planifiée sur la Syrie, enfoui au fond de l'article, nous trouvons ce paragraphe assez remarquable, qui, dans toute la vaste littérature sur l'attaque de la Ghouta au gaz sarin, est passé presque complètement inaperçu.

« Obama a également été perturbé par une visite surprise, au début de la semaine, de James Clapper, son directeur du renseignement national, qui a interrompu le résumé quotidien du Président , le rapport concernant diverses menaces qu’ Obama recevait chaque matin des analystes de Clapper, lequel Clapper lui a précisé que les renseignements sur l'utilisation par la Syrie de gaz sarin, bien que robustes, n'était pas un « slam dunk » (vérité d’Evangile ; en langage footballistique, on parlerait d’un « pénalty » ou d’un « but tout fait ».).   Il a choisi le terme avec soin. Clapper, le chef d'une communauté du renseignement traumatisée par ses échecs à la veille de la guerre en Irak, se gardait de promettre trop de choses, contrairement à ce que fit l'ancien directeur de la CIA, George Tenet, qui garantissait à George W. Bush un « slam dunk » en Irak. »

En d'autres termes, il n'est pas nécessaire de spéculer sur le fait que l'attaque américaine prévue sur la Syrie a été annulée en raison des doutes, au sein de la communauté du renseignement occidental, sur la responsabilité du gouvernement syrien dans l'attaque au gaz sarin.  Le président des États-Unis nous en a dit autant et a confirmé que ces doutes existaient et qu'ils constituaient une partie importante de la raison de sa décision de ne pas attaquer la Syrie dans les jours qui ont suivi l'attaque au sarin. 

En fait, les doutes étaient si grands qu'ils ont incité James Clapper, le directeur des renseignements nationaux américains, à faire rien de moins que venir (de grand matin) à la Maison Blanche pour interrompre le briefing quotidien du président et pour le prévenir personnellement.

C’est ici que j’aimerais exprimer mon opinion personnelle à savoir que c'est l'intervention de James Clapper qui, plus que toute autre chose, a décidé Obama de ne pas lancer son attaque planifiée contre la Syrie.

Le fait que les Etats-Unis se soient apprêtés à attaquer la Syrie avait déclenché une tempête politique, le gouvernement russe ayant clairement exprimé sa forte opposition, le parlement britannique votant contre l'attaque, de même qu’une large opposition à l'attaque s’est manifestée aux Etats-Unis mêmes, avec quasiment un vote à la Chambre des représentants contre une attaque en Syrie.
Dans cette atmosphère de tension, Clapper était clairement déterminé à ne pas se laisser blâmer, lui et les agences de renseignement américaines, s'il y avait une autre débâcle à l’irakienne. Il a donc agi immédiatement et de manière décisive pour faire clairement comprendre à Obama ses doutes sur la responsabilité du gouvernement syrien, de même qu’au sein de la communauté du renseignement, en prenant l'initiative extraordinaire d'intervenir sur le briefing quotidien du renseignement d'Obama pour lui en parler.

Quant à Obama, avec son propre directeur des renseignements nationaux, l'avertissant avec tant de force qu'il y avait des doutes sur les informations reçues (de Syrie), il ne pouvait tout simplement pas assumer les énormes risques politiques (et juridiques) liés au lancement d’ une attaque. Avec une opinion publique remontée contre l'attaque, et les Républicains au Congrès sur le chemin de la guerre, l'action de Clapper l'a laissé dans une position beaucoup trop personnellement exposée dans l’hypothèse d'une débâcle, au point d’éventuellement peser sur sa survie politique.

Ce qui a compliqué les choses, c'est qu'Obama, au lieu de dire simplement et de manière non biaisée qu'il n'avait pas lancé d'attaque à cause des doutes existants sur une responsabilité du gouvernement syrien, a prétendu qu'il prenait sa décision pour toutes sortes de raisons philosophiques compliquées, sur lesquelles il revient en long et en large dans l'article de The Atlantic.

La véritable raison pour laquelle l'attaque n'a pas eu lieu, ce sont les doutes au sein de la communauté du renseignement sur la responsabilité du gouvernement syrien dans l'attaque au gaz sarin sur la Ghouta ; lesquels doutes sont cependant là, bien présents dans ce paragraphe de l'article de The Atlantic.

Il est déroutant de voir que ce paragraphe continue d'attirer si peu d'attention. Non seulement les médias alternatifs le remarquent à peine, mais les médias occidentaux l'ignorent tout simplement, continuant d'écrire comme si la responsabilité du gouvernement syrien dans l'attaque au gaz sarin en août 2013 était un fait avéré et établi.

En ce qui concerne l’observation faite par Die Welt au sujet de la faible qualité du sarin utilisé dans l'attaque de la Ghouta et le fait que cela rendait peu probable son origine gouvernementale, il s’agit, en réalité, d’une information obsolète, étudiée de façon exhaustive dans  ce site (Internet, cf. lien plus bas) remarquable mais peu connu, qui a examiné de manière exhaustive et impartiale toutes les preuves publiquement connues sur l'attaque et en a conclu que les rebelles syriens en étaient presque certainement les responsables.

Fin du texte


(1) Sur ce point, plus d'un croyant, a fortiori plus d'un théologien s'est trouvé désemparé face à ce qui n'est rien d'autre que du cynisme XXXL ! Lisez l'interrogation angoissée de ce commentateur :

"Il peut sembler injuste (!!!), venant de Dieu, d’endurcir le cœur de Pharaon pour ensuite le punir et avec lui, l’Égypte entière, avec pour motif sa seule décision, prise après l’endurcissement de son cœur. Pour quelle raison Dieu a-t-il endurci le cœur de Pharaon rien que pour pouvoir juger l’Égypte plus sévèrement en multipliant les plaies sur le pays ?" (source)


Lecture 01

Lecture 02

Lecture 03

Lecture 04

Lecture 05

Lecture 06


Dans la rubrique "Rions un peu", quelques extraits d'un forum de discussion :
  • Again, West encouraging jihadist to conduct another chemical attack - West bear full responsibility for the previous and future chemical attacks
  • Interesting timing - just before the OPCW was due to land in Syria to inspect the chemical weapon "attack". Was America trying to stop the inspection so the truth wouldn't come out?
  • Just been watching Trump and the reasons he gave for attacking Syria before the OPCW did there investigation on Clorin or Sarin Gas attacks in Syria ...Trump says he did the attack because of what he had seen in the Media and video...he acted on that .....And this is the man who claims that the American media is FAKE....and uses "Twitter" to do his job....You cannot make this up...this Idiot is a danger to us and himself ....like most Americans he is a fecking idiot
  • "The ministry claimed that the Syrian government kept a stockpile of chemical weapons precursors at the site." So why bomb the alleged 'evidence'?
  • A question I did not see, nor did I read a reply to it: If they attack stockpiles and production sites of chemical and biological weapons, would they not uncontrollably release them through the explosion of a rocket? Would not the explosion create a cloud of chemicals that could drift into populated civilian areas? The US, GB, F military will know that. So, what did they actually target?
  • Any normal person knows that waging a war without proof of any act of aggression is insane...or pure evil. I'm a Brit whose father and uncles fought, suffered and died in WW2. They must all be turning in their graves at this betrayal of all that they fought for.
  • JULY 20, 2014: "With respect to Syria, we struck a deal where we got 100% of the chemical weapons out." – John Kerry, Secretary of State for Obama, DECEMBER 6, 2016: "We’ve eliminated Syria’s declared chemical weapons program." – Barack Obama
  • How great the American missiles are, to take down two or three facilities they need to fire 100, what an accuracy level.Even houthi missiles in yemen are more effective than American miliion dollars toma garbage.
          (source)

Plus sérieusement [Stephen Lendman est un blogueur américain fort réputé, parfaitement représentatif d'un courant politique américain, pas forcément "communiste" (cf. Oliver Stone ou le mouvement 'Occupy Wall Street'), et fortement opposé à la politique impérialiste de son propre pays] :
Trump again proved himself a world-class thug, a war criminal, serial liar, and disgrace to the office he holds – responsible for naked aggression on multiple countries since taking office, Syria its epicenter. 
His address to the nation explaining his action was beginning-to-end bald-faced lies. 
Trump: “Last Saturday, (Assad) again deployed chemical weapons to slaughter innocent civilians (in) Douma…” 
A Big Lie! No incident occurred, no one ill, hospitalized, harmed or killed by CWs! The incident was fake – staged theater, not reality, to justify the unjustifiable overnight attack, maybe more to come. 
Trump: “The evil and the despicable attack left mothers and fathers, infants and children, thrashing in pain and gasping for air. These are not the actions of a man. They are crimes of a monster instead.” 
Trump finds new ways of disgracing himself, along with repeatedly showing he’s a geopolitical know-nothing, surrounded by bloodthirsty neocon extremists, raging for endless wars of aggression, wanting one sovereign independent country after another raped and destroyed, the human toll of no consequence. 
Trump: “The purpose of our actions tonight is to establish a strong deterrent against the production, spread, and use of chemical weapons.” 
The overnight attack had nothing to do with Douma, CWs, their alleged production or use – everything to do with advancing Washington’s imperial agenda based on Big Lies, the pretexts for all acts of aggression. (source)

jeudi 12 avril 2018

Kim Jong-Un et les nains de jardins

Citation :
Le 10 avril, Vladimir Chizov, l'ambassadeur russe auprès de l'UE avait déjà qualifié de «provocation» ce qu'il estime être «une mise en scène par les Casques blancs», dans une interview accordée à Euronews.
Le diplomate avait ainsi rappelé que des experts militaires russes se sont rendus dans les rues et les maisons de Douma dans la foulée de l'attaque présumée, sans trouver trace d'utilisation d'armes chimiques. Après s'être entretenus avec les médecins locaux, et être allés dans le seul hôpital de Douma, où d'après les Casques blancs s'entassaient des montagnes de corps, ils ont constaté qu'il «n'y avait pas un corps, pas une seule personne est venue se faire soigner après la supposée attaque». (Source)

Vous savez quoi ? Les nains de jardins sont stupides. Mais ça, ce n'est pas un scoop !
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Les "casques blancs" syriens, ou l'art de "laver du gaz toxique" avec de l'eau !

Pour comble de malheur, les nains de jardins ont une courte vue, au propre comme au figuré, dès lors qu'il se trouve toujours une herbe ou une brindille pour leur masquer l'horizon.

Ce qui fait qu'obnubilés par leur petite gloriole personnelle et leurs petits calculs à court terme, lesquels ne sont liés qu'aux sondages de popularité, ils n'ont pour tout horizon que l'action immédiate et irréfléchie, n'évaluant leurs comportements qu'après coup, une fois leur bêtise consommée.

Au sein de l'opinion publique mondiale, nombreux sont ceux qui ont cru que les nains de jardins voulaient mettre fin à la course aux armements. Cette bonne blague !

En tout cas, il y en a un qui doit examiner avec la plus grande attention l'agitation actuelle d'un certain nombre de nains de jardins, assisté en cela par ses généraux, j'ai nommé le Nord Coréen Kim Jong-Un.

Imaginons un peu le genre de discours que les généraux de l'armée nord-coréenne doivent tenir à leur dirigeant :

- Président, regardez la Syrie, qui n'a pas d'armes de destruction massive, et imaginez ce qui nous arriverait si nous renoncions à notre armement !

- Président, pensez à la Libye, si Kadhafi avait eu la bonne idée de se doter de quelques armements dissuasifs, qu'il aurait pu s'offrir avec les milliards du pétrole !

- Président, souvenez-vous de Gorbatchev, qui s'est fait littéralement rouler dans la farine en ayant pris un peu trop au sérieux les bonnes paroles des Occidentaux ; depuis, l'OTAN n'a pas cessé de se rapprocher des frontières de la Russie, allant jusqu'à créer cette fausse révolution en Ukraine.

Le fait est que la Corée du Nord n'a pas de pétrole ; mais à l'inverse, ses dirigeants ont eu le nez creux, en se dotant d'ingénieurs et d'experts en énergie nucléaire et en balistique tout à fait performants. Pensez donc : tous ces missiles balancés au-dessus du Japon, sans le moindre "bug" ! 

Aveuglés par leur délire hystérique et leur courte vue, les nains de jardins qui s'évertuent actuellement à menacer la Syrie de moult tirs de missiles ne semblent pas réaliser que, dans le même temps, ils sont en train de convaincre bien des pays, dont la Corée du Nord, mais aussi l'Iran, voire pas mal d'autres, que, décidément, certains "grands de ce monde" n'ont pas de parole.

Il se trouve que, depuis Hiroshima (1945), on a vu l'Union Soviétique, la Chine, l'Inde, probablement le Pakistan et la Corée du Nord, tous pays non pilotés par le lobby militaro-industriel et financier basé à Wall Street, se doter d'armes de destruction massive, de manière à ne plus avoir à subir le dictat de l'impérialisme occidental. Autant dire que la politique états-unienne et otanienne d'ingérence, de violation du droit international et de menaces permanentes contre des Etats présumés plus faibles s'est avérée contre-productive.

C'est bien pour ça que je suis persuadé qu'en ce moment même, au sein du staff militaire nord-coréen, bien des voix commencent à émerger, qui s'appliquent à persuader Kim Jong-Un de renoncer à la rencontre promise avec l'autre agité de la Maison Blanche.

Pour l'heure, la rencontre promise n'a pas encore eu lieu et l'on ne sait toujours pas à quelle date elle est susceptible d'avoir lieu...

Là-dessus, wait and see!

Les nains de jardins, ou l'art de ruiner des siècles de construction du droit international !






mardi 10 avril 2018

Vladimir Poutine et les nains de jardins


Vous savez quoi ? Vladimir Poutine les empêche de dormir.

Mais j'entends d'ici la question : 
 
- "Mais qui empêche-t-il de dormir ?"

- Ben, les nains de jardins !

Les pauvres ! Voyez comment ils s'agitent frénétiquement depuis peu, depuis la nième "attaque au gaz" survenue en Syrie, alors même que la Ghouta est quasiment vidée des mercenaires que l'Otan y avait entassés.

Tout le monde a compris que les mercenaires pilotés par l'Otan en Syrie avaient perdu la guerre, tout le monde, sauf les nains de jardins !

Voyez ce "papier" que l'on doit à une journaliste américaine. (Source)

La couverture médiatique biaisée de « l'attaque chimique » en Syrie pourrait provoquer une nouvelle guerre dangereuse.

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Un homme se fait laver à la suite d'une prétendue attaque à l'arme chimique, dans ce qui est censé être Douma, Syrie, dans cette capture d'écran obtenue par Reuters le 8 avril 2018. 

L'image aurait été fournie à Reuters par les "Casques Blancs" syriens.

Dans une interview à la chaîne télévisée RT France, un ancien ambassadeur de France n'a pas hésité à traiter ces Casques blancs de véritables gangsters à la solde d'Al Qaeda. Et il semble qu'il ne soit pas le seul à affirmer cela.

À propos des nains de jardins évoqués plus haut, il me semble que si le ridicule tuait vraiment, tout ce petit monde aurait été en voie d'extinction depuis longtemps. Mais il faut croire que le ridicule ne tue pas vraiment. Du moins, pas encore !

J'ai déjà évoqué ailleurs la consistance de ces supposées attaques au gaz dont on nous rebat les oreilles régulièrement à propos de la Syrie.

Par parenthèse, je m'étonne quand même qu'après avoir mis à jour des laboratoires de production de gaz dans la Ghouta libérée, le régime de Bachar el-Assad ne convoque pas dare-dare les experts de l'OIAC (Organisation Internationale contre les Armes Chimiques) afin que le grand public sache :

1. que les mercenaires stipendiés par l'OTAN en Syrie produisaient des armes chimiques ;

2. quelle est l'origine (dans quels pays ont-ils été produits) des ingrédients toxiques découverts dans ces laboratoires, de manière à confondre les parrains des massacreurs de femmes et d'enfants en Syrie.

Toujours est-il que l'image affichée plus haut va nous permettre, une fois encore, de démontrer le cynisme, la stupidité et l'inhumanité dont certains nains de jardins sont capables.

Reprenons : quiconque a un QI supérieur à celui d'un nain de jardin sait qu'une attaque au gaz peut tuer en gros de deux manières : 

1. soit on subit une suffocation (au niveau des poumons), par manque d'oxygène, comme cela peut se produire lors d'un incendie, avec des victimes en général non pas brûlées mais asphyxiées ;

2. soit on souffre d'une intoxication (au niveau du sang), dès lors que les molécules contenues dans le gaz inhalé vont se fixer sur l'hémoglobine en lieu et place de l'oxygène, processus classique dans les intoxications au monoxyde de carbone.

Les personnes que nous apercevons sur l'image ci-dessus semblent souffrir de suffocation. Et c'est là que cette image est tout bonnement EXTRAORDINAIRE !!!!!!!

Vous n'avez pas compris ? Alors que l'on m'explique comment on peut LAVER du gaz avec de l'eau versée sur  la tête d'une personne souffrant apparemment de suffocation !?

Il se trouve que cette image est passée sur presque toutes les chaînes de télévision. Or elle est la preuve par neuf qu'on a affaire à un FAKE !

Vous comprenez pourquoi pas un seul spécialiste (médecin, secouriste...) digne de ce nom n'a été convié par les télévisions mainstream pour commenter cette image ?

Un faux grossier, et pourtant, de partout montent les clameurs des nains de jardins, qui menacent, tonnent, condamnent par avance le régime de Bachar el-Assad...

By the way, soit dit en passant, le traitement d'urgence de personnes en détresse respiratoire à la suite d'une émanation de gaz toxique ressemble toujours à ça (source) :

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ou encore à ça (source) :


Vous avez compris l'ampleur de la mystification qui a poussé d'aucuns à susciter une réunion dare-dare du Conseil de Sécurité onusien ?

Vous savez quoi ? Il faut que Vladimir Poutine les ait mis dans une merde plus que noire en leur infligeant humiliation sur humiliation, pour que nos nains de jardins en soient arrivés à se couvrir d'un tel ridicule. Mais vous me direz qu'après le ridicule de l'affaire Skripal, un peu plus ou un peu moins de ridicule, au point où ils en sont, qu'est-ce que ça change ?

Et puis, tant que le ridicule ne tue pas..., hormis les pauvres gens sur lesquels risquent de tomber les bombes... !

Cela dit, maintenant que la quasi-totalité de la Ghouta a été libérée, on ne peut pas exclure que l'armée régulière syrienne ne découvre bientôt de nouveaux laboratoires d'armes chimiques... Ce qui pourrait expliquer l'agitation des nains de jardins face au risque de voir le grand public découvrir, enfin, le pot-aux-roses... D'où la nécessité de bombarder, dare-dare, quelques pièces à conviction particulièrement compromettantes ! (1)


P.S. Voilà qu'on apprend qu'une équipe de l'OIAC va se rendre à Douma dans la Ghouta afin d'enquêter sur l'usage éventuel d'armes chimiques. Et c'est là que j'invite Bachar el-Assad à faire escorter ces experts afin qu'ils inspectent également les laboratoires chimiques présumés ayant été mis à jour ailleurs dans la Ghouta ; sinon, on ne comprendrait pas la stratégie du régime dans sa dénonciation des agissements criminels des mercenaires pilotés par l'OTAN en Syrie !

Lisez cette phrase figurant dans un article récent :
L’OIAC accuse aussi Daech d’avoir utilisé du gaz moutarde en 2015, dans la province d’Alep. (Source)
(1) Lecture (où il est question de la probabilité que le but recherché dans d'éventuelles "frappes" contre la Syrie pourrait être la volonté de faire disparaître les preuves de l'usage d'armes chimiques par... ceux que personnellement j'appelle les mercenaires pilotés par l'OTAN.)
 
 

dimanche 1 avril 2018

Syrie : quand les masques tombent 5/5


Avertissement : il y a là un article déniché le 19.05.2018 (il n'est jamais trop tard...) que je trouve bien plus instructif que ma propre prose ci-dessous, et que je vous recommande, par conséquent, si vous ne l'avez pas encore lu vous-mêmes ! (Source)

Fin de l'avertissement


Dans notre série : "De l'utilité des archives..." :


Cf. une chronique de Bernard Guetta, expert en désinformation, en poste sur la radio publique France Inter. Notre homme n'a pas dû lire beaucoup de traités de droit, ce qui l'autorise à affirmer, sans rire, qu'il n'y a pas de preuve formelle que telle attaque au gaz perpétrée en Syrie soit le fait du régime de Bachar el-Assad, mais... Et puis, les "insurgés" (sic.) ne disposent pas d'aviation !
France Inter 05.04.2017
Patrick Cohen. Ce matin, les raisons de Bachar el-Assad. 
 Bernard Guetta. Le fait est qu’il n’y a pas de preuve. Attaque au gaz chimique il y a eu. Cette attaque aérienne a frappé une zone tenue par des insurgés hostiles au régime de Bachar el-Assad. Au dernier décompte disponible, elle a causé une centaine de morts et quatre ou cinq fois plus de blessés, mais, juridiquement parlant, il n’y pas  de preuve permettant de formellement accuser le régime syrien de crime de guerre, sauf, sauf qu’aucune des composantes de l’insurrection ne dispose d’une aviation, et que quand bien même les insurgés s’en seraient-ils procuré une dans la nuit, on voit mal pourquoi ils seraient allés se frapper eux-mêmes. À défaut de preuves, c’est un lourd faisceau de présomptions qui accable l’armée de Bachar el-Assad et cela, quels que soient ses démentis et protestations indignées. 
 P.C. Mais l’intérêt du régime n’était pas de susciter contre lui un opprobre international, alors même que l’insurrection est pratiquement défaite. 
 B.G. Oui, c’est juste, Patrick ; opprobre il y  a, et c’est bien le moins, mais le fait est aussi que ce régime ne s’est jamais beaucoup soucié de son image, pour l’excellente raison qu’il n’a jamais eu à en souffrir. Ses tueries, ses bombardements incessants d’hôpitaux, d’écoles et de quartiers d’habitations, son emploi répété de l’arme chimique, l’existence de ses centres de torture, où l’on achève les prisonniers en les laissant mourir de faim et de soif, toute l’insoutenable barbarie, en un mot de ce régime sont avérés et largement documentés, mais la Russie bloque sa condamnation par le Conseil de Sécurité, et France mise à part, personne n’a jamais voulu, ne serait-ce que l’affaiblir assez pour qu’il se résolve à de vraies négociations. Entre la Russie et l’Iran qui le soutiennent de leurs interventions armées, et les Etats-Unis, qui se refusent à intervenir au Proche-Orient quand il le faudrait, après l’avoir fait quand il n’aurait pas fallu, Bachar el-Assad se sent libre de passer tous les seuils de l’innommable et ce n’est pas gratuitement qu’il vient de récidiver. La Russie, le pays qui lui a sauvé la mise en écrasant Alep voudrait maintenant obtenir de lui les quelques concessions [emphase via une variation du timbre de la voix] minimales qui permettraient à Vladimir Poutine de se retirer en disant avoir favorisé la conclusion d’un règlement politique. Or cela, Bachar el-Assad s’y refuse, de crainte que la moindre ouverture ne signifie aujourd’hui la fin de son régime. Pour le boucher de Damas, il est donc impératif que l’insurrection soit totalement défaite et non pas largement, et un crime de la taille de celui qui a été commis hier peut y contribuer. Il y a une rationalité dans cette abomination, mais Bachar el-Assad joue gros, puisque l’Administration Tr, Trump qui se disait prête, il y a moins d’une semaine, à accepter son maintien au pouvoir, a spectaculairement haussé le ton contre lui, que les Turcs pressent maintenant leurs amis russes de réagir, et qu’un embarras voire une irritation paraissaient hier perceptibles  à Moscou, même si les militaires s’y emploient ce matin à dédouaner leur allié. Peut-être, peut-être seulement était-ce le crime de trop pour Damas. On verra, mais il y a comme un flottement, qui n’est pas bon signe pour ce régime d’assassins. 
 P.C. Bernard Guetta, merci beaucoup… 

Cf. un article paru sur nouvelobs.com :

(...) Il est peu probable que ce soient les rebelles qui aient répandu les gaz... 
Ces témoignages dessinent un scénario très différent de celui qu’avancent Barack Obama ou François Hollande. En résumé, l’Arabie saoudite aurait fourni des armes chimiques à des gens d’Al-Nosra. Des rebelles auraient tenté de les utiliser et seraient morts à la suite d’une erreur de manipulation. Le gaz aurait tué des milliers d’habitants. 
Le problème, c’est que les sources citées sont faibles, imprécises, anonymes. Et que cette thèse de « l’accident » (quel type d’accident, d’ailleurs ?) ne colle pas du tout avec la description de l’attaque, telle qu’elle a été faite par les témoins de la Ghouta. De nombreux tirs ont été lancés, avec des obus, dans des directions différentes, des quartiers différents.(...)
La carte des frappes chimiques du 21 août 2013 - Maison blanche 
Il s’agissait visiblement d’une attaque coordonnée et ciblée. Pas d’une bombonne de produit chimique qui tombe d’un camion. Les témoignages parlent de plusieurs roquettes et de missiles, tirés depuis des territoires contrôlés par l’armée syrienne, en direction de la Ghouta est et de la Ghouta ouest.

Il faut dire que de nombreuses voix se laissaient déjà entendre, suggérant l'utilisation d'armes chimiques par "tous les belligérants", "rebelles" inclus... 
Et puis, il y eut l'attaque chimique de Lattaquié...



Comme le relataient des témoins intervenant sur un site allemand (ci-dessus), certains habitants disaient avoir reconnu sur les images (des sujets gazés) certains enfants de leur entourage, qui avaient été précédemment enlevés (vivants) par les terroristes ("die zuvor von den Terroristen lebend entführt wurden...").

Comme chacun peut s'en souvenir, les inspecteurs de l'ONU se préparent à débarquer en Syrie, lorsque intervient l'attaque au gaz de la Ghouta (2013), et là, branle-bas de combat, Hollande va frapper !





Mais voilà que Barack Obama fait volte-face, visiblement informé d'une possible "embrouille" par ses services secrets.

Qu'à cela ne tienne, à l'instar de Bernard Guetta, d'autres "experts" n'en démordent pas : les attaques au gaz, c'est Bachar el-Assad ! Lisez l'éditorial d'Alexandra Schwartzbrod dans Libération (quotidien français), après une nième attaque au gaz...
Par parenthèse, les lecteurs assidus (j'en fis partie autrefois) de Libération auront pu constater que Mme Schwartzbrod se soucie bien plus de la santé des petits Syriens que de celle des petits Palestiniens, mais c'est un autre sujet sur lequel nous reviendrons tantôt.

Elle évoque des photos... insoutenables... intolérables..., à l'instar de celle ornant la couverture de Libération ce jour-là.
Une photo dont tout photographe un peu expérimenté ne peut que se méfier. Pour ma part, j'ai quelques raisons de penser qu'il s'agit d'un "fake", en tout cas d'un montage...

De deux choses l'une : les enfants sont morts ou ils sont vivants.

1. ils sont morts ? 

Les attitudes des corps laissent à penser à des sujets figés dans cette position lorsque la mort est intervenue, ce qui devrait exclure toute manipulation ou tout déplacement des corps. Dans ce cas, qu'on m'explique comment ils ont pu mourir  là, entassés, tous ensemble, dans ces positions, alors qu'ils étaient censés dormir sur des lits, donc, pas forcément au même endroit. Le fait est que la disposition des corps n'avait qu'un but : rendre l'image la plus spectaculaire possible, ce qui me rend extrêmement suspicieux. De toute façon, il va sans dire que le photographe avait besoin de faire tenir tout le monde dans le cadre de la photo !!!

Et puis, il y a ces corps dénudés. On nous dit que des Soukhoï 22 auraient largué des missiles à gaz... qui n'auraient tué qu'une centaine de personnes, ce qui est difficile à croire (mais j'ai déjà évoqué la question dans un autre "post" sur ce blog). Et cela se serait passé au petit matin... Et c'est là qu'on aurait aimé connaître la température ambiante sur site, pour comprendre pourquoi les enfants dormaient à moitié nus... Parce que, s'ils ne dormaient pas à moitié nus, c'est qu'ils auront été déshabillés, pour les besoins de la photo...

Par ailleurs, comment expliquer l'absence d'adultes sur l'image ? Ces enfants n'auraient pas eu de parents ? Et a-t-on voulu nous faire croire que les gaz avaient tué les enfants, mais pas les parents ?

2. ils sont vivants et prennent la pose ?

Franchement, on a du mal à le croire, mais l'expérience accumulée tout au long de l'histoire nous montre que les experts en désinformation sont capables de tout. Voyez le faux charnier de Timisoara, ou la fausse invasion de Tripoli par le CNT libyen, filmée - on le sait maintenant - par Al Jazeera depuis des décors reproduisant des quartiers de Tripoli et installés quelque part, au Qatar !

Et aussi immonde que la chose paraisse, on ne peut pas exclure que les partisans d'une intervention armée contre Bachar el-Assad aient été en mesure de monter toutes les machinations. Bref, on parie combien que la photo de Libération est un "fake" ?

Comme celle qui suit : deux femmes qu'on dit avoir été blessées par les sbires de Bachar el-Assad. Et, déjà à l'époque, j'avais démontré, à l'aide d'une petite souris d'ordinateur, que le liquide rouge avait été simplement versé sur les visages : du maquillage banal et grossier... 


De même que j'avais été intrigué par les pleurs sans larmes de ce pseudo-médecin syrien, après un xième gazage qui avait tout l'air du "fake". 


Mais depuis, nous savons (le monde entier sait désormais) que les pseudo-rebelles syriens disposaient de lanceurs susceptibles de transporter des armes chimiques, dès lors que les laboratoires ont été mis à jour par l'armée régulière syrienne. Et nos pseudo-rebelles étaient d'autant plus enclins à gazer des populations civiles, en Syrie, qu'eux-mêmes étaient majoritairement étrangers à ce pays !

Le fait est que d'aucuns ne se sont pas privés de marteler leur intention de s'immiscer activement dans la boucherie syrienne, toutes personnes qui vont devoir se préparer à comparaître tantôt devant la Cour Pénale Internationale, à l'instar du mercenaire en chemisier blanc décoleté photographié ci-dessous.










Moralité : si moi, petit blogueur, j'ai été en mesure de récupérer l'une ou l'autre image démontrant que, dès 2013, les "rebelles" syriens détenaient des lanceurs de bonbonnes de gaz et ne se privaient pas de le claironner en ligne sur leurs sites de propagande, on voit mal comment un certain nombre de "responsables" politiques, les François Hollande, Jean-Marc Ayrault, Jean-Yves Le Drian, Laurent Fabius, Manuel Valls, etc., ont pu ignorer ce fait.

Il s'ensuit qu'en livrant des armes à des groupes dont on savait qu'ils étaient capables de balancer des bombes chimiques sur des populations civiles, les "responsables" sus-mentionnés ne pouvaient pas ignorer avec qui ils fricotaient, se rendant, par là-même, complices de criminels de haut vol, qui ont leur place toute désignée devant la C.P.I.

Par parenthèse, l'immunité pénale de François Hollande a pris fin au lendemain du centième jour suivant son départ du palais de l'Élysée...